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Le Japon sous Abe Shinzo

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iriakun
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MessagePosté le: 05 Fév 2013 04:53    Sujet du message:

 Note du Post : 3   Nombre d'avis : 1
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Autant pour moi j'assume m'etre trompe Rolling Eyes

Je jette la pierre aux meres car elles representent une part importante. Eve si tu allais a une reunion des peres desempares (dont les japonais), a un moment c'est quand mema agacant de voir que c'est toujours les memes qu sont leses justement.

Le divorce est une chose, faire du bourrage de crane aux momes, couper les racines, empecher ses enfants de voir leurs peres en est une autre!
La culture n'explique et ne justifie pas tout. Des couples divorces et qui fonctionnent tres bien malgre les differences, y en a plein.

J'ai eu grand plaisir a lire cette news
http://www.economist.com/node/21543193

Faut etre conne franchement quand meme de croire qu'en allant a Hawai elle allait pas se faire prendre Laughing
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So-chan
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MessagePosté le: 05 Fév 2013 19:39    Sujet du message:

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UN NAVIRE CHINOIS A EU RECOURS A UN RADAR MILITAIRE

Le ministre de la défense, Onodera Itsunori affirme qu'un navire de guerre chinois a pointé un radar militaire sur un bateau japonais des Forces d'autodéfense, en mer de Chine orientale la semaine dernière. Lors d'une conférence de presse mardi, M. Onodera a affirmé que l'incident avait eu lieu le 30 janvier vers 10 heures du matin.
Le ministre a ajouté que le navire de guerre chinois avait peut-être également pointé un radar militaire en direction d'un hélicoptère se trouvant sur un autre navire des FAD, le 19 janvier vers 5 heures de l'après-midi.
M. Onodera a déclaré que Tokyo avait déposé plainte contre Pékin mardi par la voie diplomatique. Il a affirmé que pointer un radar était totalement déplacé, et qu'un tel acte pouvait avoir des conséquences très dangereuses.
Le radar est habituellement utilisé pour assister un tir de missile et lui faire atteindre son objectif. Lors de ces deux incidents, les navires chinois n'ont tiré aucun missile.

LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE DE LA CHINE ATTEINT LE JAPON

La préfecture de Fukuoka, dans le sud-ouest du Japon, a commencé à contrôler la qualité de son air, par crainte des risques de pollution liés aux vents qui soufflent de Chine. Pékin et d'autres régions de Chine subissent cet hiver un brouillard très épais chargé d'une forte concentration de particules fines PM 2,5, un agent polluant présent dans la fumée des usines et des pots d'échappement, susceptible de causer des troubles respiratoires et de circulation sanguine.
Des appareils de mesure de la pollution atmosphérique ont été installés dans les villes de Yanagawa et de Dazaifu, ainsi que dans 8 autres lieux de la préfecture de Fukuoka. Sur son site internet, la présence de PM 2,5 a été signalée par endroits.
En soirée, une concentration de 32 microgrammes par mètre cube était signalée à Yanagawa, contre 31 microgrammes à Dazaifu. Ces chiffres se situent toutefois en-deçà du seuil quotidien fixé à 35 microgrammes par le gouvernement.
Selon Yoichi Kurokawa, de l'Institut des sciences environnementales et de la santé de Fukuoka, la préfecture prévoit de poursuivre le contrôle de la pollution atmosphérique.

Sugata Seiji, chercheur à l'institut national des études environnementales a d'ailleur répondu aux questions de la NHK à ce sujet :

Pourquoi l'air est-il particulièrement pollué cette année, en Chine ?

L'économie de la Chine est en pleine expansion, ce qui pousse ses habitants à acheter toujours plus de voitures. La consommation en énergie continue par ailleurs d'augmenter dans les usines et dans d'autres lieux. Je pense que ces tendances sont à l'origine d'une présence accrue de particules fines PM 2,5.

Quelles peuvent être les conséquences de cette pollution atmosphérique au Japon et dans les pays voisins ?

Des niveaux supérieurs aux limites quotidiennes, établies par les organismes en charge de l'environnement, ont été signalés durant quelques heures au Japon, principalement dans l'ouest de l'Archipel. Des recherches sont en cours mais je pense que les niveaux actuels ne présentent aucun danger sanitaire.
Lorsqu'il fera plus chaud en Chine, à la mi-mars, la consommation du charbon diminuera et la densité de PM 2,5 devrait donc s'atténuer. Mais des vents souffleront d'ouest en est, ce qui risque fort de charrier à nouveau du PM 2,5 au Japon. Je ne m'attends pas à des niveaux considérables mais il est préférable de se tenir en alerte.

Quelles mesures s'imposent donc, à votre avis ?

Les Chinois doivent faire très attention aux effets de la pollution atmosphérique. Car la concentration en PM 2,5 est au moins dix fois supérieure, dans leurs pays, aux limites qui prévalent au Japon.
J'imagine que la régulation des gaz d'échappement sera renforcée et que des filtres seront installés au niveau des usines et des équipements dégageant le plus de chaleur, afin de prévenir les substances toxiques générées par la fumée. Le Japon a pris autrefois des mesures similaires face à sa propre pollution atmosphérique. Je pense que la Chine devrait également réduire le volume des particules susceptibles de se transformer en PM 2,5.

LE JAPON, CONSTRUCTEUR DE F35

Selon la chaîne de télévision NHK, le gouvernement japonais permet aux compagnies nippones de rejoindre le projet américain de fabrication des chasseurs furtif F-35. Un consortium international, géré par la compagnie américaine Lockheed, est en charge de ce projet. Une fois contribué dans ce projet, les compagnies nippones fabriqueront des pièces détachées de ces avions et contribueront aussi dans l’entretien et la réparation de ces chasseurs furtifs. Selon le gouvernement japonais, l’adhésion des compagnies de ce pays à ce projet maintiendra la compétitivité et renforcera la sécurité nationale. Cependant, les critiques disent que cela contredit la politique de principe du Japon qui s’abstient d’exporter les armements vers les autres pays en pleins contentieux internationaux. Les Etats-Unis visent à vendre lesdits F-35 au israélien.
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MessagePosté le: 07 Fév 2013 18:40    Sujet du message:

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PARTENARIAT ECONOMIQUE ENTRE LE JAPON ET LA BIRMANIE (NHK)

Un mémorandum a été signé entre des grands patrons japonais et la Chambre de commerce du Myanmar pour la création d'un environnement favorable au commerce dans l'ancienne Birmanie.
Hiromasa Yonekura, le responsable du Keidanren, la Fédération du patronat japonais, a signé le document ce jeudi à Yangon, la plus grande ville du Myanmar.
Selon ce mémorandum, les deux parties travailleront en commun à la formation des Birmans à la loi et au commerce. Ils feront également pression sur les autorités pour accélérer le processus d'émission de visas pour les hommes d'affaires étrangers.
Durant les discussions qui ont précédé la signature, le président de la Chambre de commerce a sollicité la coopération du Japon dans des projets d'infrastructure dans la zone économique de Thilawa, dans la banlieue de Yangon, où un parc industriel doit être construit.
M. Yonekura a déclaré que son organisation mettrait son expertise à contribution, en matière d'ingénierie.

ABE ABORDE LA QUESTION DES TERRITOIRES DU NORD (NHK)


Le premier ministre japonais Shinzo Abe se dit déterminé à résoudre le contentieux territorial sur des îles annexées par la Russie à Hokkaido, dans le nord de l'Archipel.
M. Abe s'est exprimé ce jeudi à l'occasion du rassemblement annuel, à Tokyo, pour le retour des quatre îles dans le giron japonais.
Il a déclaré avoir indiqué au président russe Vladimir Poutine, lors d'une conversation téléphonique en décembre, qu'il souhaitait trouver une solution au problème acceptable par les deux parties.
Il a ajouté qu'il aborderait ce dossier sans perdre conscience du fait que les anciens insulaires vieillissent et qu'une solution rapide s'impose désormais. M. Abe a précisé que la population et le gouvernement japonais devaient unir leurs efforts pour que les négociations progressent avec la Russie.
En vertu d'un accord signé le 7 février 1855 entre le Japon et la Russie, les quatre îles faisaient partie du territoire nippon. Rappelons que les troupes soviétiques ont repris possession des lieux au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en 1945.

LE YEN A SON PLUS BAS NIVEAU DEPUIS 3 ANS, LE NIKKEI A SON PLUS HAUT NIVEAU DEPUIS 5 ANS

Le yen a atteint un plus bas niveau depuis trois ans. Le Nikkei, l'indice phare de la bourse japonaise a touché un plus haut de cinq ans. Les investisseurs s'attendent à la conduite d'une politique monétaire très agressive par la Banque centrale du Japon suite à l'importante pression exercée par le nouveau gouvernement.
L’actuel gouverneur de la BoJ, Masaaki Shirakawa, a indiqué mardi son intention de quitter ses fonctions le 19 mars, bien avant la date d’expiration de son mandat qui est le 8 avril. La raison d’être de ce départ réside principalement dans le désaccord qui oppose M Shirakawa et M Abe, le nouveau premier ministre du Japon.
Ce dernier souhaite voir la BoJ se lancer dans une politique monétaire très accommodante en vue de faire baisser le cours du yen, de doper les exportations japonaises et de stimuler la croissance.
En plus d’un relèvement de l’objectif d’inflation à 2%, M Abe a demandé à la BoJ de déployer un programme massif de rachat de titres d’Etat sur le marché.
A la suite du retrait de l’actuel gouverneur (ainsi que de ses deux vices gouverneurs), les investisseurs s’attendent à la mise en place d’un comité de pilotage au sein de la BoJ plus en mesure de suivre les directives du gouvernement japonais.
Les paris sur la baisse du yen se sont alors accentués.
Le dollar est monté à 94,075 yens, un plus haut depuis mai 2010 et l’euro à 127,71 yens, un plus haut depuis avril 2010.
Ces mouvements sur le marché du change n’ont pas été sans effets sur le marché des actions japonaises. Le Nikkei a touché son niveau le plus élevé depuis octobre 2008.
Sur le compartiment des obligations, le taux à deux ans japonais a évolué à un plus bas niveau depuis neuf ans, soit 0,045%.
A noter que le prochain comité de la BoJ devrait se réunir le 3 avril.
L’objectif de parité dollar yen pour de nombreux traders, à court terme, est de 95
http://www.easybourse.com/bourse/international/article/25058/japon-le-yen-a-un-plus-bas-depuis-3-ans-le-nikkei-a-un-plus-haut-depuis-5-ans.html

CHASSE A LA BALEINE : UN GOUFFRE FINANCIER

La chasse à la baleine pratiquée par le Japon, et qualifiée de «scientifique», est en fait un gouffre financier soutenu artificiellement par les fonds publics. C’est la conclusion à laquelle en vient le Fonds international pour le bien-être des animaux (IFAW) dans un rapport rendu public mardi.
Selon l’analyse du groupe écologiste, Tokyo doit injecter plus de 10 millions de dollars par année afin d’entretenir sa flotte baleinière et de financer la campagne annuelle de chasse dans l’océan Austral. Or, l’argent généré par la vente de viande de baleine est loin de couvrir l’ensemble des coûts, évalue l’IFAW.
«L’industrie baleinière est dans le rouge depuis plus de 20 ans, a affirmé Patrick Ramage, un membre de l’ONG basée à Londres. C’est l’argent du contribuable qui paye cette activité et qui permet de la maintenir à flot.» Selon l’IFAW, la chasse à la baleine — que le Japon dit pratiquer pour des fins de recherche scientifique — n’est tout simplement pas «viable» d’un point de vue commercial. Malgré cela, le Japon l’État a dégagé récemment les fonds nécessaires pour maintenir à flot son industrie baleinière pour au moins une décennie supplémentaire.
Dans le rapport de 25 pages présenté mardi à Tokyo, l’organisme souligne que la consommation de viande de baleine a décliné constamment depuis les années 1960 et que le Japon en possède un stock d’environ 5000 tonnes. Selon des données rendues publiques en juin dernier par l’Institut japonais de recherche sur les cétacés, quelque 900 tonnes des 1210 tonnes de viande ramenées de la campagne 2010-2011 demeuraient invendues.
Un responsable de l’Agence de la pêche japonaise a refusé de commenter ce rapport dont il a dit ne pas avoir connaissance. Il a toutefois réaffirmé la position officielle japonaise, à savoir que cette industrie est maintenue à des fins scientifiques. Cette chasse, légale en vertu des règles fixées par les États membres de la Commission baleinière internationale, aurait permis au Japon de tuer près de 15 000 baleines depuis 1988.
Or, selon l’IFAW, les visées scientifiques de Tokyo ne tiennent pas la route. La majorité des spécialistes de la recherche sur les cétacés estiment aussi que les informations recueillies sur les carcasses sont déjà connues ou qu’elles peuvent être obtenues par des moyens non létaux.
L’IFAW presse donc le Japon à mettre fin à ses campagnes de chasse, estimant que l’industrie de l’observation des baleines est beaucoup plus rentable et durable. À travers le monde, cette industrie rapport chaque année plus de deux milliards de dollars. Uniquement au Japon, les revenus dépassent 20 millions de dollars par année.
Le Japon a encore une fois envoyé cette année ses navires dans les eaux ceinturant le continent Antarctique. L’Agence de la pêche japonaise a indiqué que l’objectif était de tuer environ 935 petits rorquals et 50 rorquals communs d’ici au mois de mars.
Les chasseurs japonais sont régulièrement harcelés par l’organisation animaliste Sea Shepherd, qui pourchasse littéralement les navires japonais pour les empêcher de mettre à mort des cétacés. Fondé par le Canadien Paul Watson, le groupe a envoyé cette année quatre navires afin d’intercepter les baleiniers. Cette neuvième campagne est la plus ambitieuse jamais entreprise. L’objectif est de «protéger le sanctuaire des baleines dans les mers du Sud».
Au cours des dernières années, les campagnes ont donné lieu à plusieurs affrontements entre les militants et les navires japonais. Les animalistes attaquent habituellement les baleiniers en lançant des bombes puantes sur le pont ou en tentant de stopper leurs hélices de propulsion à l’aide de câbles. Les Japonais répliquent à l’aide de canons à eau ou encore en tentant de frapper les zodiacs de Sea Shepherd à l’aide d’ancres. En janvier 2010, un bateau de Sea Shepherd a même été coupé en deux par un baleinier.
La Norvège et l’Islande mettent aussi à mort des cétacés année après année. Les deux pays pratiquent d’ailleurs ouvertement une chasse commerciale, puisqu’ils ont refusé d’adhérer au moratoire adopté par plusieurs États en 1986. Les deux pays ciblent des petits rorquals et des rorquals communs, deux espèces dont les cheptels sont méconnus.

AFP

LE JAPON VEUT TRIPLER SA CAPACITE DE PRODUCTION EOLIENNE

Le gouvernement japonais a annoncé son intention de tripler la capacité de production éolienne en développant au mieux cette forme d'énergie sur l'île d'Hokkaido et dans la région du Tohoku située au nord-est de l'île principale du Japon (Honshu).
Le projet devrait être lancé au cours de l'exercice fiscal 2013 qui débute en avril. Les secteurs publics et privés devraient investir annuellement 31 milliards de yens (soit 2,45 milliards d'euros sur une décennie).
Objectif visé : 7.500 MW de capacité éolienne.
Le vent est considéré au Japon comme une source d'énergie clé, moins coûteuse à produire que l'énergie solaire, et devant permettre à l'archipel d'accroître sa part dans les énergies renouvelables. Le gouvernement a évalué le coût de production de l'énergie éolienne à environ 10 yens par kilowattheure, soit presque autant que celui alloué à l'énergie thermique issue du gaz naturel liquéfié (GNL).
L'énergie éolienne au Japon a représenté pour l'exercice 2011, (seulement) moins de 0,1% de la production nationale d'électricité.
Compte tenu des forts vents qui y soufflent régulièrement, Hokkaido et les côtes de Tohoku restent parmi les endroits les plus propices pour produire ce type d'énergie. Le gouvernement nippon estime que le pays pourrait augmenter la capacité de production éolienne pour atteindre à terme, les 15 gigawatts (GW), soit 6 fois le niveau actuel.
Le gouvernement espère également que les réseaux de transport en cours de construction permettront d'augmenter la capacité de production de l'électricité d'origine éolienne. Actuellement, Hokkaido Electric Power et Tohoku Electric Power sont en train de construire des lignes de transport d'électricité reliant les sites éoliens aux réseaux de transport existants.
Contrairement aux réacteurs nucléaires ou autres centrales thermiques, il reste difficile pour les éoliennes de garder une production optimale car la force des vents demeure inégale dans le temps. Par conséquent, les postes de transformation seront tous équipés de batteries de stockage afin de parvenir à délivrer une énergie éolienne stable.

http://www.enerzine.com/3/15249+le-japon-veut-tripler-sa-capacite-de-production-eolienne+.html
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MessagePosté le: 08 Fév 2013 19:16    Sujet du message:

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ABE EN COLERE CONTRE LA CHINE

Le premir ministre Abe Shinzo a depuis son arrivée au pouvoir fait preuve de pragmatisme en tendant la main à ses voisins. Si la Corée a accepté de coopérer, la Chine ne cesse de multiplier les provocations extremement dangereuses. Un radar de tir chinois avait même "verrouillé" comme cible un destroyer nippon dans les eaux internationales ce qui aurait pu provoquer au moindre dérapage un tir de missile ! Cependant plusieurs spécialistes craignent que cet acte ait échappé au controle du gouvernement chinois. Il pourrait alors s'agir d'une preuve que l'armée chinoise devient de plus en plus incontrolable.
Quant à Abe, il a a exigé des excuse de Pékin après avoir une nouvelle fois convoqué l'ambassadeur chinois pour formuler une "protestation ferme" à propos de cet incident que la Chine dément.

JAPON ET ETATS UNIS DISCUTENT DE L'USAGE DES RADARS PAR LA CHINE (NHK)

De hauts responsables japonais et américains des Affaires étrangères et de la Défense ont discuté de l'usage présumé d'un radar de contrôle de tir contre un destroyer et un hélicoptère des Forces maritimes d'autodéfense.
Ces officiels se sont rencontrés jeudi à Washington. Ils ont admis que l'usage d'un tel radar constituait un incident sérieux pouvant provoquer une situation d'urgence du niveau d'un affrontement armé.
Ils veulent collaborer pour surveiller d'éventuelles nouvelles provocations de la Chine. Ils ont également reconnu l'importance d'analyser les intentions de Pékin.
Le porte-parole de la Maison-Blanche Jay Carney a déclaré à la presse jeudi que les Américains avaient évoqué à plusieurs reprises l'importance d'une résolution pacifique des différends territoriaux en général. D'après lui, les Etats-Unis surveillent fréquemment la situation en mer de Chine orientale.
Jay Carney a précisé que les Etats-Unis suivaient la situation de près car ils ont un rôle important à jouer en tant que puissance du Pacifique.

JAPON ET CHINE EN DESACCORD DANS L'AFFAIRE DES RADARS (NHK)

Le Japon a rejeté la position de la Chine, qui nie qu'un de ses navires de guerre a pointé son radar vers un destroyer des Forces maritimes d'autodéfense, les FAD.
Devant la presse ce vendredi, le ministre japonais des Affaires étrangères Fumio Kishida est revenu sur cette affaire. D'après lui, le ministère chinois de la Défense a déclaré jeudi soir à l'ambassade japonaise que la version de Tokyo était inexacte.
Il a rendu public vendredi un communiqué sur les incidents. Ce document précise que le 30 janvier, une frégate chinoise a utilisé son radar pour suivre la trace d'un destroyer des FAD qui la suivait de près. Le 19 janvier, un navire chinois avait fait de même avec un hélicoptère qui s'approchait de lui.
Le ministère nie avoir utilisé des radars de contrôle de tir dans les deux incidents. Il précise que le Japon a de fausses informations.
M. Kishida juge les allégations chinoises tout à fait inacceptables. Le Japon a précisé à la Chine que le ministère de la Défense avait étudié les données avec la plus grande attention. Il confirme l'usage de radar de contrôle de tir contre un navire et un hélicoptère des FAD en mer de Chine orientale.
Fumio Kishida souhaite également que les deux pays traitent ce délicat problème avec calme et maintiennent des liens stratégiques et mutuellement bénéficiaires.

LES ABENOMICS (NHK)

Voici un commentaire de Yumoto Kenji, vice président de l'Institut de Recherche du Japon qui a répondu aux questions de la NHK :

Depuis l'entrée en fonction de l'administration Abe, les attentes sont fortes à l'égard de sa politique économique appelée "Abenomics". Pendant la campagne législative de décembre dernier, M. Abe affirmait que la sortie de la déflation au moyen de mesures d'assouplissement monétaire agressives serait sa priorité.
Conformément à ses engagements, il a dès son arrivée au pouvoir fait pression sur la Banque du Japon, la BoJ, pour qu'elle fixe un objectif d'inflation à deux pour cent.
Les attentes se font plus fortes sur les marchés de voir les mesures prises sortir le pays de la déflation. C'est pourquoi la valeur du yen baisse à un rythme élevé et les actions des grandes entreprises tournées principalement vers l'exportation augmentent.

Certains disent que la baisse du yen serait liée aux mouvements des fonds d'investissements en Europe et aux Etats-Unis.

La dépréciation actuelle du yen est en fait causée par une hausse des mouvements spéculatifs des fonds américains et européens. Aujourd'hui, leur intérêt passe des moyens utilisés par la BoJ pour mettre en oeuvre l'assouplissement monétaire, à l'importance de la hausse du déficit commercial du Japon en 2013. Cette hausse aurait pour conséquence un bilan négatif de la balance des comptes courants.
L'année dernière, le déficit commercial a atteint un nouveau record. La balance des comptes courants du Japon a été déficitaire pendant deux mois consécutifs, en novembre et décembre.

Que faut-il pour redresser l'économie japonaise ?

Il faut avant tout une stratégie de croissance. Nous pourrions mettre en place un cadre permettant aux entreprises d'investir l'argent mis à disposition par la Banque du Japon dans des usines et des équipements. Sinon, il sera impossible de sortir de la déflation.
Mais pour cela, il faut déréguler. Les gouvernements passés ont pris des décisions dans ce sens. Il reste pourtant de nombreux secteurs, comme le médical et l'agriculture, où ils se heurtent à des murs épais et ne peuvent pas faire grand chose.
L'administration Abe doit adopter des mesures audacieuses pour abattre ces murs. Si M. Abe ne prend pas d'initiatives fortes et ne montre pas sa détermination à mettre en oeuvre une telle politique, les attentes placées dans les "Abenomics" seront déçues.
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MessagePosté le: 09 Fév 2013 00:28    Sujet du message:

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L'UNION EUROPEENNE LEVE L'INTERDICTION D'IMPORTATION DE BOEUF JAPONAIS

La Comission européenne a annoncé Mercredi que les membres de l'Union Européenne avaient décidé d'autoriser les importations de boeuf japonais. Cette décision permettra aux producteurs de boeuf japonais d'exploiter un marché de 500 millions de consommateurs potentiels.
Grace à une cuisine japonaise qui a fortement gagné en popularité en Europe, le boeuf de Kobe et les autres marques de boeuf de haute qualité pourraient profiter d'une demande solide.
La décision de l'Union Européenne fait suite à celle prise par les autorités japonaises de lever l'interdiction d'importer du boeuf de France et des Pays Bas.
La Comission Européenne avait salué l'initiative japonaise en expliquant que les deux pays étaient sur la bonne voie pour la signature d'un important d'accord de libre échange.

http://www.japantimes.co.jp/news/2013/02/08/business/eu-member-states-to-lift-ban-on-imports-of-japanese-beef/


RASSEMBLEMENT ANTI TPP

Quelques 120 membres du PLD (parti au pouvoir) ont rejoint Jeudi un rassemblement organisé par des groupes de pression opposés au Trans Pacific Partnership, intensifiant ainsi la pression sur le gouvernement d'Abe afin qu'il maintienne les barrières douanières protégeant le secteur agricole, le secteur piscicole et médical.
Le mois dernier, presque deux fois plus de membres de la Diète (Kokkai, parlement japonais) avaient participé à un rassemblement similaire. Un association de membres du PLD opposés au TPP compte actuellement 233 parlementaires (Chambre Haute et Chambre Basse) contre 203 le mois dernier selon les organisateurs du mouvement.

19 groupes de pression anti TPP ont participé au mouvement. On y retrouve par exemple les associations nationales de l'agriculture, la pisciculture, la sylviculture ou encore de l'élevage, des industries de production de sucre ainsi que des organisations de médecins, dentistes et pharmaciens. Tous ont longtemps été une base électorale importante pour le PLD.
"Nous sommes vraiment heureux que le PLD soit revenu au pouvoir" a déclaré Futada Koji, président de la Chambre Nationale de l'Agriculture.
Lorsqu'il était premier ministre, le démocrate Noda Yoshihiko avait tenter de participer aux négociations sur le TPP, qui concerne à présent 11 pays. Cependant de nombreux membres du PLD sont implantés dans des circonscriptions rurales et entretiennent des liens étroits avec les lobbies d'élevage et de la peche.
Selon Futada, le PLD est revenu au pouvoir grace au soutien des agriculteurs préocuppés par le TPP.
Les médecins, les dentistes et la pharmaciens sont opposés au TPP pour la raison infondée que les Etats-Unis pourraient pousser le Japon à déreglementer et ainsi détruire le système public d'assurance médicale.
Ils font valoir que la libéralisation du secteur médical créerait une société ou sels les riches pourront recevoir les meilleurs soins possibles tandis que les moins fortunés devront se contenter de peu.
Cependant, il semblerait que pas tous les 233 membres soient fortement opposés au TPP. "Beaucoup d'entre eux ont mis leur nom dans la liste uniquement parce que leurs soutiens dans leurs circonscriptions les ont poussé à le faire" a déclaré un haut responsable du gouvernement.
Un groupe de recherche politique du PLD a commencé Mercredi à travailler sur la question du TPP. Le président de cette comission, Eto Seishiro a déclaré qu'il avait l'intention de compiler une bonne partie des politiques du parti avant le sommet à Washington entre Abe et Obama.
Les industriels japonais souhaitent que le Japon participe au TPP dans le mesure ou il permettra au Japon de conserver son avantage concurrentiel. Obama pousse également le Japon à y participer.

http://www.japantimes.co.jp/news/2013/02/08/national/ldp-ranks-like-minded-lobbies-rally-against-tpp/
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MessagePosté le: 09 Fév 2013 21:22    Sujet du message:

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UN TELEPHONE ROUGE ENTRE LA CHINE ET LE JAPON ?

Le Japon a déclaré samedi avoir proposé à la Chine de créer une ligne directe de militaire à militaire afin d'éviter un malencontreux incident armé, après qu'une frégate chinoise a "verrouillé" un radar sur un bateau japonais aux larges d'îles disputées entre les deux pays. Une sorte de "téléphone rouge" comme celui qui avait été installé entre les Etats-Unis et l'URSS durant la Guerre froide.
Pour la première fois, les autorités japonaises ont fait publiquement état d'un tel acte lié au différend territorial des îles Senkaku (administrées par le Japon mais revendiquées par la Chine sous l'appellation Diaoyu), soulevant le risque d'un incident qui pourrait dégénérer.
"Il est important de créer une ligne directe, de sorte que nous soyons en mesure de communiquer rapidement lorsque ce genre de problème se produit", a déclaré à la presse le ministre nippon de la Défense, Itsunori Onodera.
Selon lui, le gouvernement japonais a dit jeudi à son homologue chinois, via l'ambassade en Chine, qu'il souhaitait reprendre les négociations sur la création d'un "mécanisme de communication maritime" entre les responsables militaires des deux pays.
Itsunori Onodera a également déclaré que le Japon envisage de divulguer des preuves pour étayer l'accusation selon laquelle la frégate chinoise avait visé un bateau nippon à l'aide d'un radar qui n'est généralement pas utilisé, hormis lorsqu'il s'agit de cibler un objectif.
"Nous avons des preuves. Le gouvernement étudie dans quelle mesure elles pourraient être divulguées", puisqu'elles contiennent des informations confidentielles sur les capacités de défense japonaises, a précisé Itsunori Onodera.
Il a toutefois noté une baisse d'intensité des activités des Chinois autour du chapelet d'îles disputées depuis la divulgation de cet incident, après une recrudescence depuis septembre à la suite du rachat par l'Etat nippon à un propriétaire privé d'une partie de ces îles de mer de Chine orientale.
Des navires et parfois des avions chinois ont sillonné à maintes reprises les alentours de cette zone, violant l'espace territorial japonais selon Tokyo.
Les commentaires de Itsunori Onodera interviennent alors que le Premier ministre nippon, Shinzo Abe, a exigé vendredi que Pékin reconnaisse la véracité de l'incident du radar qui s'est produit le 30 janvier, présente des excuses au Japon et fasse des efforts pour que cela ne se reproduise pas.
Tokyo accuse aussi une frégate chinoise d'avoir verrouillé un radar de ciblage sur un hélicoptère quelques jours auparavant, le 19 janvier précisément, des assertions que récusent avec fermeté les Chinois qui prétendent que Tokyo s'ingénie à "salir l'image de la Chine".
Cette initiative d'une ligne directe pour éviter un malentendu qui pourrait s'avérer désastreux pour la paix n'est pas sans rappeler l'initiative du téléphone rouge durant la Guerre froide, entre les Etats-Unis et l'URSS. Cette ligne de communication directe avait été établie le 30 août 1963 entre les États-Unis et l’Union soviétique après la crise des missiles cubains, qui avait failli mener le monde à la troisième guerre mondiale.
Au départ, il s'agissait d'une simple ligne de téléscripteur. Ce téléphone rouge reliant la Maison-Blanche au Kremlin a "permis, par la suite, de désamorcer des situations conflictuelles mettant aux prises le bloc de l’est et le bloc occidental. Le 5 novembre 2007, la Chine et les États-Unis ont décidé l’installation annoncée d’un véritable téléphone rouge, à l’occasion de la visite en Chine du secrétaire à la Défense Robert Gates".

http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/09/telephone-rouge-chine-japon_n_2650790.html

VERS LA SEPARATION ET LA LIBERALISATION DU SECTEUR DE L'ELECTRICITE

Un panel d'experts mandatés par le ministère japonais de l'Industrie a recommandé vendredi dans un rapport final la séparation des fonctions de production, de distribution et de vente d'électricité, un moyen de réduire les monopoles régionaux et d'attirer de nouveaux entrants.
Cette importante réforme à l'étude consisterait d'une part à séparer la production (centrales thermiques et atomiques, parcs solaires, fermes éoliennes) et la distribution (réseau électrique), et d'autre part à autoriser les particuliers et entreprises à choisir librement leur revendeur d'électricité.
Actuellement, il existe une dizaine de grandes compagnies qui produisent, distribuent et vendent en jouissant chacune d'un monopole sur leur région, ce qui est considéré comme l'une des causes de la cherté de l'électricité au Japon, d'autant que les compagnies, actuellement privées de réacteurs nucléaires, ont des frais colossaux d'importation d'hydrocarbures pour les centrales thermiques.
Ce changement majeur entrerait en vigueur aux environs de 2016-2017 pour la libéralisation de la vente, à partir de 2018-2020 pour la séparation des fonctions.
Par ailleurs, une nouvelle autorité de contrôle serait créée pour chapeauter le secteur, en lieu et place du ministère de l'Industrie (Meti).
Cette forme de libéralisation est censée permettre à des acteurs plus petits de produire de l'électricité vendue à des distributeurs en gros puis à des détaillants, et favoriser une augmentation de la part du courant issu d'énergies renouvelables ainsi qu'une baisse des tarifs.
Les licences seraient attribuées par activité (production, distribution, vente) selon un processus concurrentiel.
Sur la base de ces propositions, le ministère de l'Industrie devrait préparer un projet de loi de réforme de la législation du secteur de l'électricité, en précisant les différentes étapes pour la séparation et la libéralisation des activités.

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MessagePosté le: 11 Fév 2013 22:01    Sujet du message:

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LE GOUVERNEMENT S'ATTELLE A RESOUDRE LES PROBLEMES DE L'EMPLOI POUR LES FEMMES ET LES JEUNES (NHK)

Le gouvernement japonais envisage d'étudier des mesures visant à améliorer la situation de l'emploi pour les femmes et les jeunes en organisant des réunions régulières des ministres et patrons d'entreprise concernés.
Le gouvernement organisera le premier forum à cette fin mercredi, avec la participation du ministre de la Revitalisation économique Akira Amari, la ministre de l'Egalité des sexes Masako Mori et la ministre de la Réforme administrative Tomomi Inada.
Des responsables du Parti libéral au pouvoir et de son partenaire de coalition le Parti Komei participeront aussi à la rencontre, de même que des directeurs d'entreprises du secteur des technologies de l'information, d'agences de travail temporaire et de compagnies d'autres secteurs.
Ils se pencheront sur les difficultés croissantes auxquelles sont confrontés les travailleurs temporaires sous contrat de longue durée qui recherchent un emploi à plein temps. Ils discuteront aussi du déclin du nombre de femmes employées de 30 ans ou plus. Environ 60 pour cent des femmes au Japon quittent leur emploi après avoir donné naissance à leur premier enfant.

LE JAPON A LA POINTE DES TECHNOLOGIES D'EXTRACTION D'HYDRATES DE METHANE (NHK)

Dans un mois, le Japon va marquer le second anniversaire du tremblement de terre et du tsunami du 11 mars, qui a dévasté le nord-est du pays. Cette catastrophe et la crise nucléaire qu'elle a entraînée ont contraint l'Archipel à se préoccuper davantage de la diversité de ses sources d'énergie. Le Japon a importé plus de carburants, notamment du gaz naturel, ce qui a accru le déficit commercial. Les attentes en matière de carburants à moindre coût sont désormais plus fortes que jamais. Fin janvier, le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie du Japon a mené le premier essai de production offshore au monde pour dissoudre les hydrates de méthane et extraire du gaz naturel au large des côtes de la préfecture d'Aichi.
Hiranuma Hikaru, chercheur à la fondation de Tokyo et expert en énergies, nous parle de la portée de cet essai réussi :

L'hydrate de méthane est un composé cristallin qui consiste en de l'eau et du méthane, un des composants du gaz de ville. C'est comme du sorbet mélangé avec du sable. L'extraction du gaz naturel à partir des hydrates de méthane était considéré comme extrêmement difficile. Il existe dans une forme totalement différente de celle présente dans un champ de gaz naturel.
Le méthane et l'eau se cristallisent dans un état de basse température et de forte pression pour former un hydrate de méthane.
Le Japon a mené des tentatives de développement dans les années 70. Le pays a développé différentes technologies et a réussi l'extraction onshore en 2002.
L'hydrate de méthane se transforme en gaz quand il est soumis à des températures plus élevées ou des pressions plus basses. Le Japon utilisait une méthode qui consistait en l'éjection d'eau à haute température quand il a réussi à extraire du gaz naturel des couches souterraines d'hydrates de méthane pour la première fois au nord du Canada. La méthode n'était cependant pas parfaite en raison de la forte consommation énergétique pour faire bouillir l'eau. En d'autres termes, cela n'avait pas d'efficacité énergétique, car on utilisait une source d'énergie pour en produire une autre.
Ceci a conduit le Japon à concevoir une méthode visant à réduire la pression. Elle consiste en un forage dans une couche contenant des hydrates de méthane. On y déverse de l'eau de mer pour faire augmenter la pression. On réduit ensuite la pression en retirant l'eau de mer pour en extraire le gaz naturel. C'est une méthode simple et peu coûteuse qui est actuellement à l'état expérimental offshore. Le Japon entend commercialiser de telles méthodes.
Le Japon doit pleinement reconnaître le fait que le pays est à l'avant-garde mondiale des avancées technologiques dans le développement des hydrates de méthane. La réussite de cette première tentative mondiale va contribuer à la politique étrangère du pays dans le domaine des échanges de ressources énergétiques, de même que dans celui de sa politique intérieure sur les ressources et l'énergie. Il ne fait aucun doute que le monde entier suit de près l'essai de production au Japon.

LA VALEUR BOURSIERE DES PRINCIPALES ENTREPRISES JAPONAISES AUGMENTE DE 30%

Les actions japonaises de premier ordre ont connu sur les trois derniers mois une augmentation de plus de 30 pour cent de leur valeur boursière, les investisseurs misant sur une reprise de l'économie.
La valeur boursière totale de près de 1700 compagnies cotées au premier marché de la Bourse de Tokyo atteignait vendredi 3500 milliards de dollars.
Il s'agit d'une hausse de 31 pour cent depuis la mi-novembre, au moment où l'ex-premier ministre Yoshihiko Noda avait dissout la Chambre basse pour des élections anticipées. Le Parti libéral démocrate était retourné au pouvoir le mois suivant.
SMBC Nikko Securities explique que 71 compagnies ont une capitalisation supérieure à 10,7 milliards de dollars. Quarante-sept atteignaient un tel chiffre à la mi-novembre.
La valeur boursière est un des indicateurs clés de la façon dont les investisseurs évaluent les compagnies.
Pour certains analystes, cette hausse rapide suggère que les investisseurs s'attendent à ce que le yen faible aide les exportateurs japonais à améliorer leurs bénéfices.
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MessagePosté le: 13 Fév 2013 18:05    Sujet du message:

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LA COREE DU NORD EST DEVENUE UNE SERIEUSE MENACE !



Le Conseil de sécurité de l'ONU a "condamné fermement" le nouvel essai nucléaire nord-coréen et va commencer à travailler "immédiatement" sur des "mesures" par le biais d'une nouvelle résolution.
Dans une déclaration lue mardi 12 février par le ministre des affaires étrangères sud-coréen, Kim Sung-Hwan, dont le pays assure la présidence du Conseil de sécurité en février, le Conseil estime que l'essai nucléaire de Pyongyang est une "menace claire pour la paix et la sécurité internationales".
La Corée du Nord a procédé mardi matin à un nouvel essai nucléaire. La nouvelle a été annoncée avec fierté par l'agence d'information officielle nord-coréenne KCNA (Korean Central News Agency) : "un troisième essai nucléaire a été mené avec succès". Une opération qui avait pour but de "protéger la sécurité nationale et (la) souveraineté" du pays "contre l'hostilité continue des Etats-Unis" a alors expliqué l'agence.
Peu après cette annonce, Pyongyang a poursuivi sa provocation en avertissant que l'essai nucléaire n'était qu'une "première" étape, menaçant le reste du monde d'actions "plus fortes" si des sanctions étaient prises à son encontre. "Les Etats-Unis et leurs partisans font une triste erreur s'ils pensent que la [Corée du Nord] respectera les résolutions totalement déraisonnables à son encontre. La [Corée du Nord] ne se pliera jamais à aucune résolution", a déclaré Jon Yong Ryong, premier secrétaire de la mission de Corée du Nord à Genève.
Un régime paranoïaque, qui est aussi l'une des dictatures les plus cruelles de la planète, avance à pas de géant vers la possession d'une arme nucléaire sophistiquée. Voilà ce qu'il faut d'abord retenir de l'essai nucléaire effectué mardi 12 février par la Corée du Nord – le troisième après ceux de 2006 et 2009.
C'est une situation au moins aussi menaçante, sinon plus, que la marche de l'Iran vers le nucléaire militaire. Tout l'équilibre stratégique en Asie est menacé.
Alors que l'analyse des caractéristiques techniques de son troisième essai nucléaire [le 12 février] n'est pas encore connue, Pyongyang a déjà déclaré avoir réussi la miniaturisation des armes nucléaires. A Séoul, on estime en tout cas que le Nord a fait un pas de plus vers la possession de d'armes de ce genre réellement utilisables et que ses menaces militaires prennent désormais une tout autre allure, surtout si de l'uranium hautement enrichi a été utilisé lors de ce dernier essai.
Son impact ne serait alors même plus mesurable, la dénucléarisation du pays n'étant plus à l'ordre du jour. Par ailleurs, la République populaire démocratique de Corée avait réussi à la fin de l'année dernière le lancement d'une fusée d'une portée estimée à 10 000 km. Les deux éléments combinés feraient alors que la Corée du Nord pourrait menacer directement les Etats-Unis et serait en mesure de leur imposer ses exigences.
Le succès d'un essai nucléaire n'entraîne pas systématiquement la reconnaissance du pays concerné comme Etat doté de l'arme nucléaire par la communauté internationale. "Posséder le nucléaire et être reconnu comme puissance nucléaire sont deux choses différentes", a tenu à préciser Chon Yong-u, premier secrétaire auprès du président sud-coréen chargé de la diplomatie et de la sécurité, après le communiqué officiel qui a suivi l'essai nucléaire.
L'Inde, par exemple, a réussi son essai nucléaire il y a quarante ans [en 1974], mais ne bénéficie pas encore de cette reconnaissance [l'Inde possède l'arme nucléaire mais n'est pas signataire du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) ; après l'accord sino-américain de 2008, l'Inde a accepté en 2009 de soumettre ses réacteurs civils à la surveillance de l'AIEA, ce qui équivaut à une reconnaissance de fait]. La Corée du Nord peut se vanter de posséder des armes nucléaires, mais ne pourra pas être reconnue comme Etat doté de l'arme nucléaire dans le cadre du TNP [dont elle s'est retirée en 2003] tant que les autres pays ne lui accorderont pas ce statut.
Reste le fait que Pyongyang possède réellement la technologie nécessaire à la fabrication d'armes nucléaires, et ce fait doit modifier l'approche des pays voisins. La communauté internationale n'en est plus en mesure d'éradiquer le nucléaire en Corée du Nord [la dénucléarisation de la péninsule est le but affiché des pourparlers à six entamés en 2002], mais doit désormais œuvrer pour freiner le développement des capacités nucléaires du pays et l'exportation d'armes nucléaires à l'étranger.

Une secousse de magnitude estimée entre 4,9 et 5,1, s'est produite à 11 h 57 (02 h 57 GMT). Son épicentre était situé dans la région de Kilju où se trouve le site de Punggye-ri utilisé par la Corée du Nord pour les tests nucléaires. La secousse a été ressentie dans la province du Jilin, une province de la République populaire de Chine mitoyenne de la Corée du Nord. Deux habitantes de cette région du Nord-Est de la Chine racontent: «Cela a tremblé moins d'une minute, mais aucun bâtiment ne s'est effondré...»
«Pour ma part je n'ai rien senti mais j'ai entendu les gens crier "tremblement de terre, tremblement de terre !"... Rien ne s'est écroulé, personne n'est mort ou n'a été blessé...» Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, a déclaré que cet essai est "profondément déstabilisateur", que c'est "une violation claire et grave des résolutions du Conseil de sécurité"... Barack Obama parle d'un "acte provocateur qui ne rend pas le pays plus sûr". Barack Obama a appelé à une action internationale rapide et crédible de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité se réunira en urgence ce mardi à 9 h (14 h GMT), pour examiner la façon de réagir à ce test qui contrevient aux résolutions de l'ONU. Le Royaume-Uni, le Japon, la Corée du Sud et la Russie ont également critiqué cet essai de Pyongyang. Même la Chine, alliée de Pyongyang, a dénoncé cet essai de la Corée du Nord.
L'utilisation d'un engin miniaturisé inquiète les puissances internationales. La Corée du Nord maîtrise désormais la technologie permettant de fabriquer une bombe suffisamment petite pour être fixée sur une ogive. Jusqu'à présent, personne n'était certain de la capacité de la Corée du Nord à développer une tête nucléaire pour missile à longue portée. Si Pyongyang est parvenu à mettre au point une bombe miniaturisée, cela change la donne.
Masao Okonogi, professeur à l'université Keio au Japon, estime que la Corée du Nord veut créer une situation de crise et presser la communauté internationale de négocier avec les grandes puissances. Il ajoute que Pyongyang "ne va certainement pas s'arrêter là et va faire traîner cette crise nucléaire jusqu'en juillet, lorsque Washington célébrera le 60e anniversaire du cessez-le-feu de la guerre de Corée (1950-1953)". Pyongyang veut que cet armistice soit transformé en traité de paix (jamais conclu depuis 60 ans).
Le premier ministre japonais, Abe Shinzo a déclaré le jour même de l'essai que ce dernier était 'regrettable" et que le Japon protestait fermement contre cet essai.
M. Abe, qui s'exprimait devant la chambre basse de la Diète, a en outre souligné que l'essai enfreignait les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. Il a également indiqué que son gouvernement réfléchissait à la possibilité d'imposer des sanctions unilatérales à la RPDC en réponse à l'essai nucléaire.

Abe a aussi décidé de collaborer avec Washington Unis pour imposer des sanctions financières à l'encontre de la Corée du Nord. Selon M. Abe, des sanctions seraient efficaces pour pénaliser la Corée du Nord, mais elles n'auraient qu'une portée limitée si le Japon seul les mettaient en place. Il a ajouté qu'il serait important de les imposer sous l'égide des Etats-Unis.
M. Abe a poursuivi en disant que des sanctions avaient aussi été imposées quand la Corée du Nord figurait sur la liste américaine des Etats soutenant le terrorisme. Il souhaiterait demander à Washington de reprendre de telles mesures.
M. Abe estime que si la Corée du Nord réussit à miniaturiser son arsenal nucléaire, Pyongyang constituerait alors une menace importante pour les autres pays, dont les Etats-Unis et le Japon.
J"'envisage de traiter cette question non seulement avec les Etats-Unis et la Corée du Sud, mais aussi avec la Chine et la Russie, qui sont membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies", a-t-il enfin déclaré.
Aussi, l'armée sud-coréenne envisage de donner une envergure plus large à ses prochaines manoeuvres militaires. Une décision qui vise à mettre en garde Pyongyang contre de nouvelles provocations. Des sources émanant du ministère sud-coréen de la Défense ont divulgué ce projet mercredi, alors que la Corée du Nord vient de mener son troisième essai nucléaire.
Selon ces sources, l'armée a décidé d'augmenter le nombre de soldats qui participeront aux manoeuvres terrestres, maritimes et aériennes prévues cette semaine jusqu'au courant de la semaine prochaine.
Le ministère de la Défense envisage apparemment de montrer que l'armée est en état de préparation maximale pour défendre le pays.
Un porte-parole du ministère a dévoilé mercredi en début de journée que l'armée avait déployé des missiles de croisière qui quadrillent complètement la Corée du Nord.
La presse chinoise a quant à elle couvert mercredi avec prudence le troisième essai nucléaire nord-coréen. Une attitude qui reflète la position du gouvernement, consistant à ne pas provoquer son voisin.
Le Quotidien du Peuple, le journal du Parti communiste chinois, a publié un communiqué du ministère des Affaires étrangères en première page mardi, qui critique l'essai mené par la Corée du Nord.
L'article souligne que la communauté internationale a réagi avec force. Il mentionne les condamnations émanant du Conseil de sécurité des Nations unies et des pays concernés, notamment les Etats-Unis et le Japon.
L'article ne précise cependant pas si Pékin doit renforcer les sanctions à l'égard de la Corée du Nord.
Dans son discours sur l'état de l'Union, le président américain Barack Obama s'est engagé à user de fermeté face à la Corée du Nord.
Des provocations comme celles qu'on a vues la nuit dernière ne feront qu'isoler encore un peu plus (la Corée du Nord), au moment où nous nous tenons aux côtés de nos alliés, nous renforçons notre défense anti-missiles et nous conduisons la communauté internationale pour mener une action ferme en réponse à ces menaces".

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MessagePosté le: 14 Fév 2013 01:41    Sujet du message:

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Meme Le Monde est pas foutu de savoir situer Tokyo...
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MessagePosté le: 14 Fév 2013 18:12    Sujet du message:

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Ah oui exact Very Happy . Je n'avais même pas fait attention

OBAMA S'ENGAGE A PROTEGER LE JAPON AVEC LE PARAPLUIE NUCLEAIRE AMERICAIN

Barack Obama a réaffirmé mercredi l'engagement des Etats-Unis à protéger le Japon, y compris grâce au "parapluie nucléaire" américain, après l'essai nucléaire effectué par la Corée du Nord mardi, au cours d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre Abe Shinzo.
Le président américain et Abe , attendu à Washington d'ici la fin du mois, "ont évoqué l'essai nucléaire nord-coréen et la réponse appropriée qu'ils pourraient apporter à cette violation provocante de ses obligations internationales par la Corée du Nord", indique un communiqué de la Maison Blanche.
Barack Obama "a réaffirmé que les Etats-Unis restaient inébranlables dans leur volonté de protéger le Japon, y compris grâce la dissuasion offerte par le parapluie nucléaire américain", ajoute le communiqué. MM. Obama et Abe ont aussi "promis de travailler étroitement pour trouver une réponse adéquate au Conseil de sécurité des Nations unies".
Selon un responsable du ministère japonais des Affaires étrangères, Abe Shinzo s'est également entretenu mercredi avec le président de la Corée du Sud, Lee Myung-bak. Le Japon et la Corée du Sud sont deux des voisins les plus proches de la Corée du Nord, et les plus menacés par les velléités éventuelles du régime de Pyongyang.
Lors de son discours sur l'état de l'Union mardi soir, le président Barack Obama a promis une "action ferme" face aux "provocations" de la Corée du Nord, qui avait mené quelques heures plus tôt son troisième essai nucléaire.

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