En même temps, je suis pas certain que les motivation des occidentaux à venir bosser au Japon soient comparables à celles des voisins asiatiques, chinois en tête. C'est clair qu'il doit y avoir peu de français qui partent au Japon pour pas crever de faim chez eux... _________________ I'm so gifted at findin' what I don't like the most
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Excepté pour ceux dont l'activité est directement en lien avec le Japon, le travail est très souvent un moyen et non une fin.
Tu peux aller aux USA car tu pense que tu seras plus vite reconnu si tu bosses bien, en Allemagne car tu y trouveras une organisation plus carrée, mais j'ai jamais entendu personne se dire: "YES ! Vais aller bosser au Japon pour me taper des horaires à rallonge juste pour faire bien, des réunions total useless et des sorties grosses miurges imposées avec mes collègues pour faire qu'on est trop une bande de hooligans alors qu'en vrai on se déteste "
Sauf cas spécifique, le Japon n'est pas beaucoup plus dynamique que l'Europe en termes de marché de l'emploi et n'offre pas à priori de carrières plus intéressantes. L'installation au Japon est donc beaucoup plus un choix de vie qu'un choix purement professionnel.
Merci.
Et précisément, ce choix de vie se base sur quels critères? Un conjoint entre autres,un pays riche d'histoire? La cuisine? Les relations humaines en dehors du travail?
Tu peux aller aux USA car tu pense que tu seras plus vite reconnu si tu bosses bien, en Allemagne car tu y trouveras une organisation plus carrée, mais j'ai jamais entendu personne se dire: "YES ! Vais aller bosser au Japon pour me taper des horaires à rallonge juste pour faire bien, des réunions total useless et des sorties grosses miurges imposées avec mes collègues pour faire qu'on est trop une bande de hooligans alors qu'en vrai on se déteste "
Je me serais jamais dit ça maintenant, mais maintenant, clairement la qualité de vie est un gros plus pour vivre (rester) au Japon :
- Le pays est bien organisé (transports, administration...)
- Faible criminalité, peu de violences aux personnes (important pour les femmes)
- Aspect "pratique" énorme : transports pratiques, magasins ouverts 7J/7 dans les grandes villes, beaucoup de services 24h/24, magasins 'discount' nombreux...
- Qualité du service, politesse et savoir-vivre... (bien sûr il y a des exceptions)
Etc.
Pour les nomikai et co, c'est le cliché mais franchement, vous en connaissez beaucoup des étrangers au Japon qui ont ce genre de rythme de vie professionnelle ?
Pour les nomikai et co, c'est le cliché mais franchement, vous en connaissez beaucoup des étrangers au Japon qui ont ce genre de rythme de vie professionnelle ?
Honnêtement, j'en connais. Nomikai réguliers (bon, pas tous les jours hein !), plus de temps un temps une journée sportive ou BBQ le samedi.
Je pense que ça dépend beaucoup du type de boite / management, et du nombre d'étrangers dans la boite. J'ai le sentiment que c'est plus difficile d'y échapper dans une boite avec management typiquement japonais et peu d'employés étrangers. _________________ I'm so gifted at findin' what I don't like the most
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Pour les nomikai, les étrangers y échappent certes plus que les japonais, pour autant c'est loin d'être inexistant. J'en ai moi-même eu plusieurs et ai connu pas mal d'autres étrangers qui en avaient aussi: cela dépend du mode de management de la boîte mais aussi du secteur, en business pur c'est quand même pas si simple d'y échapper, gaijin ou pas gaijin (sans compter que certaines petites boîtes adoooooorent sortir leur gaijin de service). Si on bosse dans l'enseignement, c'est sans doute différent.
Après c'était un exemple parmi d'autres, pour montrer que le monde du travail japonais n'est à priori pas tellement plus épanouissant qu'en Europe- le sujet initial semblait centré sur le travail, après si on parle de la qualité de vie c'est autre chose. Mais je n'ai jamais entendu personne me dire qu'il allait au Japon pour les opportunités professionnelles (à part les profils vraiment spécialisés), beaucoup plus qu'ils souhaitaient vivre au Japon et pour cela se trouver un travail sur place (=moyen de subsistance, pour beaucoup d'entre eux j'avais bien l'impression qu'enseigner le français ou vider des truites c'était du kif- je pousse un peu bien sur)
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