[Victor]

Si la voit du thé vous intéresse, je vous conseille ce livre : Le maître de thé, écrit par YASUSHI Inoue.
L'aspect intéressant du livre c'est que l'auteur se base sur un journal rédigé par un expert en cérémonie du thé, qui vécut au début du XVIIe siècle. A travers l'histoire romancée de ce personnage (qui fut le disciple de l'un des plus grands maître de thé du Japon : Maître Rikyu), on est initié aux différents aspects de la voie du thé, et de façon plutôt détaillée (philosophie, description des ustensiles, influence politique...)
Tout ça... en moins de 200 pages


C'est de ce livre que je me permet de tirer ce passage :

"La voie du thé n'avait à l'origine q'un but : déguster le plus délicieux thé possible. Peu à peu, elle s'éloigne de la simple gourmandise et s'oriente vers la recherche d'une manière de préparer et servir le thé : un rituel dont, au XVe siècle, les formes sont définitivement fixées par les Maîtres Jukô et Jyôô. Imprégnée d'esprit zen, la cérémonie s'organise selon les principes d'austérité et de dépouillement de cette religion. "


Allez, Joyeuses Fêtes à tous !

[Pied]

[perrot]

J'ai moi aussi l'occasion de participer a des ceremonies du the et a leur enseignement; et en cette qualite je compatis avec toutes les maleureuses jambes qui souffrent comme les miennes... Par contre, je dois reconnaitre qu'une fois la douleur oubliee, et l'impatience evanouie (je suis d'une nature assez impulsive des fois, et pas patiente pour deux sous), on ressent vraiment a la fin de la ceremonie une certaine quietude... un peu comme quand on fait beaucoup de sport, meme creuvee a la fin, on en redemmande... J'apprecie particulierement le macha, et j'ai meme eu la chance de boire le koicha, the 2 fois fois plus fort que le macha, servi generalemement lors de ceremonies importantes. En revanche je deteste les petits gateaux servis juste avant, beaucoup trop sucres a mon gout (meme si cela est fait expres, c'est vraiment trop pour moi)...
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marseillleuuuh

[alucard]

J'ai également eu la chance d'assister à une cérémonie du thé lors de mon court séjour au Japon.
J'ai en fait été convié chez un maître de thé que j'ai rencontré à Colmar en Juillet 2004.
C'était vraiment une expérience enrichissante et très intéressante à vivre, sauf pour mes pauvres jambes évidemment. Il y avait également tout: le jardin, la piece pour préparer la cérémonie, la salle dédiée à la cérémonie avec le Tokonama.

La première fois que j'ai vu une cérémonie du thé, je n'est pas tout de suite percu la beauté de cet art. Je ne dis pas non plus qu'aujourd'hui je la ressent en totalité ni que je la comprends.
Mais je dois dire que ce qui m'a fait ouvrir les yeux, si je puis dire ainsi, c'est de voir plusieurs cérémonies, données par différents maîtres. En fait c'est en voyant avec quelle exactitude les mouvements sont éxécutés que j'ai appris a l'apprécier.
En fait, c'est l'exacte similitude d'une cérémonie à une autre qui m'a éveillé à cet art.

Ce qui me plaît également, c'est que l'on peut se retrouver autour d'un thé pour différentes raisons.
Cela peut être très solennel, silencieux jusqu'à la fin, un temps propice à la méditation.
Cela peut être également l'opportunité d'un partage entre amis, lors de retouvailles par exemple.

J'ai lu le Maître de Thé de Yasushi Inoue, et là on découvre une autre portée de la cérémonie, une portée plus grande et plus noble.
L'image d'une cérémonie du thé que je garde en moi est celle présente au début de Pluie noire, de Shohei Imamura. Silencieuse, solennel, les moindres gestes, transmis de maîtres à élèves depuis des siècles, sont scrutés par les invités, admiratifs. Un calme, la sérennité du moment, puis l'Eclair et son déluge de feu, de hurlement et d'horreur.
C'est cette soudaine brutalité qui donne toute sa beauté à la quiétude de la cérémonie, comme si l'on se coupait du monde le temps et l'espace d'un moment, pour apprécié la paix, avant de retourner à un monde violent à tout les égards.
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Mon blog, Mon voyage
http://tokyo2005.travelblog.fr

[demipoulpe]

[ElieDeLeuze]

La cérémonie du thé offre d'admirer une calligraphie pendant la préparation du thé. Un roulot calligraphié et un arrangement floral de saison, voila souvent la seule décoration. Une calligraphie pour le thé se doit d'être de saison ou évoquer le thème du thé. L'une des formules les plus courantes est la succession des quatre vertus du sadô :
和 - harmonie
敬 - honneur
清 - pureté
寂 - silence
Je n'ai plus de feuilles blanches, j'ai du me resortir le papier ligné, pardonnez-moi:

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J'exige de mon lecteur une certaine intelligence. Il est peu probable que ce soit votre cas, veuillez passer au message suivant. Merci de votre compréhension.