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Essai littéraire sur le Japon

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Shiseido
1ere Dan
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Inscrit le: 20 Déc 2003
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MessagePosté le: 11 Aoû 2004 23:36    Sujet du message: Essai littéraire sur le Japon

 Note du Post : 5   Nombre d'avis : 4
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Bonjour,

J'ai écrit il y des mois, pour mon plaisir et à l'occasion d'un concours de jeunes écrivains, une petite nouvelle sur le Japon, ou tout du moins sur quelques rêves abstraits sur le Japon. J'ai fait lire ce texte il y a quelques temps à deux membres de ce forum, et chacun m'a graicieusement donné son avis. J'ai maintenant reçu la réponse du concours en question, qui m'a envoyé une critique très positive de mon travail, ne reprochant qu'un détail que je considère comme mineur (à savoir que le mot poésie revient souvent... ce serait même un éloge !). C'était la première fois que je participais à ce concours, je n'ai pas été primé (5 textes primés sur environ 800 je crois) mais en suis très satisfait, et retenterais l'années prochaine. Je me retrouve donc avec un texte sans destin (je ne pense pas l'exploiter un jour "commercialement" s'il m'arrivait le bonheur de publier un jour un recueil de nouvelles), que je ne souhaite pas voir stagner dans mes archives, alors je me propose de l'offrir publiquement à ForumJapon. Je ne cherche pas l'éloge, simplement je serais intéressé de terminer la "carrière" de ce texte ainsi et de recevoir de nouveaux avis sur ce travail si cela était possible. Merci beaucoup de votre attention et de votre respect envers ce texte, qui même s'il n'est vraiment pas exemplaire a je pense le mérite d'exister.

Note : Le problème de rubrique se posait. Je n'avais ni les portes ouvertes sur Discussion Libre (en raison de la motion "tout ce qui n'est pas en rapport avec le Japon"), ni l'opportunité de mettre ce texte en Petite Annonce puisque je ne cherche rien, ni le narcissisme de mettre ce travail dans la rubrique "Littérature du Japon", mon texte aurait sûrement été extrêmement gêné de cotoyer, même avec la plus grande des modesties, Mishima et Kawabata...

Shiseido

Reiko, nuage de lait

            L’herbe dorée bougeait au rythme d’un vent sourd, submergé dans les abysses de cette nuit d’encre. Seul l’Or résistait aux ténèbres d’ébène, absorbant progressivement forêts, rivières, montagnes et villes. Toute la planète devenait d’or. Reiko s’imaginait cela en examinant le dessin doré, minutieusement peint, sur la superbe boîte en laque japonaise qui se trouvait devant ses yeux. Elle vivait à Kyôto, longtemps capitale Impériale, cité des arts et de la tradition. Une ville à la douceur féminine.
            Reiko embaumait et apaisait l’air illuminé par le soleil du matin. Elle venait juste de se réveiller, et, reposant sur sa couverture, elle observait avec passion le jardin d’hiver. Soudain, Hiroshi, son frère, fit irruption dans sa chambre. Probablement pour la réveiller. Avant de parler, il plongea son regard dans les yeux de sa soeur. Ses prunelles limpides étaient noires comme de l’obsidienne, et Reiko lui parut d’une indicible beauté. Lorsque qu’elle était jeune, son père disait à son propos que ce n’était qu’un petit bourgeon, mais que dans quelques années, il commencerait à lentement déplier ses pétales, jusqu’à devenir une grande fleur blanche et pure. Ces quelques années s’étaient écoulées, et elle était devenue cette fleur pure et délicate sur laquelle il fallait veiller avec la plus grande attention. Finalement, ce qui venait de se dérouler pouvait se passer de mots, alors il ne dit rien, et s’excusa de l’avoir dérangée. Il s’inclina. Elle sourit.
            Quelques minutes plus tard, Reiko, légèrement habillée, entra dans une pièce que l’on appellerait salon en Occident. Là, était assis Junichirô, son grand-père. Fin lettré, spécialiste en littérature française et amoureux de la poésie, il finissait ses jours paisiblement aux côtés des siens, composant de courts poèmes à longueur de journée. Alors qu’elle traversait la pièce, ils échangèrent un regard, puis un sourire. Il trouvait à son sourire la grâce d’une fleur qui s’épanouit, et s’empressa de transformer ce sourire en poème. Elle fit délicatement glisser la cloison coulissante en sortant de la pièce. Reiko pénétra alors dans un couloir, qui la mena jusqu’à l’entrée du jardin. Là, elle s’habilla plus chaudement, et entreprit une courte promenade matinale. L’air était frais et pur, et une petite bruine hivernale recouvrait d’une blancheur fine, presque céleste, la végétation. Alors qu’elle marchait, une volée d’oiseaux blancs vint s’abattre près d’elle. Reiko s’immobilisa quelques instants. Puis elle reprit sa marche, et les oiseaux prirent leur vol. Tout à coup, Reiko se remémora le déroulement de la nuit précédente. Une nuit qui ne sombrera jamais dans l’oubli.
            Alors que la nuit allumait ses premières étoiles, elle avait vu avant de s’endormir la mer comme dans un rêve éveillé. La mer d’hiver, si proche du soleil et couverte d’un brouillard léger, lui parut étonnamment printanière. Elle glissa dans le monde des rêves après avoir vu cette image. Quelques temps après, alors qu’elle dormait profondément, elle avait sentit comme une main lui caressant l’épaule. Le contact de cette main sur sa peau était agréable et léger, doux et tendre… Elle ouvrit lentement ses yeux. Dans le flou, elle aperçut Hiroshi, qui voulait apparemment lui parler. Sa main était posée sur sa peau douce comme du miel. Il pleuvait, dehors. Son frère lui dit de l’accompagner dans un voyage extraordinaire, un voyage d’une nuit, où elle verrait toute la poésie du Japon. Bien que ne comprenant pas tout ce qu’il lui disait, elle accepta la proposition de son frère. Une fois prêts, ils sortirent tous deux de la maison. L’averse se calma. La lune parut. La nuit d’hiver, baignée de pluie, s’étendait claire et diaphane.
            Habitants les alentours de la ville, ils se devaient de marcher un peu avant d’atteindre le cœur de Kyôto. Une occasion pour Reiko d’observer un nouveau monde, celui de la nature nocturne, qui lui était jusqu’alors totalement étranger. Une sensation calme et apaisante, dégagée par la végétation  plongée dans l’obscurité, parcourait tout son corps. Cette atmosphère lui parut aussi impalpable que poétique. Le bruit des insectes, couplé à celui du vent, bougeait, la caressait, puis repartait, et tout ce qui l’entourait paraissait obéir à un va-et-vient permanent entre le rêve et la réalité. On y entendait la pluie glacée qui tombait des branches d’arbres. Reiko et Hiroshi marchaient paisiblement. Lui, restait muet, c’était sa lanterne, alors qu’elle semblait perdue dans cette nature aux couleurs oscillants entre noir et vert émeraude. Elle prit son bras et s’approcha de lui, voulant sentir la présence de son frère. Le jeune homme regarda avec admiration cet instant de vie, comme saisi au vol. Reiko était somptueusement habillée, avec un majestueux kimono, le vêtement japonais traditionnel, de soie rouge, soutenu par un important obi, ceinture large nouée sur le dos, argenté et richement décoré. Son chignon était haut, lissé et enduit d’huile de camélia. Quand à lui, Hiroshi revêtait un ensemble noir du plus bel effet, et ses cheveux étaient coiffés avec un raffinement tout japonais. Les couleurs rouge et noir se fondaient harmonieusement dans le paysage délicieusement poétique qui les entourait…
            Enfin, ils embrassèrent du regard la ville, au loin, qui semblait baigner dans la rosée nocturne. Quelques minutes plus tard, un pont d’un rouge aussi sensuel que violent se faisait l’intermédiaire entre les alentours de la ville et Kyôto. L’eau tiède en dessous coulait paisiblement, et les reflets de lumières dans l’eau enthousiasmaient Reiko. Elle respira alors avec plaisir l’air agréablement naturel qui entourait le pont, et ferma les yeux quelques instants, en marchant, pour mieux voir le vide. Elle voulait ressentir plus que voir ce vide obsédant, cette idée de Néant ajoutée à celles de la jouissance et de la fusion de l’âme individuelle et de l’âme collective… Puis elle les rouvrit, et tout ce qui entourait la jeune fille ne sembla que plus beau. Elle se retourna, pour voir une dernière fois ce pont, et c’est le reflet de la lune dans l’eau qui attira ses petits yeux noirs brillants d’un éclat de jais, fenêtres ouvertes sur l’éternel. C’est à ce moment là qu’elle comprit que la beauté était aussi vive qu’éphémère… et elle continua à marcher, comme happée vers l’infini…
            Plus que quelques mètres les séparaient du sein de la ville, et une lumière douce commença à flotter dans l’air. Près d’elle, sur la droite, Reiko aperçut un petit court d’eau. Telles des fleurs de coton, les vagues très fines, dressées au vent, s’écoulaient en un flot rapide. Non loin de là, un homme jouait de la flûte de bambou. Leur parcours les menait enfin sur une longue allée très animée. Derrière les cloisons de papier, on entendait des rires de femmes. Un jeune moine voyageur passait, un haut chapeau vissé sur la tête, le regard chaleureux. Il sourit aux deux jeunes gens. Le regard du moine s’arrêta ensuite sur une séduisante jeune femme, séraphique beauté à la démarche aérienne, qui avançait, un carré d’étoffe sous le bras. Quelques passants regardaient avec admiration un jeune comédien, qui, au milieu de la foule, se mettait en scène avec humour et désinvolture. La grande allée donnait sur de très nombreuses ruelles, dont certaines semblaient rivaliser d’animation avec celle-ci. La jeune fille sentit une odeur agréable s’échapper de l’entrée d’un restaurant alors que deux hommes en sortaient. En pleine effervescence, la ville étendait ses charmes. À Kyôto, le temps semblait ne plus exister. La ville n’était que lumière, beauté et plaisir. Le regard de Reiko voguait entre les lanternes de papier, les ombrelles déployées et les ombres fugitives. Elle admirait au détour d’un regard la légèreté et la grâce de l’architecture japonaise. L’agitation des rues, l’étonnante chaleur de la nuit, l’enthousiasme et l’excitation des habitants ou encore l’intensité de sa rencontre avec l’activité nocturne de sa ville natale provoquaient chez elle un sentiment d’enivrement, d’emballement, d’extase. Une surabondance de vie touchait son cœur enflammé, alors que sa passion était au plus haut point de véhémence. Ruissellement de splendeur. Exaltation naturelle d’une âme poétique à la recherche d’un rêve sublime et tendre, l’amour de Reiko pour cette ville était sans cesse grandissant, et jamais rassasié. Un souffle céleste caressait ses cheveux soyeux — d’un noir luisant — au moment même où elle pensait que jamais elle n’avait si ardemment désiré de vivre.
            Plongée dans ce paradis d’hiver, Reiko y voguait comme dans un rêve. Sa joie de vivre, jaillissant de quelque endroit secret au plus profond d’elle, transfigurait son visage resplendissant. Beauté mystérieuse et irréelle, la jeune fille planait sur cette nuit éthylique et obscure, illuminée d’étoiles à la blancheur de perles. A l’ombre des fleurs blanches, elle en vint à perdre tout contact physique avec le monde extérieur.
            Porté sur un nuage flottant vers l’infini, léger comme un rayon du soleil couchant, ses émotions en étaient arrivées à un tel degré de sensibilité frémissante que son corps s’évanouit, le visage souriant amoureusement en direction de son frère.
            A la manière d’une goutte de lait tombant dans un bol de thé chaud, elle venait de changer la couleur de la nuit...
_________________
« La manière dont l’écrivain choisit ses mots démontre à quelle subtilité, à quel degré de sensibilité frémissante peut atteindre la langue japonaise ; son style sans pareil est capable, avec une promptitude infaillible, d’aller droit au cœur d’un sujet pour en exprimer la substance – qu’il s’agisse de l’innocence d’une très jeune fille ou de l’effrayante misanthropie du grand âge. » (Mishima à propos de Kawabata)


Dernière édition par Shiseido le 12 Aoû 2004 12:58; édité 1 fois
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Gael
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MessagePosté le: 12 Aoû 2004 11:07    Sujet du message:

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Bonjour Shiseido,

J'ai lu ton texte et je l'ai trouvé très agréable à lire, bien rythmé et pas trop lourd, donc facile à digérer.
J'ai parfois eu l'impression qu'il y avait un trop-plein de bonheur et de circonstances exceptionnelles, il n'en reste pas moins intéressant et appréciable dans sa lecture.
Une petite remarque cependant : je trouve que dans ce passage...
Shiseido, début de l'essai a écrit:
L’herbe dorée bougeait au rythme d’un vent sourd, submergé dans les abysses de cette nuit d’encre. Seul l’Or résistait aux ténèbres d’ébène, absorbant progressivement forêts, rivières, montagnes et villes. Toute la planète devenait d’or. Reiko s’imaginait cela en examinant le dessin doré[...]

...tu utilises beaucoup le champ lexical de l'or. Mais c'est bien pour trouver quelque chose !

En tout cas bravo pour cet essai, et mes félicitations pour ta maîtrise de la plume. Bon courage pour l'avenir !

Amicalement.
_________________
• Kanpai Voyage au Japon
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Shiseido
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MessagePosté le: 16 Aoû 2004 15:22    Sujet du message: Reiko, mon amour platonique

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Bonjour Gael,

Je te remercie sincèrement, puisque tu es le seul à t'avoir donné la peine de donner ton avis.

Je suis plutôt d'accord avec toi au sujet du "trop-plein" de bonheur, simplement je crois que cela a découlé de mon état d'esprit au moment où j'ai rédigé ce textes. Ma vie d'alors avait en effet une bonne dose de "circonstances exceptionnelles", et, avec une histoire qui s'est écrite au fil de mon inspiration (sans aucune base scénaristique particulière), cela s'est concrétisé un peu "malgré moi" dans mon texte. J'ai écris depuis une autre nouvelle, très différente ainsi que très longue, nommée Nozomi, sourire glacé, et qui était au contraire plutôt pessimiste... Juste une parenthèse : Au sujet de cette structure de titre "Nom de l'héroïne ; mot raffiné", je l'utilise afin de, pour des nouvelles antérieures et dans quelques temps, pouvoir bâtir un recueil sur ce thème et finir ce recueil par une pièce de Théâtre regroupant toutes ces héroïnes...

Au sujet de ta judicieuse remarque sur la leitmotiv de l'idée d'or au début du texte, je dois te dire que j'en ai été conscient au moment de la rédaction, et d'autres personnes m'avaient fait remarquer ce détail quand mon texte n'était pas encore finalisé. Je laissé cette répétition, volontairement (d'ailleurs la critique du Prix du jeune écrivain ne l'a pas mentionné), voulant absolument faire passer cette idée et ne trouvant pas d'alternative qui me convenait au rayon des synonymes. C'est donc une imperfection volontaire. Mais encore une fois, c'était bien vu.

Voici un extrait de la critique que j'ai reçu : L'atmosphère se veut très suggestive et poétique. Reiko, jeune fille sortie d'une belle estampe, se promène avec son frère dans la ville jusqu'à se fondre dans les nuages.
Le début est assez réussi : "Alors qu'elle traversait la pièce, ils échangèrent un regard, puis un sourire. Il trouvait à son sourire la grâce d'une fleur qui s'épanouit et s'empressa de transformer ce sourir en poème."
La volonté poétique est parfois trop affirmée, et rend le texte joli mais trop lisse, et risque d'être un peu douceureux. Le mot poésie revient souvent : "toute la poésie du Japon", "exaltation d'une âme poétique".
L'écriture est de qualité, mais le personnage de Reiko et de son frère mériteraient un peu plus de présence, ce qui permettrait d'accentuer l'effet de surprise de dissolution de Reiko dans l'espace.


Ce que je trouve intéressant, dans cet extrait, c'est que les personnes qui ont jugés mon texte ont compris la fin. La fin est plutôt ambigüe et richement symbolique, certains lecteurs n'y ont ainsi rien vu... Elle est très courte, et c'est pour moi la plus belle chose que j'ai réussi à faire avec ce texte. J'ai mis beaucoup de temps avant de parvenir à écrire ce dont je rêvais pour cette fin...

Merci beaucoup pour tes encouragement et ta critique, cela ne me fait pas regretter d'avoir "publié" cette nouvelle sur ForumJapon.

Amicalement,

Shiseido
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zooglub
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MessagePosté le: 18 Aoû 2004 11:26    Sujet du message:

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bon ben cher shisheido !!
j'ai beaucoup de critique a formuler, mais beaucoup !!!
mais toute constructive ne t'inquiete pas !!!


A une critique generale:
j'aime bien mais bon ca fait trop "entendu", trop convenu, trop "normale", deux ton ecriture ne correspond pas a ton recit, trop emphatique pour un essai que tu veux auqarelle !!!!



" L’herbe dorée bougeait au rythme d’un vent sourd, submergé dans les abysses de cette nuit d’encre. Seul l’Or résistait aux ténèbres d’ébène, absorbant progressivement forêts, rivières, montagnes et villes. Toute la planète devenait d’or
"
outre le fait que tu utilises trop, il est vrai, le mot or ou ses derives, je trouve que les images que tu utilises pour ta description sont trop brutale trop "convenu", manque de subtilite, de raffinement. les adjectifs utilises sont trop "fort". Si l'on note tout de suite l'intention de vouloir faire dans la description poetique, on se sent mal a l'aise face la maldresse de la forme. "submergé", "abysses", "nuit d’encre". "ténèbres d’ébène", ect...
je trouves les images peu recherche, pas suffisemment sophistique !!

comprends tu ce que je veux dire ?

"Reiko embaumait et apaisait l’air illuminé par le soleil du matin"
alors la !!
cette phrase parait totalement ridicule. Elle donne l'impression que tu veux forcer le trait poetique de ton recit. Genre :"ATTENTION JE VEUX FAIRE UN TRUC POETIQUE". de plus elle est fort maladroitement formule. Comme precedemment l'utilsation d'un adjectif trop fort "illuminé", rend encore d'avantage ta phrase a la limite de la caricature.

bon une derniere fois pour bien me faire comprendre et c'est fini:
"elle observait avec passion le jardin d’hiver"
crois tu que le mot passion ne vient pas brise le calme que tu essaye d'instaurer ....


bon je finirai par la critique de ce que je ressent comme etant la pire des choses: la phrase qui tue tout:
"Finalement, ce qui venait de se dérouler pouvait se passer de mots, alors il ne dit rien, et s’excusa de l’avoir dérangée".
yo tu pouvais vraiment pas trouver autre chose ?
tu fouts tout en l'aire la !!!

bon alors now les phrase que je considere comme adherant parfaitment a ton recit, et a l'objectif recherche !!:
" Ces quelques années s’étaient écoulées, et elle était devenue cette fleur pure et délicate sur laquelle il fallait veiller avec la plus grande attention", la metaphore est basique, et par consequent perd de son charme, en revanche la phrase est bien rhytme et est tres delicate ( Smile ) dans sa formulation.

en gros je te dis la meme choses que les critiques que tu as recu, mais en vachement plus fort quoi!! et en vachement plus preci quoi, il y aussi la repise parfois de mot qui ont des sons similaires a tres preu d'intervalle, ca irrite la lecture.

voila a part ca je pense que ces crtiques qui sont les critiques majeurs, peuvent etre aisement corrige, donc...
bonne chance pour le future.

sinon faudrait demander a den de t'aider.

a un detail:si il est toujours facile d'etre un critique de qualite il est tres diffcile d'etre un ecrivain potable Very Happy

ca c'est pour t'encourager :d

voila tu me connais mes critiques sont les plus valables du monde vu qu'a part moi personne ne vault le coup, donc vazy.
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