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Retourner étudier dans le secteur de l'énergie

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CBarent
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Inscrit le: 25 Mar 2012
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MessagePosté le: 04 Juil 2015 20:16    Sujet du message: Retourner étudier dans le secteur de l'énergie

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Bonjour à tous,

Je m'adresse à la communauté de ce forum que j'ai déjà parcouru à plusieurs reprises, pour vous soumettre (pour avis, bonnes idées, etc) un projet que je monte en ce moment : reprendre des études au niveau Master / Doctorat au Japon dans le secteur de l'énergie.

Les débouchés à terme seraient dans ce secteur la recherche (si concluant lors de l'expérience), la modélisation / prospective en entreprise au Japon ou en France, relations bilatérales entre ces deux pays, ou le déploiement des techniques apprises dans un secteur connexe (transport, big data, etc).


********************************************
Dans les grandes lignes (mon brouillon faisait 3 pages Smile ),


J'ai un diplôme d'ingé de l'Ecole des Mines de Paris (dont la traduction en anglais est Master Degree in Science & Executive Engineering) et travaille depuis 4 ans dans une grande entreprise du secteur de l'énergie (d'abord en Allemagne, maintenant en France). Dans cette entreprise j'ai à la fois pu m'intéresser aux secteurs des énergies renouvelables et nucléaires (non, ce n'est pas EDF !). Je n'indique pas le nom de ma boîte mais elle fait souvent l'actualité, et affiche des pertes abyssales (pour les curieux) : bref, un plan de départ volontaire s'annonce et un volet formation existe, sur lequel je me penche.

J'ai travaillé comme analyste marketing (focalisé plus sur les politiques énergétiques, étude de marché et de la concurrence, pricing de produits et coût de l'électricité ; pas tellement en marketing orienté produit ou événementiel. J'ai participé à quelques montages d'événements clients mais d'assez loin).

J'aime bien mon secteur, je suis encore jeune (26 ans), j'ai tâté de l'expérience en entreprise, j'ai étudié le japonais et aime le pays (N4 obtenu, N3 planifié cette année, 3 séjours d'un mois au Japon. J'ai débuté en école, ait repris plus tard en cours du soir à l'Inalco et puis en autonome). Je suis bien plus attiré par l'impressionnante réussite économique et technique du Japon que par la culture anime).

Je souhaite m'orienter à terme dans le secteur du demand management de l'électricité (soit la gestion, modélisation de l'adéquation production versus fourniture d'électricité) ou dans le déploiement des smart meters (compteurs électriques intelligents type Linky d'ERDF en France).

Etant en veille active d'emploi et ayant décrypté les compétences requises des offres, une bascule me paraît tout à fait réaliste mais souhaite aller plus loin dans le développement de compétences techniques et spécifiques (type optimisation et modélisation du réseau de distribution, techniques d'analyse technico-économiques de déploiement d'une technologie, codes de calcul...). A tout dire, dans mon entreprise, une règle de 3 et un Excel est hélas le maximum employé pour les analyses économiques : rien ne passe les firewalls et permissions systèmes des ordis. Dès que je fais du VBA je perds tout le monde, et j'ai appris le grand principe du "tout le monde a besoin de comprendre, donc mettons nous au plus bas niveau."Rolling Eyes

A cette fin, et comme je sais que le mix énergétique japonais est en profond remaniement à l'aune du post-Fukushima, beaucoup d'opportunités favoriseront l'emploi dans ce secteur : libéralisation programmée du marché électrique, méga-projet de déploiement de smart meters par TEPCO sous la houlette de Toshiba pour équiper l'aire urbaine de Tokyo, redémarrage des réacteurs nucléaires, développement des énergies renouvelables (éoliennes en mer, biomasse). Pour se faire une idée cette présentation du METI donne un très bon panorama en anglais :
http://www.meti.go.jp/english/report/downloadfiles/2014_outline.pdf

Je souhaite donc allier maîtrise à niveau professionnel d'une langue, affinage des compétences dans ce secteur à travers une reprise d'étude en université japonaise, au niveau Master ou Doctorat. Ce dernier point n'est pas tranché, étant donné que j'avais été attiré par une thèse en école, qu'on me dit souvent en entreprise que je suis un peu chercheur (le fameux "pas assez tourné terrain"). Mais les débouchés et le temps à consacrer sont autres que niveau Master.



J'ai repéré au moins 3 programmes intéressants :

A. TokyoTech : International graduate Program dans la Decision Science & Technology – Interdisciplinary Science and Engineering
o http://www.titech.ac.jp/english/graduate_school/index.html
o Encore plus précisément ici : http://www.soc.titech.ac.jp/info/english/graduate_course/detail_67.html

B. Waseda : Graduate School of Environment and Energy Engineering
o http://www.waseda.jp/weee/english/labo/index.html


C. Kyoto Daigaku : Graduate School of Energy science
o http://www.energy.kyoto-u.ac.jp/english/professional/socio.html

En connaissez vous d'autres, ou bien connaissez-vous déjà ces formations ?

Je cherche une formation a priori en anglais (aucun soucis, j'ai un TOEIC à 970/985, un C2 validé, 4 mois de stage en Inde... Il faudra juste probablement repasser ces tests si un waiver n'est pas possible). Une formation axée avec un mélange d'économétrie, économie, à dimension de réflexion sociétale mais avec aussi des sciences. Je préfère partir sur une formation directement avec une université japonaise et pas avec une française (plus direct, plus rapide, plus de temps sur place) mais reste ouvert à des voies débutants en France. Mes études aux Mines ont montré des résultats irréguliers (du très haut et du très bas dans tous les domaines) dont je suis conscient - mais je suis en gros dans les 60 % de la (micro) promo. De plus je me présente fort de mon expérience professionnelle. (par contre lorsque je vais devoir traduire mes bulletins de prépas, je vais devoir faire preuve de pédagogie pour expliquer que 12eme sur 47 avec 8/20 en math dans une classe où 3 sont allés au corps des Mines, 3 à Ulm un wagon aux Mines de Paris, un RER à Centrale Paris, un TGV à l'X c'est pas rien Razz ).

Enfin, je dispose de quoi financer sans soucis 2 ans (sur fonds propres économisés ces dernières années, éventuellement sur prêts, sur le plan de départ). Je vous épargne mes simulations Excel. Mais si je décroche une bourse ou un Teaching Research Assistant, ce serait d'autant mieux - toutefois ce serait à décrocher sans statut étudiant au préalable. L'horizon visée de début des cours est avril ou octobre 2016.


Est-ce que ce projet vous semble solide et réaliste Question


*********************
A titre personnel, j'ai eu l'exemple de la fille japonaise de la famille d'accueil chez qui j'avais logé à Shiki (Saitama-ken) que ma famille a hébergée lors de sa reprise d'étude en France. Elle est venue sans parler un mot de français, peu d'anglais, un diplôme d'agronomie, quelque temps en entreprise, pour basculer sur une formation en couture et stylisme qu'elle achève en ayant un français oral très fluide.


En vous remerciant pour votre attention si vous êtes arrivés jusqu'à ce moment de ma prose. Wink



Notes :
J'ai parcouru le fil Etudes au Japon qui fut instructif avec des situations variées.
Je peux détailler certains points, voire par MP si cela est plus aisé.
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eve
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MessagePosté le: 05 Juil 2015 04:40    Sujet du message:

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Je ne connais rien à ce domaine, mais au final tu veux travailler au Japon ? Dans ce cas, je pense que perfectionner ton japonais est le plus important.

D'une manière générale, Waseda et Kyoto sont très cotées, et je ne connais pas la 3e université citée...
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CBarent
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Messages: 7
Points: 51

MessagePosté le: 05 Juil 2015 22:19    Sujet du message:

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Oui, je confirme, je souhaite bien travailler au Japon.
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Max
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Pays, Ville: Setagaya

MessagePosté le: 07 Juil 2015 21:18    Sujet du message:

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Le premier point, comme l'a indiqué Eve, avant tout, surtout que tu es déjà sorti du système scolaire, est la langue qui devra être maitrisée si tu souhaites travailler dans un domaine aussi critique que l'énergie au Japon.

Je le sais que bien puisque même étant plutôt expert dans mon domaine dans l'autre entreprise de l'énergie en A. qui défraie la chronique en ce moment, les portes sont fermées puisqu'incompétent en japonais et ceci même en internal opportunities.

Quelles seraient les débouchées et les entreprises associées? C'est ca que je n'ai pas bien compris. MHI ou autres Toshiba? Ou bien un organisme gouvernemental?

Max
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CBarent
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Inscrit le: 25 Mar 2012
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MessagePosté le: 08 Juil 2015 22:30    Sujet du message:

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L'étude des débouchés est en effet à bien clarifier. Je dois encore faire la part des choses entre des instituts gouvernementaux ou de recherche (dont je ne connais pas l'ouverture potentielle aux étrangers), ou de l'entreprise privée. Pour être éligible au plan de départ, il y a un projet professionnel qui sera à expliciter. Une formation purement axée sur la maîtrise de la langue le sera peut-être. Pour l'instant j'ai mentionné plutôt dans mon message l'optique du "faire d'une pierre deux coups" soit apprentissage de la langue & de compétences supplémentaires, ce qui peut constituer plusieurs fronts à mener.


Au niveau des entreprises cibles, du côté des équipementiers j'ai placé dans la catégorie des identifiés ceux cités (soit Toshiba et Mitsubishi Heavy Industries). Ce sont pour moi les plus connus mais je regarde en ce moment le tissu industriel des équipementiers de rang 2, etc. Qu'on ne connaît pas encore bien quand on est pas sur place en effet, mais il y a des ressources exploitables via les études de marché et fournisseurs en interne.

En outre, j'ai échangé avec un ami japonais salarié depuis longtemps dans un équipementier (médical) et il m'a invité à regarder aussi du côté des électriciens (Chubu Epco, etc). Voire leur proposer un projet formation & recrutement (type l'entreprise propose de recruter directement sur un poste, couplé à une formation en langue japonaise qui y est associée).

Troisième piste dont ma vue est assez sommaire pour le moment, il y a aussi comme débouchés possibles les sogo shosha : Sojitz, Marubeni, Mitsui... Le travail de pure activité commerciale / marketing, associé à des thématiques industrielles comme l'énergie, dans des projets liés à de l'export du Japon vers la France, est une voie possible (proche du type de travail que je réalise actuellement). Il y a aussi certaines sociétés de conseil qui travaillent sur ce créneau (JITEX. Une offre de VIE de cette entreprise récemment est récemment tombée dans mes alertes et proposait quelque chose d'intéressant. Maintenant l'opportunité de faire un VIE...).


Enfin, du côté des institutions gouvernementales & recherches, je reste encore à une vue sommaire. J'essaie de remonter les pistes via les publications de laboratoires ou de centres de recherches associés - cela permet aussi d'évaluer le dynamisme et les thèmes de formations & recherche. Ou bien une autre façon de remonter des pistes passe par l'analyse des présentations d'intervenants dans des conférences et ensuite regarder l'institution derrière (on récupère un très grand nombre de présentations de ce type dans mon service). Mais je n'ai pas encore de panorama.


Les internal opportunities, j'y ai songé. En fait c'était déjà dans cette optique que j'ai rejoint mon service il y a deux ans. Tant qu'il n'y a pas redémarrage des réacteurs japonais (Sendai 1 & 2 étant les premiers sur la liste), il n'y avait rien. Maintenant cela va peut-être se rouvrir mais je ne compte vraiment pas dessus.


En fait, mettre à plat ses idées et les présenter aide déjà pas mal à évaluer la maturité de la réflexion, merci ! Wink

Décidément, dans l'énergie en France, ça tangue partout !
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neptune75
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MessagePosté le: 09 Juil 2015 00:46    Sujet du message:

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Bonjour.

L'analyse marketing diffère -t-elle, dans ses principes et dans sa pratique, d'une veille concurrentielle?
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CBarent
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Inscrit le: 25 Mar 2012
Messages: 7
Points: 51

MessagePosté le: 10 Juil 2015 09:52    Sujet du message:

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Je vais essayer de balayer un peu tout et de donner un exemple très concret à chaque fois. Very Happy

La veille concurrentielle est une des composantes de l'analyse marketing. C'est un des piliers mais l'analyse ne se réduit pas à cela. Je peux parler de la version BtoB (soit business to business, par opposition au BtoC qui s'applique à l'étude des entreprises s'adressant aux ménages).

Normalement on entend plutôt par veille concurrentielle la cartographie au jour le jour des positions commerciales (ouverture d'un bureau d'un concurrent dans un nouveau pays => Que vient faire ce concurrent sur ce terrain ?), les avancées technologiques (dépôts de brevets, étapes de lancements d'un nouveau produit de l'annonce aux qualifications, certifications, essais et mise en service, voire arrêt du produit). Ou bien encore l'aspect communication envers le grand public ou bien les clients (communique-t-on sur la qualité, sur les prix les plus bas...) - mais ce tout dernier point n'est pas mon domaine.

En s'appuyant sur la veille concurrentielle, on peut fortifier ce que l'on appelle le positionnement sur un segment : je produis par exemple des turbines éoliennes verticales destinées aux particuliers pour leur maison de campagne, soit parce que personne ne le fait ou bien parce que mon offre est meilleure (en technologie, prix, etc), soit parce que l'entreprise veut conquérir ce segment (pour des raisons autres que celles intrinsèquement liées au produit). Ce genre de veille concurrentielle s'applique aux produits concurrents ou bien au niveau global des concurrents (avec un conglomérat comme Toshiba, il y a de la matière à veille concurrentielle !). On inclut parfois dans la veille concurrentielle la construction des parts de marché (une vraie galère en BtoB vu que l'information est beaucoup moins traçable).



Mais l'analyse marketing ne se résume pas à cela : on peut au moins rajouter la partie veille client (même chose, tournée client), la veille législative (les politiques énergétiques, les décrets...), la partie dite de pricing (ou fixation du prix).

On arrive un peu à la frontière du commercial, mais généralement on travaille alors en BtoB sur des projets standards, en amont, en étude préalable de lancement, pour indiquer où devrait se situer le prix. Ensuite le commercial lorsqu'il est en négociation avec un client part avec le prix marketing initial et la négociation décide de tout. Pour prendre un exemple concret, toujours avec les turbines éoliennes, on calcule le Levelized Costs of Energy (soit à peu près le coût de revient) qu'on souhaite le plus proche des Cost of Energy actuels (sinon personne n'achète).

Dans ce dernier cas, pour les énergies renouvelables, l'analyse marketing vise aussi à anticiper les besoins du clients en fournissant le décryptage des montages que le client peut actionner (subventions aux énergies renouvelables, compensation carbone...). Cela ne veut pas du tout dire que ces montages seront proposés par l'entreprise mais cela vise à convaincre le client qu'il recourir à des solutions : bref que le produit n'est pas ex nihilo. Là s'il s'agit de financement cela passe plus par des modèles Excel paramétrés, plus ou moins compliqué. Si cela devient poussé en financement (prêt mezzanine, droit fiscal du pays assez spécial...), on fait appel aux banques.

En dernier point, l'analyse marketing a aussi une dimension prospective en fournissant les outils qui expliquent le marché. Outils utilisés ensuite par les dirigeants pour donner en pratique plein de conférences avec des jolis transparents et quelques grands chiffres ("En 2020, x GW d'éolien vertical pour particuliers seront présentes, soit y % des besoins électriques nationaux, et z % de contribution de l'entreprise aux objectifs nationaux...). Là aussi cela marche à grand coups d'Excel, de rapports écrits par d'autres (ou la technique du "C'est quelqu'un d'autre qui le dit, donc c'est bon, c'est pas nous qui nous planterions"). En analyse marketing, le but n'est pas de sélectionner le discours tenu à l'extérieur (c'est la communication qui le fait), mais de produire suffisamment de repères et l'image la plus fidèle possible du marché.

La différence avec la partie stratégie d'une entreprise est un peu subtile : normalement cette analyse marketing ne vise pas à organiser les parties plannings, productions, cession / acquisition d'activité... Même si ces activités ont une influence sur les analyses. Beaucoup de documents sont produits par l'analyse marketing et ensuite utilisés comme bon leur semble par les commerciaux (ou ignorés royalement).
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neptune75
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MessagePosté le: 10 Juil 2015 17:18    Sujet du message:

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Merci!
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