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Elections japonaises du 16 Décembre 2012
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So-chan
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ABE SHINZO ANNONCE UN NOUVEAU MINISTERE CHARGE DE L'ECONOMIE

Selon les analystes, le nouveau gouvernement se concentrera sur les mesures économiques à prendre dans le but de tenter de faire sortir le Japon de la crise actuelle. C'est d'ailleur ce qu'avaient déclaré Ishiba Shigeru et Abe Shinzo le jour de la victoire du Jiminto.
Aujourd'hui, Abe Shinzo a annoncé son intention de créer créer un nouveau poste de ministre qui sera responsable de la relance de l'économie japonaise. De plus, il restaurera le Conseil de politique économique et fiscale pour coordonner les différentes stratégies. Cet organisme avait été suspendu par le Minshuto. Il a également fait l'annonce officielle qu'il avait l'intention de nommer Aso Taro (premier ministre de 2008 à 2009) aux postes de ministre des finances et de vice premier ministre. Abe Shinzo espère que Aso Taro se serve de son expérience et de ses connaissances de l'économie pour surmonter le problème de la déflation et celui du niveau élevé de la monnaie japonaise.

Parallèlement, la bourse continue d'applaudir ces annonces et la majorité absolue de 2/3 du Jiminto et du Komeito. Ainsi depuis Mardi l'indice Nikkei a augmenté de 237 points permettant au Nikkei de passer la barre des 10 mille points pour la première fois en huit mois et demi.

De plus, Abe Shinzo a rencontré le gouverneur de la BoJ Shirakawa Masaaki afin de lui détailler sa politique monétaire et de le pousser à viser viser un taux d'inflation de 2 pour cent afin d'aider le gouvernement à faire sortir le pays d'une déflation qui ronge l'économie japonaise depuis trop longtemps. De nombreux investisseurs attendent apparemment de la Banque du Japon qu'elle vise à un assouplissement monétaire supplémentaire et ils misent sur la poursuite de la dépréciation du yen qui atteint à présent ses niveaux les plus bas depuis un bon moment.
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  Répondre en citant   19 Déc 2012 21:15
So-chan
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UN POSTE AU GOUVERNEMENT POUR TANIGAKI ?

Il semblerait que Abe Shinzo envisage d'accorder un poste au gouvernement à son prédécesseur à la tête du Jiminto, Tanigaki Sadakazu afin de renforcer l'unité du parti. Selon le sources, Tanigaki pourrait obtenir le poste de ministre de l'intirieur et de la communication. Il envisage également de faire entrer au gouvernement Ishihara Nobuteru, l'ancien secrétaire général du Jiminto et un de ses adversaires au cours des élections pour la présidence du parti, ainsi que Shimomura Hakubun et le membre de la Chambre Haute, Yamamoto Ichita, selon les sources. La nomination de Ishihara au gouvernement, qui a d'ailleur obtenu le plus de voix des parlementaires lors des élections pour la tête du Jiminto, devrait permettre de maintenir l'unité du parti. Un session spéciale de la Kokkai (parlement japonais) devrait se tenir Mercredi prochain et durera 3 jours. Abe devrait officiellement nommé premier ministre au cours de cette session.
Considérant la reprise économique comme le plus important, Abe décidera probalement au cours de la première réunion du gouvernement (après la session spéciale de la Kokkai) la création d'un nouvel organe gouvernemental chargé de la lutte contre la déflation et pour la relance de l'économie japonaise. Amari Akira, l'actuel président du Conseil de Recherche Politique du Jiminto, comme ministre du redressement économique.
http://www.japantimes.co.jp/text/nn20121220x2.html
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  Répondre en citant   20 Déc 2012 18:59
So-chan
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ABE ESPERE QUE KOIKE YURIKO REDORERA L'IMAGE DU PLD

Abe envisage de faire de Koike Yuriko, son ancienne ministre de la défense, la responsable de la politique du parti lorsqu'il remaniera la direction du PLD. Abe espère que la nomination de Koike Yuriko, ancienne présentatrice télé devenue une politicienne réputée à travers le pays, l'aidera à améliorer l'image du parti qui se prépare à présent pour les élections de la Chambre Haute qui aura lieu l'été prochain.

Dans le même temps, Kawamura Takeo demeurera directeur général du Bureau électoral du PLD mais son poste gagnera en importance afin d'être au même niveau que les 3 principaux : secrétaire général, président du conseil de recherche politique et président du conseil général. L'ancien secrétaire général du Cabinet, Shiozaki Yasuhisa est le favoris pour la poste de président du conseil de recherche politique. L'ancien ministre de la défense, Hayashi Yoshimasa, devrait quant à lui obtenir un poste dans le prochain gouvernement. Il était d'ailleur l'un des adversaires de Abe Shinzo au cours des élections internes du PLD afin de désigner le président du parti, en Septembre.

Abe devrait accorder des postes importants à tous ses anciens rivaux à la tête du parti ou au gouvernement, en excluant l'ancien Secrétaire Général du Cabinet Machimura Nobutaka qui est malade. Ainsi Ishihara Nobuteru devrait obtenir un poste au gouvernement et Ishiba Shigeru restera secrétaire général du parti.

En ce qui concerne le Komeito, allié du PLD, l'ancien chef du parti, Ota Akihiro, devrait devenir ministre des terres, des infrastructures, du transport et du tourisme.

L'ancien chef des affaires parlementaires du PLD, Aisawa Ichiro devrait occuper son premier poste au gouvernement et l'ancien de la politique du PLD Motegi Tochimitsu devrait lui aussi y faire son entrée.

Parmi les femmes qui devraient obtenir un poste au gouvernement, il y a Obuchi Yuko, ancienne ministre chargée des affaires liées à la baisse du taux de natalité.

L'ancien vice président du PLD, Oshima Tadamori, qui entretient des contacts étroits avec le Komeito et le PDJ, devrait devenir le président du Conseil Général du parti.

La composition de la nouvelle direction du PLD sera révélée Mardi et la composition du gouvernement devrait l'être à son tour le jour suivant, Mercredi.
Abe a déclaré aux journalistes au cours d'une visite dans sa circonscription dans la prefecture de Yamaguchi ce samedi que le pays traverse une crise majeure tant sur le plan économique, diplomatique que l'éducation. "Je tiens à régler à tous ces problèmes le plus vite possible".

http://www.japantimes.co.jp/text/nn20121223x1.html
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  Répondre en citant   23 Déc 2012 19:15
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KAIEDA BANRI, NOUVEAU PRESIDENT DU PDJ



Noda Yoshihiko, le premier ministre sortant n'a pas seulement perdu la tête du gouvernement japonais mais aussi la tête du premier parti d'opposition de centre gauche. Il a en effet quitté la présidence du parti afin de prendre la responsabilité de la défaite du parti aux élections législatives.

Du coup, après des élections organisées ce mardi, l'ancien ministre de l'économie, du commerce et de l'industrie, Kaieda Banri a été élu à la tête du parti à l'age de 63 ans. Il l'a remporté face à l'ancien ministre des Transports, Mabuchi Sumio.

Pour rappel, Kaieda était chargé du puissant METI avant la crise du 11 Mars et était ainsi chargé de de superviser le secteur du nucléaire, et avait fondu en larmes au parlement lorsque les députés l'avaient questionné à propos de sa gestion de l'accident nucléaire, exigeant sa démission.
Le nouveau chef de l'opposition a critiqué la politique de relance par des grands travaux du nouveau gouvernement de Abe Shinzo, expliquant qu'elle résultait d'une "vieille manière de penser", et a insisté sur la nécessité de protéger l'indépendance de la Banque du Japon.
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  Répondre en citant   25 Déc 2012 15:29
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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT S'ATTAQUE AU YEN FORT (Le Monde)

Le 26 décembre, le dollar a dépassé 85 yens pour la première fois depuis avril 2011, enfin une bonne nouvelle pour le Japon, qui est en train de déballer l'artillerie lourde pour donner un coup de pouce à ses exportations, pénalisées par un yen historiquement fort et confrontées à la surenchère de ses partenaires commerciaux, Etats-Unis et Chine en tête, eux aussi tentés de maintenir leur monnaie à un niveau bas. La spirale semble néanmoins enrayée : le yen a perdu quelque 9 % de sa valeur face au dollar depuis septembre.
Abe Shinzo apparaît comme la personne adéquate pour redynamiser des exportations qui pâtissent depuis des années d'une monnaie trop forte : il est en effet un fervent défenseur d'une politique monétaire généreuse et surtout, son gouvernement, son groupe parlementaire et lui-même n'hésitent pas à mettre la pression sur la banque centrale du pays, statutairement indépendante, pour que celle-ci ouvre grand les vannes.

PLAN DE SOUTIEN MONÉTAIRE À L'ÉCONOMIE

Dès jeudi 20 décembre, la Bank of Japan (BoJ) votait à l'unanimité un vaste programme de soutien à l'économie, avec dans le détail une augmentation du montant de son programme d'achat d'actifs de 10 000 milliards de yens (90 milliards d'euros) – la banque centrale japonaise est épinglée pour ne pas détenir "assez" de dette japonaise, ce niveau a en effet été plafonné par l'ancien gouvernement démocrate, plafonnement que Abe Shinzo entend bien faire réviser –, le renouvellement d'un programme de prêts à bas taux pour les banques et le maintien de son taux directeur entre 0 et 0,1 %. Les conservateurs au pouvoir souhaitent aller plus loin, et inciter la banque centrale à rehausser son objectif de limitation de l'inflation, fixé à 1 % aujourd'hui.
Cette politique monétaire expansionniste devrait à terme contribuer à faire baisser le niveau du yen et renforcer la compétitivité des produits japonais à l'export, électronique grand public en tête, le secteur le plus pénalisé par le yen fort. Si l'institut n'obtempère pas, le premier ministre prévoit de revoir la loi d'indépendance de la banque centrale. Mais selon des sources proches du dossier, citées par Reuters, cette mesure extrême ne devrait finalement pas s'avérer nécessaire. Abe devrait, en outre, choisir un nouveau gouverneur de la BoJ en phase avec ses idées en avril, lorsque le mandat du titulaire actuel, Masaaki Shirakawa, atteindra son terme.

Le nouveau gouvernement doit par ailleurs présenter un collectif budgétaire d'ici au 15 janvier pour financer des mesures économiques d'urgence, alors que les marchés s'attendent à des dépenses supplémentaires de l'ordre de 10 000 milliards de yens (89,3 milliards d'euros), dont une partie devra être financée par un nouvel emprunt.


http://www.lemonde.fr/japon/article/2012/12/26/le-nouveau-pouvoir-japonais-s-attaque-au-yen-fort-qui-penalise-ses-exportations_1810348_1492975.html

LE JAPON DEVRAIT ATTIRER LES INVESTISSEURS EN 2013

Encouragés par la reprise de la croissance mondiale et les abondantes liquidités injectées par les banques centrales, les investisseurs abordent 2013 en visant la Chine, la Russie, le Brésil, le Japon et voire la zone euro. Les perspectives d'investissement pour l'an prochain sont fondées sur trois postulats: il n'y aura pas d'éclatement de la zone euro, les Etats-Unis éviteront le "mur budgétaire" ("fiscal cliff") et l'économie chinoise échappera à un atterrissage brutal.
La bonne performance de Tokyo - grande surprise de la fin de l'année - devrait se confirmer en 2013 avec le retour au pouvoir du Premier ministre Abe Shinzo, bien décidé à s'attaquer à la déflation. Même Jim O'Neill, président de Goldman Sachs Asset Management - qui a créé l'acronyme BRIC dans les années 2000 - s'attend à ce que le Japon arrive en tête des marchés en l'an prochain, tout en recommandant de se couvrir vis-à-vis de l'évolution du yen, dont la faiblesse devrait jouer un rôle déterminant dans le redressement de la croissance et du marché.
"La conviction qu'avec la faiblesse du yen, il faut avoir du Nikkei dans son portefeuille, est très largement partagée, avec bien sûr une orientation exportatrice", dit-il à ses clients.

ABE SHINZO OU LA REVANCHE D'UN PRINCE (Le Monde)

Voici le temps de la revanche pour Abe Shinzo. Après une première expérience mitigée à la tête du gouvernement nippon, en 2006-2007, il arrive à nouveau aux affaires, avec la caution d'un vote populaire – à la différence du précédent mandat, dont il avait hérité de son prédécesseur et mentor, Junichiro Koizumi. La large victoire de sa formation le Parti libéral-démocrate (PLD, centre droit), dimanche 16 décembre, c'est son œuvre.
Fait unique dans la politique japonaise, Abe Shinzo (58 ans), n'a jamais dirigé un ministère. Né en 1954, il sort diplômé de sciences politiques de l'université de Seikei et travaille trois ans chez le sidérurgiste Kobe Steel, avant de devenir en 1982 le secrétaire de son père, Shintaro, un cacique du PLD, chef d'une faction très à droite et alors ministre des affaires étrangères. En 1993, il devient député du fief familial, dans la préfecture de Yamaguchi. Ce n'est qu'en 2003 que, nommé secrétaire du PLD, il s'impose véritablement. Aux côtés de M. Koizumi, il s'attaque à des dossiers comme l'affaire des Japonais enlevés par des agents nord-coréens dans les années 1970-1980. Devenu premier ministre, il placera ce dossier au cœur de son action gouvernementale en créant une cellule de crise spécialisée, regroupant les différents ministères concernés. Ferme, il devient populaire dans une partie de l'opinion. Son élégance et son succès auprès des femmes font que les télévisions le surnomment "le Prince".

Héritier d'une dynastie de la droite japonaise, il est considéré comme un "faucon". Par sa mère, M. Abe est le petit-fils de Kishi Nobusuke, ministre du commerce et de l'industrie dans le cabinet de Tojo Hideki, qui déclencha l'attaque sur Pearl Harbor en 1941. Arrêté pour crime de guerre, M. Kishi fut relâché en 1948 sans jugement, sur recommandation des services secrets américains. Il sera premier ministre de 1957 à 1960. M. Abe assume cet héritage, reconnaissant une grande admiration pour son grand-père. Son échec en 2007, en partie dû à une rectocolite hémorragique, une maladie incurable dont il souffre depuis l'âge de 17 ans, lui a laissé un goût d'inachevé. Si, auparavant, il avait tendance à esquiver certaines questions, il semble cette fois décidé à jouer un va-tout à forte connotation nationaliste. Si bien que ses promesses de campagne – la transformation des forces d'autodéfense en armée de défense nationale ou encore la révision de la Constitution – ne surprennent guère.
Il défend les visites des dirigeants japonais au sanctuaire Yasukuni de Tokyo. Construit en 1869, ce temple est dédié à la mémoire des morts pour la patrie. Depuis la fin des années 1970 y sont honorés sept condamnés en 1948 pour crimes de guerre par le Tribunal international de Tokyo, qui furent exécutés.
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  Répondre en citant   26 Déc 2012 21:07
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