Forum Japon

Michael_Voyageur

En effet, je ne dis pas le contraire.
Actuellement 10000 yen par mois par enfant pour les enfants de moins de 3 ans, 5000 yen par mois pour le 1er et 2nd enfant au dessus de 3 ans, et enfin 10000 yen par mois pour le 3eme enfant (et au dessus) au dessus de 3 ans.
Par "application" de la proposition je ne disais pas que ce genre de mesure etaient completement nouvelle au Japon, mais que la proposition du PDJ d'augmentation a 26000 yen s'appliquait aussi aux etrangers (les residents etrangers sont explicitement mentiones dans la proposition). Je cites ces mesures en particulier car il en a ete question dans la presse, et on ete discutees/debatues voir meme critiquees par certains opposants, du coup ce sont les mesures concernant les etrangers qu'on trouve le plus facilement. Mais on peut encore trouver d'autres propositions du PDJ concernant directement ou indirectement les etrangers.

Et parmi ces mesures du PDJ il y a en encore beaucoup d'autres qui ne sont pas vraiment nouvelles/pas vraiment sans precedent dans le passe.
Par exemple autre mesure dans le meme style: proposition d'augmentation de la prime a la naissance a 550000 yen (au lieu de 380000 actuellement, qui devait de toute facon etre augmentee a 420000 yen en octobre), mesure qui s'appliquera aussi je pense aux residents etrangers. Voir ici:
http://www.47news.jp/CN/200907/CN2009072501000606.html

Au total, je crois que les etrangers ne devraient pas trop souffrir de conditions plus difficiles avec le nouveau gouvernement: le PDJ ne semble pas avoir un discours particulierement anti-etrangers au contraire il semble les inclure en leur donnant meme le droit de vote dans certains cas (la encore ce n'est pas nouveau, mais le parti semble vouloir etendre cette participation des etrangers aux elections locales de facon plus generale).
Inversement il ne faut pas s'attendre non plus a des mesures revolutionaires ou des ameliorations magistrales en faveur des etrangers.

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Michael_Voyageur

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Pied

Michael_Voyageur

Lors de l'election d'Obama j'ai suivi un peu l'election au travers des chaines de teles de plusieurs pays pour comparer la facon dont etait traite l'info. France2, BFM, France24, BBC, Tve, Rai, Cctv etc. Une chose qui m'a fait sourire c'est que dans plusieurs pays europeens J'ai vu des commentateurs ou des observateurs poser la question est-ce que ce qui est en train de se produire aux US serait possible "dans notre pays" (France, Angleterre, Espagne etc), ou une part importante de la population est pourtant issue de l'immigration. Le debat etait amusant a voir, et la reponse etait en general plutot negative, meme en France. Possible dans l'absolu, dans "un monde de bisounours", oui... mais en revenant sur terre la reponse devenait beaucoup plus pragmatique: non. En tout cas pas dans les prochaines annees car les conditions sont loin d'etre reunies.
Au Japon je n'ai vu aucun debat de la sorte, ni non plus personne evoquer serieusement la question sur une des chaines japonaises. Si la question a ete abordee sur une des chaines japonaises alors le debat a du etre extremement succint/rapide car je regardais bcp plus la TV japonaises que les TV europeennes, pourtant j'ai vu plusieurs fois la question abordee serieusement sur la plupart des chaines europeennes (avec des reportages sur differents partis) mais pas une fois au Japon.
Je pense qu'avant de voir un 1er ministre issu de l'immigration il faudra deja que la question se pose aussi serieusement au Japon (prise de conscience), puis qu'il y ait aussi des candidats valables et connus dans les differents partis et c'est un peu mal barre pour le moment. C'est un des points ou justement il me semble qu'il y a au Japon une sorte de discrimination tacite et discrete mais qui a la vie dure. Meme si le Japon a deja un certain pourcentage d'etrangers residents de long terme ou issus de l'immigration, bien peu de partis politiques font une place a des candidats issu de l'immigration. Il faudra sans doute attendre que les residents etrangers ou issus de l'immigration deviennent deja un electorat reellement important et que les mentalites changent en profondeur, ce qui risque de prendre un bon bout de temps... Confused

Une autre question qui se pose un peu de la meme maniere: le Japon pourra-t-il avoir un premier ministre feminin ? Cette question la me parrait encore plus compliquee a resoudre alors que la reponse devrait pourtant etre evidente, le Japon compte pourtant pres de 50% de femmes, une part enorme de l'electorat...

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Michael_Voyageur

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jords · Invité

Pour ce qui est d'une première ministre Japonaise, je pense que l'on est pas si loin que ça. En effet, les Japonais ne semble peut-être pas ouvert pour le moment à la gouvernance d'une femme (et encore vous verrai que ce n'est pas totalement vrai dans la suite du post). Je pense que l'on a déjà évolué depuis pas mal d'année avec par exemple le travail des femmes.Ce n'est qu'une illustration, mais elle se confirme en politique aujourd'hui.

La femme au foyer semble bientôt en voie de disparition.D'après une étude du gouvernement japonais, 52% des personnes interrogées sont opposées à ce que les femmes restent à la maison tandis que les hommes sont au travail.En d'autres termes, cela signifie qu'un nombre croissant de Japonais sont favorables au travail des femmes.

Cette étude gouvernementale est menée de manière irrégulière tous les deux ou trois ans. Elle permet de suivre l'évolution des mentalités japonaises.

Ainsi, en 1979, 72% des personnes interrogées se prononçaient en faveur d'une femme au foyer, alors qu'elles n'étaient que 20% à s'y opposer.Dans un sondage similaire, en 1992, le taux de personnes opposées au fait que les femmes restent à la maison a progressé pour atteindre les 30%.

De nos jours, 43% des Japonais restent favorables à ce que les femmes restent à la maison au lieu de travailler.

Quoi qu'il en soit, les mentalités changent avec le temps, les sociétés se modernisent technologiquement, mais également dans les têtes.

Pour 40% des hommes, la carrière demeure la priorité numéro un, ils sont 19% à mettre sur un pied d'égalité le travail et la vie de famille. 18% d'entre eux placent la vie de famille avant tout le reste.
Des chiffres inversement proportionnels à ceux des femmes (44% la famille, 18 travail et 17 pour la carrière).

Enfin, si les mentalités changent au niveau du rôle social de la femme, les tâches qui lui sont dévolues restent les mêmes.Ainsi, toujours dans le même sondage, on apprend que 85% des Japonais estiment qu'il revient à la femme de préparer les repas de la famille. De la même façon, dans une autre étude récente, on apprenait que les femmes consacraient, en moyenne, près de quatre par jour aux taches ménagères, contre trois... minutes pour les hommes.

Dans le contexte politique.Je pense que l'on peut comparer la place de premier ministre avec une place d'une grande société Japonaise.Les Japonais sont-il ouvert pour se faire diriger par une femme ? Existe-t-il des sociétés où la PDG est une femme ?

Dans l'actualité, en 2007, Deux des rares femmes japonaises à diriger une grande entreprise, les présidentes de Sanyo et Daiei, ont perdu leur fauteuil à 24 heures d'intervalle, deux ans à peine après leur ascension dans un pays réputé pour le machisme de ses milieux d'affaires.

Tomoyo Nonaka, 52 ans, a démissionné lundi, officiellement pour "raisons personnelles", de la tête du groupe électronique Sanyo en pleine phase de restructuration et sous le coup d'une enquête officielle pour des irrégularités comptables présumées.Selon le quotidien économique Nikkei, Mme Nonaka a été désavouée par le conseil d'administration qui a refusé d'ouvrir, comme elle le réclamait, une enquête interne sur les pratiques comptables de l'entreprise.

Mardi, c'est la présidente du conseil d'administration de la chaîne de supermarchés Daiei, Fumiko Hayashi, 60 ans, qui a été rétrogradée au poste de numéro deux du groupe. Elle a été remplacée par un homme du géant de la distribution Aeon, qui a récemment acheté 15% du capital de Daiei.

Mmes Nonaka et Hayashi avaient toutes deux été nommées en 2005.
Sanyo et Daiei, deux groupes englués dans de profondes difficultés financières, avaient alors expliqué qu'ils avaient choisis ces dirigeantes justement pour leur statut de femmes.Leur façon différente de penser, leur parcours à l'opposé de celui du salarié standardisé progressant dans la hiérarchie à l'ancienneté plutôt qu'au mérite, avaient été des facteurs déterminants.

Mais les deux "battantes" n'ont pas connu la même fortune.

Ex-journaliste vedette de la télévision, Mme Nonaka n'a jamais été vraiment acceptée par les cadres de Sanyo. Dès son arrivée, elle annonçait un plan de recentrage du groupe sur les technologies "vertes" et la défense de l'environnement, disant vouloir "écouter la voix de la Terre". Le tout accompagné de 14.000 licenciements.

"Nonaka a apporté de nouvelles idées mais elle avait très peu d'expérience en électronique. Au lieu d'une stratégie basée sur les produits, elle a adopté une stratégie abstraite, basée sur des slogans", a sévèrement commenté Tatsuya Mizuno, analyste chez Fitch Ratings à Tokyo.

A l'inverse, Mme Hayashi a conquis une forte popularité parmi les 15.000 employés de Daiei, une chaîne de supermarchés qui avait frisé la faillite mais qu'elle a contribué à remettre plus ou moins dans le droit chemin.

Sa nomination avait été décidée dans l'espoir qu'elle aiderait à attirer le chaland en partant de l'hypothèse que, la clientèle des supermarchés étant majoritairement féminine, une femme était mieux à même qu'un homme de savoir comment la séduire.Fille d'un modeste courtier en légumes, Mme Hayashi avait débuté comme simple commerciale dans une concession automobile Honda. Elle avait ensuite fait un détour chez Volkswagen avant de prendre le volant de BMW-Tokyo comme directrice générale.

Sa mise à l'écart de la présidence du conseil d'administration est la conséquence logique de la signature, le 9 mars, d'une alliance tripartite entre Aeon, Daiei et la maison de commerce Marubeni, afin de former une alliance qui dominera le secteur au Japon. A cette occasion, Aeon a acheté 15% de Daiei."Le départ d'une femme dirigeante chez Sanyo n'a rien à voir avec Daiei. Hayashi conserve un poste de direction", a insisté un porte-parole du groupe de supermarchés, assurant que "son rôle vital reste inchangé".

Source : http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-le-japon-perd-ses-deux-plus-celebres-femmes-pdg-en-heures-807.asp?1=1

il faut savoir qu'à la suite de ces élections, La nouvelle Chambre des députés, est la plus féminine de l'histoire au Japon.

Le Japon reste en retard en matière de représentation des femmes en politique, mais avec l'avènement du "bataillon des princesses" du Parti Démocrate du Japon, les élues occupent désormais plus de 10% des sièges de la Diète. Un record, même si le Japon reste à la traîne en la matière.

Ai Aoki, nouvelle député issue du PDJ

La Chambre des députés japonaise élue dimanche est la plus féminine de l'histoire, avec 54 femmes députées sur 480, mais le Japon reste en queue de peloton des pays développés. La Chambre des députés sortante ne comptait que 43 femmes, le précédent record. Les femmes représentent désormais 11,25% des élus de la Chambre basse, contre 8,96% précédemment.

Le Parti Démocrate du Japon (centre), vainqueur des élections, avait notamment lancé un "bataillon des princesses", de jeunes candidates parties à l'assaut des circonscriptions tenues par de vieux caciques du Parti Libéral-Démocrate (PLD, droite) au pouvoir ou par ses alliés.

La journaliste Ai Aoki a ainsi battu à Tokyo Akihiro Ota, le chef du Nouveau Komeito, un parti lié à la secte bouddhiste Soka Gakkai et allié du PLD au gouvernement.

Au sud du Japon, une jeune candidate de 28 ans, Eriko Fukuda, à la tête d'un mouvement de protestation contre un scandale de transfusions sanguines contaminées au virus de l'hépatite, a battu un ancien ministre de la Défense de 68 ans, Fumio Kyuma.

Avec 11,25% de députés femmes, le Japon devrait progresser de la 103e à la 95e place au classement mondial de la représentation féminine dans les parlements établi par l'Union interparlementaire, l'organisation internationale des parlements. La moyenne mondiale est de 18,5%. Le record est détenu par le Rwanda, avec 56,3% de femmes députées. Les pays d'Europe du Nord en comptent en moyenne 42%, l'Allemagne 32,2%, les Etats-Unis 16,8%.

Source : http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-la-nouvelle-chambre-des-deputes-la-plus-feminine-de-l-histoire-au-japon-6845.asp?1=1

Complément d'informations :

Condition de la femme vis à vis du Travail

La politisation des femmes au Japon

TPE sur la parité homme-femme au Japon

TPE qui s'intéresse au statut de la femme japonaise, et plus particulièrement dans le domaine de la politique.
Ecrit en 2009; 1800 mots; 25 sources; 4,95 €

Résumé:
Les inégalités entre les hommes et les femmes sont particulièrement présentes en politique : d'après la comptabilisation statistique de l'Union interparlementaire, le Japon se place à la 98ème place dans le classement des femmes accédant à un statut politique.
C'est essentiellement depuis les années 80 que les femmes Japonaises font leur entrée dans la politique. Elles veulent avant tout dénoncer la discrimination sexuelle et les nombreuses inégalités dont elles sont victimes au sein de la société japonaise.

LA FEMME JAPONAISE EST-ELLE L'ÉGALE DE L'HOMME? =
http://www.lejapon.org/info/modules.php?name=News&file=print&sid=306

Une série de question réponse proposé à des étudiants de l'université Ristumeikan.

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