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fasa
2eme Dan
Inscrit le: 24 Déc 2004
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Pays, Ville: Londres, westminster
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 Posté le: 27 Mai 2005 13:25 Sujet du message:
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Ce qui est flippant c'est de se dire ces mecs ont fait ça pour rien ... Bonjour le choc psychologique...
En gros il a gaché sa vie pour ... rien !
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Fasa, de retour et hargneux |
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ElieDeLeuze
7eme Dan
Inscrit le: 04 Nov 2003
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Posté le: 27 Mai 2005 13:37 Sujet du message:
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Peut-être.... en même temps, ceux qui restent dans la jungle sans liaison avec leur commandement depuis aussi longtemps et ne prennent pas d'initiative pour aller se renseigner sur la situation, ont peut-être des traumatismes psychologiques qui datent de la guerre et/ou restent inconsciemment liés à un destin dans ces îles plutôt que de rentrer, présentant que la fin de leur périple serait plus dangereux encore pour leur équilibre psychologique.
Je ne dis pas que c'est le cas, je veux juste ajouter que le vécu de ces personnes est certainement assez difficile à saisir pour nous, et il y a des éléments essentiels pour eux qui nous échappent mais qui leur donnent un équilibre fragile qu'ils n'osent pas perturber par un retour. Psychologiquement, je crois qu'ils sont tous dans des situations extrèment complexes. L'expression "vivre pour rien" me semble bien intempestive.... ils ont vécu, sur leur île ou ailleur, c'est leur vie, l'élément de choix n'est peut-être pas complètement absent pour certains, mais pas comme nous entendons le choix de faire sa vie suivant un projet pour l'avenir, plutôt un choix d'équilibre hypercontextualisé.
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J'exige de mon lecteur une certaine intelligence. Il est peu probable que ce soit votre cas, veuillez passer au message suivant. Merci de votre compréhension. |
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heian
Modérateur
Inscrit le: 23 Déc 2003
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Pays, Ville: Alfortville
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Posté le: 27 Mai 2005 18:19 Sujet du message:
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D'autant que quitter le Japon en 40 et le retrouver en 2005 ne doit pas être une chose aisée à surmonter psychologiquement....
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"Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir."
P. Dac |
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Shiro
3eme Dan
Inscrit le: 11 Déc 2004
Messages: 706
Points: 6091
Pays, Ville: Japon
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Posté le: 28 Mai 2005 11:45 Sujet du message:
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Voici un article a ce propos dans le Japan Times d'aujourd'hui
http://www.japantimes.com/cgi-bin/getarticle.pl5?nn20050528a1.htm
Selon le journal Sankei ( les sources ne sont pas identifiees ), il y aurait encore 40 soldats japonais qui vivent a Mindanao et tous esperent rentrer au Japon.
En 1972, un autre soldat rescape, Yokoi Shoichi avait ete decouvert a Guam. Il ne savait pas que la guerre etait finie et il se terrait toujours.
Si ma memoire est bonne, les autorites avaient lance des brochures en japonais en disant que la guerre etait finie et un superieur etait venu et lui a parle dans un megaphone. Les pourparlers ont dure 11 heures.
Comment peut-on expliquer ce genre de situation a pres tant d'annees ?
Ces gens etaient dans l'ignorance ou comme le cas de Yokoi Shoichi, c'etait l'ignorance de la fin de la guerre et l'education de cette epoque.
Aussi au Japon, c'etait une honte ( pour soi-meme, pour la famille et aussi pour la communaute dans laquelle on vivait )de se rendre et d'etre fait prisonnier par les Americains. Je l'ai dit dans un autre post, le pere d'une de mes connaissances etait officiellement " Mort a la guerre " pour sa famille mais en fait, il a ete fait prisonnier par les Americains ( c'etait un officier de la Marine ), il n'est jamais retourne vivre avec sa famille et a change de nom. Son fils ne l'a jamais revu.
Je ne sais pas si en fait ces anciens militaires ne sont revenus de peur de la Cour Martiale et d'etre fusilles, pour ma part, je pense que c'est plutot la honte qu'il aurait apporte a leur famille car ces personnes sont agees et ont encore le concept d'avant guerre.
A VOS PLUMES , Chers Membres, si ce sujet vous interesse, evidemment!  |
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fasa
2eme Dan
Inscrit le: 24 Déc 2004
Messages: 888
Points: 3368
Pays, Ville: Londres, westminster
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Posté le: 31 Mai 2005 09:29 Sujet du message:
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Source: Japan times
| Citation: | Diplomats on hunt for war holdouts exit Mindanao
Team told to return to embassy in Manila and wait amid concern go-between is untrustworthy
Japanese officials left the southern Philippine island of Mindanao on Monday and headed back to Manila after failing to arrange an interview with two men said to be Japanese soldiers from World War II.
Akio Egawa, deputy chief of the Japanese Embassy in Manila, and his team left the city of General Santos in the afternoon after receiving an order from the Foreign Ministry in Tokyo to return to Manila.
The Japanese Embassy in Manila has found the Japanese man who said he would arrange the interview to be "not trustworthy," Japanese government sources said Sunday night.
The embassy officials and a welfare ministry official from Tokyo who have been dispatched to General Santos to confirm the men's identities have been unable to do so because the mediator wanted to hold their meeting "in a calm place," Chief Cabinet Secretary Hiroyuki Hosoda said.
Despite the pullback, the Japanese government will continue to wait for contact from the middleman to confirm if the two are really Imperial army holdouts and willing to return home, Hosoda said in a news conference.
"The government intends to continue contact with the mediator in order to have an interview with the people in question and directly confirm their identities as long as there is a possibility they are former Japanese soldiers," he said.
As for the credibility of the Japanese mediator, the top government spokesman said, "We will have to make a judgment carefully."
Before leaving General Santos on Monday, Egawa told reporters that his team in Mindanao has no idea of the current whereabouts of the two possible soldiers.
"We are keeping close contact with the mediator. However, until this moment . . . the date, the timing for an interview by (the) Japanese government has not been decided yet. The mediator said he will inform the embassy about the timing of the interview at a later date.
"He said he wants to have the interview at a later date in a quieter situation. So, in view of this, the Japanese Embassy in the Philippines has decided that the embassy staff who have been in General Santos will be recalled to Manila for the time being and the embassy will be waiting for further contact from the mediator," Egawa said.
Egawa said he met with the mediator for two hours Sunday but declined to comment on whether the mediator presented evidence the two Japanese men are alive.
About 100 journalists, mostly from Japan, started arriving in General Santos from Friday as embassy officials tried to arrange a meeting with the two soldiers.
The sudden arrival of foreign reporters caused quite a stir as they asked around about the two soldiers, prompting local security and embassy officials to caution them against venturing beyond the city.
Egawa called the situation "volatile" and said security is becoming a concern as journalists may stray into the mountainous areas in search of leads about the two men.
The Japan Times: May 31, 2005
(C) All rights reserved |
C'est une vrai épopée !!
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Fasa, de retour et hargneux |
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Shiro
3eme Dan
Inscrit le: 11 Déc 2004
Messages: 706
Points: 6091
Pays, Ville: Japon
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Posté le: 31 Mai 2005 09:48 Sujet du message:
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| Apres toutes ces nouvelles contradictoires, on peut se demander si vraiment ces deux anciens soldats ont survecus dans la jungle pour arriver a l'age de 85 et 87 ans. Je pense que parmi les tribus qui y vivent personne ne doit faire de vieux os, les conditions de vie, les maladies dont la malaria donc.......... Affaire a suivre !!! |
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fasa
2eme Dan
Inscrit le: 24 Déc 2004
Messages: 888
Points: 3368
Pays, Ville: Londres, westminster
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Posté le: 31 Mai 2005 10:21 Sujet du message:
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C'est clair que passer 80 ans, survivre dans la jungle ça me semble .... Extraordianaire !
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Fasa, de retour et hargneux |
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Kanayama
1ere Dan
Inscrit le: 28 Avr 2005
Messages: 139
Points: 1999
Pays, Ville: France, Paris
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Posté le: 01 Juin 2005 10:54 Sujet du message: L'histoire des deux vétérans japonais est un canular
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L'histoire des deux vétérans japonais est un canular
Dépèche AP de ce jour :
| Citation: |
TOKYO (AP) - L'homme d'affaires à l'origine de l'histoire des deux vétérans de l'armée impériale censés vivre dans le Sud des Philippines depuis la fin de la deuxième Guerre mondiale a confirmé que l'histoire était en réalité un canular, a rapporté mercredi un grand quotidien japonais.
Cet homme d'affaires de 58 ans, qui tentait d'arranger une rencontre entre des diplomates nippons et les deux hommes, a expliqué au "Yomiuri" qu'il avait rencontré les deux soldats présumés dans les montagnes de l'île de Mindanao mais que ceux-ci n'étaient pas japonais.
Aucun des deux n'a pu répondre lorsqu'il leur a demandé où ils étaient nés et à quelle unité de l'armée ils appartenaient, a affirmé le médiateur dans le "Yomiuri".
L'histoire incroyable de ces deux soldats présumés avait suscité un vif intérêt au Japon, qui s'apprête à célébrer le 60e anniversaire de la fin de la deuxième Guerre mondiale. Les deux hommes auraient été séparés de la 30e division de l'armée impériale japonaise et seraient depuis restés dans les montagnes de l'île de Mindanao, craignant d'être poursuivis par une cour martiale.
Lundi, Tokyo avait rappelé les diplomates qui avaient été envoyés dans la ville portuaire de General Santos à un millier de kilomètres de Manille pour tenter de vérifier la véracité de l'histoire.
L'ambassade du Japon aux Philippines et des responsables à Tokyo avaient cité des raisons de sécurité pour justifier ce retrait d'une région instable où sont actifs séparatistes musulmans et rebelles marxistes. Mais, selon l'agence japonaise Kyodo News citant une source gouvernementale, le gouvernement japonais a également conclu à un canular.
A Tokyo, le secrétaire en chef du cabinet Hiroyuki Hosoda n'a pas confirmé ces informations, et a fait savoir que les tentatives d'arranger une rencontre avec les deux hommes se poursuivraient malgré les suspicions de canular. AP |
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http://www.enviedejapon.com/
"Chaque rencontre fortuite est un rendez-vous..." Jorge Luis Borges |
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