[Fuse]

Je ne sais pas si quelques personnes ont vu le reportage sur ‘Le Japon terre de contrastes’ sur France 3 dans l’émission ‘Des racines et des ailes’.
Sans être aussi caricatural que le reportage sur le phénomène Hikikomori, on frise quand même le beau roman-photo d’un pays partagé entre deux mondes, l’ancien et le nouveau. Pleins de jolies formules mais peu d'informations à mon sens.

Il y a juste quelques remarques ou omissions volontaires qui m’ont quelque peu gêné. Le passage sur les Geisha est très mignon, mais on parle du choix de certaines filles contemporaines de choisir ce métier, libre à elle.
Par contre, on oublie de parler de l’esclavage féminin de l’époque, des véritables rapts d’enfants en bas âge dans les provinces ou de leur vente/location par leurs propres parents. On ne dit pas non plus que rares étaient celles qui dépassaient l’age de 30 ans. Sans faire un portrait noir de cette profession, on peut simplement imaginer que rares sont celles qui s’en sont sorties.
Un peu pareil pour le contraste entre le kimono et les vêtements futuristes que I. Miyake. Effet un peu facile. On aurait pu faire pareil entre des gentilles Bretonnes en costumes et la dernière robe à la mode chez Chanel ou toute autre marque N.F.

Même constat sur la ‘femme libérée’ qui aime les kimono. Libérée certes, mais a quel prix ? Personne ne le dit, c’est peut-être pas intéressant le combat des femmes pour leur indépendance.

Je préfére ne pas en dire plus pour ne pas charger le reportage. Car, enfin, Il n'y a rien de très grave quand même. On a juste rien non plus à apprendre véritablement de ce reportage. Une simple jolie carte postale d’un joli pays où tout est joli et il fait si beau se balader. En même temps, on les regarde un peu comme des animaux, vu qu’ils sont un peu fous et différents de nous qui sommes dits normaux.
De toute façon, je pense que les journalistes sont venu avec une idée en tête qu'il fallait mettre en image coûte que coûte. Ils sont pas venus pour apprendre quelque chose.

Ce n’est pas vraiment ça qui nous fera connaître ce pays ni encore moins le comprendre malheureusement.


A+

Fuse

[roban corpo]

Salut Fuse,

Hier soir, j'avais du monde a diner a la maison, et j'ai donc pris le reportage en cours de route ... En fait a la fin du passage sur les Geisha de Kyoto. (ais-je loupe beaucoup ? ) Je vais devoir attendre qu'il repasse sur TV5 afin de me faire une idee plus juste.

Cependant, ce que j'ai pu voir me paraissait nettement plus interessant que ce reportage sur le Hikikimori d'envoye special.

Certes ce type de document n'est pas diffuse pour nous autres qui connaissont un peu ce pays. Mais, (toujours en parlant du peu que j'en ai vu), il me paraissait interessant pour tous ceux attires par ce pays qu'ils n'ont pas encore visite.
je pense que c'est un bon debut pour ceux-ci, et la mise en evidence d'un pays partage entre l'ancien et le moderne peut etre pourquoi pas un fil conducteur interessant a mettre en lumiere permattant au plus grand nombre de s'interesser a ce pays sans tomber dans les cliches trop souvent affiches par les chaines thematiques specialisees sur les voyages.
(ces derniers font tres fort dans le cliche pour touistes !!).

Je vais arreter la, et attendre bien sagement sa rediffusion et peut etre reprendre la "parole" plus tard sur le sujet
Bien a toi, bien a vous .
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http://lepqn.freehostia.com/

[Rydock]

J'ai pu voir l'émission en entier.
Ne t'inquiète pas Roban corpo, avant le passage sur les Geishas ils ont parlé des moines boudhistes et notamment de la plus grande pagode du japon à Tokyo et l'art de porter le kimono, pas trop long les deux.
C'est le cinquième reportage consacré au japon que je vois et il m'a bien intéressé.
Dans une première partie, ils nous ont donc parler des moines bouddistes, et notamment de la plus grand pagode du japon, qui est aussi je crois laplus grande pagode du monde. J'ai appris qu'elle avait été détruit plusieurs fois à caus de la foudre et qu'a son sommet il y'avait des ossement. On peut notamment voir cette pagode de n'importe ou l'on se trouve à Kyoto.

Dans une deuxième partie, ils ont donc parlé de l'art de se vétir du kimono et j'ai appris des trucs foux comme quoi il fallait plusieurs années de cours pour porter convanablement...

Dans une toisième partie, ils ont parlé des Geisha, et même si ils n'ont surment pas tous dit, j'en ai appris beaucoup sur ce métier dont je ne conaissais rien ! Par exemple, je ne savais pas qu'elles suivaient une formation si dures et qu'elles n'avaient pas le droit de se marrier.

Dans une troisième partie, Ils nous ont montré quelques jardins japonais ils ont parlé de Tokyo, et plus précisément de l'architecture d'un centre comercial qui étaient inspiré d'une maison japonaise traditionelle.

La quatrième partie était consacré à un créateur de mode japonais mais là j'ai un peu zappé...

Bref, j'ai trouvé que cétait un bon petit reportage qui m'en a appris un tout petit peu plus sur les nombreuses traditions qui persistent encore de nos jours au Japon.
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[eve]

L'émission est rediffusée ce soir à 2h20.

[ElieDeLeuze]

[eve]

France 3.

[yuurei]

Fuse << il me semble malvenu de critiquer ( c'est toujours le même refrain ) le droit des femmes en Asie . Car par la même tu critiques directement une culture qui n'est pas la tienne .
C'est un peu comme ceux qui diraient " ils utilisent des baguettes pour manger , c'est trop stupide c'est plus facile avec une fourchette" .

i faut comparer ce qui est comparable , la France et le Japon n'ont pas vraiment la même culture , et donc pas les mêmes traditions , pas les même rites , etc ... etc ...

constamment c'est des remarques de ce genre , ça devient un peu lourd à force .

quoiqu'il en soit , tu penses ce que tu veux hein , je n'annonce pas encore la parole divine

[remuka]

Yuurei >> Cela n'a rien à voir avec la culture, mais avec les droits de l'homme. Si on te dit que dans certains endroits de la planète, l'excision est pratiquée dans la joie et la bonne humeur, et que c'est une pratique culturelle comme une autre qu'il faut respecter, tu me répondras que c'est normal, que nous n'avons pas à juger, que c'est certainement un très bon moyen de réguler la natalité?

<HS>
EDIT: Je vois que ma hardiesse a vite été jugée pour ce qu'elle méritait. Cependant je reste persuadé que si l'on peut accepter des aspects d'une culture comme étant le fruit de millénaires (parfois..) de traditions, si certains aspects de celle-ci s'opposent directement à l'idée qu'on se fait d'une société moderne (au sens humaniste du terme): droit des enfants, condition de la femme (et là je ne parle pas particulièrement du Japon... cf. quand même le livre de Muriel Jolivet, Japonaises, la révolution douce.), homosexualité, liberté de pensée, etc... il ne faut pas hésiter à en parler, voire à les dénoncer. De quel droit? Il est évidemment très facile de se poser en censeurs, il n'empêche qu'en tant qu'individus informés, cultivés, cela me semble plus facile pour nous d'être entendus que pour des populations victimes de ces pratiques.
Le fait d'utiliser des baguettes pour manger ne porte aucunement atteinte à la dignité humaine, alors que celui d'être vendue à 13 ans comme esclave sexuelle... Ne mélangeons pas tout. On pourra répliquer qu'en France, au 19e siècle, la situation des enfants était du même accabit. Certes. Ce n'est pas une raison pour passer ce fait sous silence.
</HS>
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Sucre. | Candyland.jp

[Fuse]

Je suis désolé de m’être mal exprimé. Je vais essayer de clarifier mon discours, j’espère pouvoir y réussir.
Je ne critique pas le droit des femmes en Asie, ‘Yuurei’. Mais, simplement une omission du reportage sur la liberté des femmes qu’il présentait. La voix off racontait, si je m’en souviens bien que la jeune femme qui aimait les kimono « était libérée » et faisait un peu ce qu’elle voulait. De cette idée, on pouvait croire que les femmes vivaient comme en France dans un univers égalitaire (même si en France le terme est assez utopique) et qu’elle n’avait aucun souci à le faire.
Cette idée est archifausse, j’en suis désolé d’ailleurs. Je pourrais te sortir des témoignages de 10zaines de copines ‘libérées’ qui ne trouvent pas d’hommes assez libres les accepter telles qu’elles sont. À chaque fois, a un moment ou un autre, ion leur demande de stopper leur vie active pour rester à la maison quand les enfants vont arriver. Je ne souhaite pas pour autant mettre tout le monde dans le même panier. Des hommes modernes existent, mais encore en minorité.
Je trouvais donc un peu ennuyeux de passer sous silence le combat de ces femmes qui se sentent elles-mêmes sacrifiées au célibat pour que les générations suivantes puissent avoir le choix de leur liberté. Je suis désolé de ne pas avoir réussi à expliquer cette idée. J’espère l’avoir bien fait cette fois-ci


Pour autant, si on me demande mon avis personnel sur la question, je peux me permettre de répondre. Avant de juger, il faut comprendre, nous sommes tout à fait d’accord. Mais, comprendre ne veut pas dire accepter (je peux comprendre la montée du nazisme en Allemagne durant mes études d’histoire, mais on ne demande surtout pas de l’accepter, bien au contraire).
Il en est de même pour la condition des femmes en Asie. Du point de vue historique ou sociologique, leur statut s’est profondément modifié au cours des époques. Sans avoir les dates précises, malheureusement (j’en suis désolé, mais je n’ai qu’une très petite tête et dois sans cesse faire appel à des ouvrages pour me rassurer) elles ont connues des époques d’égalité en Chine comme au Japon. Leur statut d’infériorité n’est en rien une continuité, mais surtout une tradition du moment qui peut donc évoluer.

Je suis encore désolé d’avoir provoqué une certaine tension aussi, ce n’était nullement mon intention. Je voulais simplement essayer de montrer que le reportage passait sous silence de très nombreux aspects des images qu’il voulait montrer et oublier très rapidement aussi le pillage des Occidentaux (Guimet compris malgré ce qu’on en dit) au Japon.

Désolé encore.

À+

Fuse

[yuurei]

oui désolé également , car souvent je m'emporte quelque peu quand un occidentaux critique un tant soit peu la culture japonaise en jugeant sur les faits et gestes d'un peuple différent .

mais sans rancunes