Forum Japon

Ellaurenzovfoot

Le Japon est une monarchie constitutionnelle avec un parlement bicaméral, le Kokkai ou diète. Le pouvoir exécutif appartient au cabinet, responsable devant la diète, composé du premier ministre et de ministres d'état, tous devant être des civils. Le premier ministre doit être un membre de la diète, qui le choisit. Le premier ministre a le pouvoir de nommer et demettre les ministres, dont une majorité doit être des membres du parlement. La consitution attribue la souveraineté, qui revenait auparavant à l'empereur, au peuple japonais, et l'empereur est défini comme symbole de l'état. La branche législative se compose d'une chambre des représentants (Shugi-dans) de 480 sièges, élu au suffrage universel tous les quatre ans, et d'une chambre des conseillers (Sangi-dans) de 247 sièges, dont les membres sont élus pour six ans. Le suffrage est toujours universel et secret (tout les hommes et femmes agés de 20 ans ont le droit de vote). L'Empereur n'ayant qu'un rôle purement symbolique, le Japon est parfois classé comme démocratie parlementaire.

Partis politiques Le PLD est le principal parti du Japon, même si 11 premiers ministres se sont succédé entre 1989 et 2000.

PLD : Parti libéral démocrate (Jiyû Minshutô)
PD : Parti démocrate
PC: Parti communiste japonais, Kyosantô
Nouveau Komeito : Parti de la justice et de l'intégrité
NPC : Nouveau parti conservateur
PSD : Parti social-démocrate, Minshatô
Parti démocrate du Japon

Noms de partis en japonais
Doshikai
Kenseito
Jiyu-Minshuto
Jiyuto
Nihon Shintô
Minseito
Seiyukai
Shakaitô
Shimpoto
Shinseito

source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_du_Japon

Les jeunes s'impliquent t'ils beaucoup dans la politique du japon?
Et ce une facilité de partir un parti politique?
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Des textes anarchistes classiques et actuel, ainsi que l'actualité de mon voyage en Amérique du Sud:
http://utopia-jin.fr.nf

Un site de news en fil RSS, selectionné rien que votre bon' conscience m'sieurs dames!:
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Et voilà.... p'têtre qu'un jour j'y arriverais....

remuka

Hormis quelques chercheurs, je n'ai encore pas rencontré de jeunes japonais intéressé par la politique de son pays. La politique étrangère oui, mais la politique nationale, non... Pourtant ils lisent tous les journaux, se tiennent très informés (mais d'après ce que j'ai compris, c'est plus parce qu'il est "honteux" de ne pas être informé... De là à s'intéresser à ce qu'on lit, il y a un gouffre). On peut penser que le réveil récent de l'opposition pourra les pousser à s'impliquer un peu plus. Par contre au niveau local, les associations et comités divers sont assez actifs.

Adhérer ou non à un parti est plus un choix financier qu'idéologique: on y adhère pour bénéficier d'avantages clientélistes (surtout dans le cas du PLD: redistribuer la richesse du centre - Tôkyô - vers la périphérie - régions excentrées), ou pour financer le parti avec ses fonds personnels. D'ou la question de la participation des étrangers à la vie politique: un étranger, même résident permanent au japon, ne pouvant pas financer un parti politique japonais, il n'a absolument aucun intérêt à être membre du-dit parti...

Voici quelques euphémismes employés pour décrire la pratique politique nipponne... Wink

天下り (amakudari) lit. "Tombée du ciel", l'équivalent nippon du "pantouflage" de nos hauts fonctionnaires.
裏金 (uragane) lit."l'argent de derrière": les sources de financement occultes.
資金パイプ (shikin paipu) pompes à finances
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Fuse

Je ne suis pas vraiment un spécialiste de la politique au Japon, loin de là. Par contre, je remarque que de plus en plus de nos ami(e)s japonais, sans aller vers la politique, s’orientent parfois vers des courants associatifs.
Bien qu’ils soient aussi divers que variés, ces associations commencent peu à peu à représenter un poids dans la société japonaise je pense. Même s’ils sont souvent assez petits, ils sont assez soutenus par une partie de l’opinion (je pense notamment aux fortes pressions ‘féministes’ sur le gouvernement concernant l’acceptation des pilules contraceptives il y a quelques années).

Je me demande, si comme en France, ils peuvent permettre non pas un renouveau politique, mais une forme d’alternative, à moindre échelle, d’opinion. Mais, je manque de chiffres (et surtout de temps pour le moment) pour en donner une image plus précise, j’en suis désolé.

À+

Fuse

remuka

Tout à fait d'accord avec Fuse. Les activités associatives, notamment à l'échelle locale semblent connaître un certain succès, comme dans un grand nombre de pays industrialisés. Sans être une alternative réelle à un débat politique, la micropolitique peut pallier -de façon partielle - à la crise de représentation...

Sur l'éléctorat féminin, les politiques Japonais semblent avoir réalisé son poids depuis quelques années. Il n'est qu'à voir la coupe de cheveux merveilleuse de M.Koizumi pour supposer que son image doit plaire au dit électorat... La "télécratie", ou l'image est plus importante que le programme politqiue, semble d'ailleurs avoir au Japon également de beaux jours devant elle...
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