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Kunio Hatoyama : l'ADN et le suicide.

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ElectronLibre
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MessagePosté le: 14 Juil 2009 02:37    Sujet du message: Kunio Hatoyama : l'ADN et le suicide.

 Note du Post : 4   Nombre d'avis : 1
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"Kunio Hatoyama (鳩山 邦夫, Hatoyama Kunio), né le 13 septembre 1948, est un homme politique japonais, membre du Parti libéral démocrate (PLD), qui fut ministre de la Justice du 27 août 2007 au 1er août 2008, ministre des Affaires intérieures et des Communications et ministre d'État chargé de la Réforme de la décentralisation, dans le 92e Cabinet du Japon dirigé par Tarō Asō, du 24 septembre 2008 jusqu'à sa démission le 12 juin 2009." ... c'est en gros la présentation fournie par Wikipédia
Ajoutons que, en tant que ministre de la Justice, il a signé un nombre record de 13 arrêts de mort, d'où son surnom de dieu de la mort (shinigami), l'équivalent de la faucheuse des cultures occidentales. On ne lui reprochera pas son extrême discrétion, il a la main lourde et il aime bien faire savoir ce qu'il pense. Sa dernière pensée en date, qui n'a pas manqué de provoquer un scandale, fait l'objet d'une brève présentation sur le site de Mainichi Daily News :
L'ancien ministre des Affaires intérieures et de la Communication, Kunio Hatoyama, a soulevé un concert de protestations en posant, de manière controversée, un lien de cause à effet entre ADN et suicide.
Lors d'un symposium qui s'est tenu dimanche dans la ville de Kurume, préfecture de Fukuoka, Hatoyama a affirmé que l'ADN exerce une influence sur les pensées relatives au suicide.
Hatoyama, faisant référence à un ancien parlementaire, Yojiro Nakajima, qui a mis fin à ses jours en janvier 2001, a précisé qu'il y avait déjà eu un précédent dans la famille de Nakajima.
Hatoyama a exprimé le souhait de voir l'Université de Kurume conduire des recherches sur les facteurs qui conduisent des gens à se suicider.
Citation:
Ex-minister Hatoyama sparks uproar by linking suicide to DNA
KURUME, Fukuoka -- Former Minister of Internal Affairs and Communications Kunio Hatoyama has caused an uproar by controversially linking DNA to suicide.
At a symposium on Sunday in the city of Kurume, Fukuoka Prefecture, Hatoyama said that DNA influences our thoughts on suicide.
Former House of Representatives member Yojiro Nakajima took his own life in January 2001. Referring to that case, Hatoyama said that Nakajima also had a family member who committed suicide.
Hatoyama expressed his desire for Kurume University to conduct research on what makes people decide to take their own lives.

Kunio Hatoyama ou la recherche de l'ultime coupable, celui qui permettra de blanchir tout le monde, vous, moi, et la société que l'on rend si souvent responsable des maux qui nous affligent ? Après un gène "du" suicide, Hatoyama pourrait militer en faveur d'une recherche sur un gène "de la" réussite...
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"Chez un homme politique, les études c'est quatre ans de droit, puis toute une vie de travers."
(Coluche)
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Sepsis
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MessagePosté le: 04 Sep 2009 09:06    Sujet du message:

 Note du Post : 3   Nombre d'avis : 1
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Haha, donc mon destin est écrit dans mon ADN, c'est dit si je vais mourir naturellement ou me suicider? Enfin, d'un côté, il a pas totalement tort, y'a bien un gène (ou juste un codon, je ne sais plus) qui permet aux cellules trop vieilles ou défaillantes de se suicider automatiquement. (oui, car en ce moment même, à l'intérieur de vous tous, certaines de vos cellules se suicident, ça vous la coupe hein?)

Plus sérieusement, c'est dingue de voir des gens haut placés penser de telles inepties. Ca me rappelle quelqu'un qui disait qu'on pouvait dépister si les enfants deviendront de futur délinquants, dès la maternelle, attends, c'était qui déjà? Smile

Sinon, depuis le temps, de recherches ont été faites dans les universités? Il s'obstine encore dans cette idée ou les chercheurs lui on fait comprendre qu'il ferrait mieux de réfléchir un peu plus?
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MessagePosté le: 04 Sep 2009 09:35    Sujet du message:

 Note du Post : 4   Nombre d'avis : 1
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il va falloir se documenter avant d'affirmer qu'il s'agit d'inepties, dans un sens comme dans l'autre!

quelques pistes:

Citation:
McGill abritera le plus important groupe de recherche sur le phénomène
L'université McGill chapeautera le plus important groupe de recherche au pays sur les causes multifactorielles du suicide. En plus de se pencher sur les aspects sociaux du suicide, des chercheurs y sonderont aussi les facteurs biologiques et génétiques qui prédisposeraient certaines personnes à commettre l'irréparable.

À la tête du tout nouveau Groupe McGill d'étude sur le suicide (GMES), le Dr Gustavo Turecki, génétiste et psychiatre de renommée internationale de l'hôpital Douglas, affirme que le phénomène complexe du suicide ne se résume pas qu'aux seuls aspects sociaux.

«De plus en plus, des recherches démontrent que certains facteurs biologiques peuvent aussi prédisposer les gens à adopter un comportement suicidaire. Le suicide n'est pas qu'un phénomène social, psychiatrique ou psychologique. À cet égard, nos recherches produisent des résultats intéressants», affirme-t-il.

Selon le Dr Turecki, dès le XVIIIe siècle, des auteurs ont décrit des phénomènes d'agrégation familiale du suicide et rapporté l'existence de «familles suicidaires», accréditant la thèse d'une composante biologique du suicide.

En 1970, ajoute le Dr Turecki, des chercheurs ont observé pour la première fois des altérations chimiques différentes chez des sujets ayant de fortes tendances suicidaires.

Environ 90 % des gens qui décident de s'enlever la vie souffrent de maladies mentales, notamment de dépression majeure (40 %), de toxicomanie (40 %), de schizophrénie (7 %) ou de maniaco-dépression (10 %), autant de maladies où l'hérédité joue un rôle important. Cela dit, il n'est pas exclu que des personnes ne souffrant pas de maladies mentales soient prédisposées au suicide.

Pour fouiller la piste génétique du suicide, le Groupe McGill d'étude sur le suicide (GMES) dispose notamment d'une importante réserve d'échantillons d'ADN et d'une banque de cerveaux provenant de personnes qui se sont suicidées, ainsi que d'un laboratoire de recherche en génétique moléculaire. En analysant les cellules de personnes suicidaires, ces chercheurs espèrent trouver des indices qui permettront d'élucider des pans méconnus de ce triste phénomène.

Mettra-t-on un jour le doigt sur le gène du suicide? «Il n'existe pas de gène du suicide, mais des gènes de prédisposition», tient à souligner le Dr Turecki, qui met en garde contre une simplification excessive des causes à l'origine du suicide. «L'idée n'est surtout pas d'oublier les facteurs sociaux. Si les facteurs de risque augmentent avec certains gènes, ça prend aussi un contexte social et un environnement particulier pour commettre un geste suicidaire», précise le psychiatre de l'hôpital Douglas.

Cette nouvelle approche dans la recherche sur le suicide est d'autant plus pertinente que le suicide constitue toujours la première cause de décès chez les jeunes hommes au Canada et que le Québec compte pour le tiers de ces suicides. Le GMES regroupera cinq enquêteurs et au moins dix chercheurs associés provenant notamment de McGill, de l'UQAM, de l'Université de Montréal, ainsi que des psychologues, des infirmières psychiatriques et un technicien en biologie moléculaire.

Le Dr Turecki reconnaît que l'étude des facteurs biologiques qui influencent le suicide est encore mal perçue dans certains milieux sociaux, notamment chez ceux qui travaillent à la prévention. «Il y a encore une résistance à reconnaître le caractère bio-médical du suicide. Mais ce qu'il faut retenir, conclut-il, c'est que le suicide est un phénomène complexe qui ne peut être ramené à un seul élément, mais bien à une multitude de facteurs.»


La part des gènes dans le suicide:http://www.ledevoir.com/2003/05/07/27106.html?248=


Citation:
The pattern seems so familiar: a business reversal, the breakup of a marriage, school failure, depression, a downward spiral leading eventually to suicide. The apparent links between failure, depression and suicide have become a cultural icon, appearing over and over in movies and books.
Ottawa-01/27/00 Dr. David Bakish (right), Head of Psychopharmacology Unit at the Institute of Mental Health Research at Royal Ottawa Hospital and Dr. Pavel Hrdina, Head of the Neuro-pharmocology Lab at the ROH hold an album of photos of the alleles of serotonin receptor gene.
Photo by Paul Latour

But increasingly, researchers are becoming convinced of an entirely different cause of suicide: a chemical imbalance in the brain. A recent study reinforces this view, says David Bakish, a psychiatrist at the Royal Ottawa Hospital. Bakish studied patients who could not stop thinking about killing themselves and who had a family history of suicide. What he found surprised him. The patients' brain cells had changed in an apparent attempt to make up for a lower than normal amount of a common brain chemical. "That's when the light bulb went off," Bakish says, who thinks depression may not be the only cause of suicide. "Maybe it's a genetic trait." If this is true, the implications for the study and treatment of suicidal individuals are significant.

For some, suicide is a one-time cry for help, Bakish says. But others simply can't control suicidal fantasies, nor can they stop themselves from attempting to take their own lives. Bakish, along with other researchers of the hospital's Institute of Mental Health Research, found that these desperate acts may arise from a genetic mutation. The researchers published their results in a recent issue of the American Journal of Medical Genetics.

The discovery could lead to the development of genetic tests to identify those at risk. But it also poses questions about the ramifications of such testing. During their 10-year study investigating the causes of suicide, the Canadian team discovered a genetic variation that affects brain chemistry. They found that depressed individuals with a mutation in the gene encoding the serotonin 5-HT2A receptor are more than twice as likely to attempt suicide as those who suffered from depression but did not carry the mutation, says Pavel Hrdina, a neurobiologist at the Royal Ottawa Hospital and study co-author. Serotonin is a neurotransmitter that carries messages between brain cells and is thought to be involved in the regulation of emotion, among other functions. For some years, scientists have suspected that the genes regulating the serotonin system could be one of the culprits.

The finding adds support to a 2,000-year-old belief, dating back to Biblical times, that mental illness and self-destructiveness run in families. Epidemiological studies also back up this idea. For example, two countries that top the world's suicide rate list are Hungary and Finland, with 40 suicides per 100,000 people. Although the countries lie 1,600 kilometers apart, their people share a language group and, presumably, genes. The Finno-Ugric people lived together for thousands of years in the Ural Mountains of what is now Russia, then migrated to Finland and Hungary.
10 to 15 genes may act in concert to trigger suicide

The medical literature has documented many genetic links to suicide. One such study, published in the American Journal of Medical Genetics in 1985 examined the rate of suicide among the Amish population in southern Pennsylvania. Genealogical and medical records revealed that four families accounted for 73 percent of all suicides, but represented only 16 percent of the total Amish population.

"Genes are, of course, only part of the tangle of suicide, but their collision with psychological and environmental elements can prove…to be the difference between life and death," writes Kay Redfield Jamison, a psychiatrist at Johns Hopkins, in her book on suicide, Night Falls Fast.

When the Ottawa project began 10 years ago, researchers first analyzed the brains of Hungarians who had died at their own hands, specifically looking at serotonin receptors. They found that these brains had an overabundance of 5-HT2A receptors. This suggested improper absorption of serotonin. If cells are not getting enough serotonin, they build receptors in an attempt to soak up more.

This finding was later mirrored when the researchers tested 120 patients who suffered from persistent suicidal fantasies. Because blood platelets also carry serotonin receptors, Dr. Lisheng Du, the team's molecular geneticist, analyzed blood samples from the patients and from 131 control subjects with no history of mental illness or substance abuse.

"What we found was fascinating," said Bakish. "The patients had 40 percent more of these receptors than normal." Forty-one percent of the patients in the study carried the genetic mutation, compared with 18 percent of control subjects.

When these patients were treated with a variety of antidepressants, the only medications that alleviated their suicidal fantasies were drugs such as Prozac™, which belong to a family called selective serotonin reuptake inhibitors. These drugs prevent brain cells from overdoing the normal mop-up operation after they release serotonin. This was the true test. If, with treatment, the receptor numbers remained constant, the condition truly was genetic in origin. "The numbers didn't change," says Hrdina. But he cautioned that other laboratories must replicate the findings before the search for more finely tuned drug therapies can begin.

The identification of successful treatment could have far-reaching implications. In the United States, 13 out of every 100,000 people—about 30,000—kill themselves each year, and suicide has become the third leading cause of death for 15 to 24 year-olds. And the U.S. is not alone. In 1998, the World Health Organization ranked suicide as the twelfth leading cause of death worldwide—948,000 people died of self-destructive acts.

Hrdina and his team are currently studying suicidal fantasies among schizophrenics—and hope to look for this same biological marker in other populations as well, including alcoholics and drug abusers. As many as one in four schizophrenics commit suicide. Then the researchers will ask how interactions among several genes might come into play. Hrdina suspects that 10 to 15 genes may act in concert to trigger suicide.

A diagnostic test for this trait could identify patients at risk. And careful monitoring of these individuals could save lives. "You may carry this gene and it may never be expressed unless some big environmental factor comes along," said Bakish—such as a death in the family, divorce, loss of a job, or some other stressful catalyst.

However, as with other genetic tests, a test for the tendency to commit suicide carries with it a duty to be responsible—to "do no harm." As with all genetic tests, and other private medical information for that matter, the issue of discrimination by employers or insurers needs to be resolved. For now, Bakish hopes those with a family history of suicide and those with persistent fantasies of suicide will seek help. "Families have always swept suicides under the rug," says Bakish, who argues that having a biological marker really should de-stigmatize mental illness. "It's not a character flaw. It's something you're born with, like many other diseases."


A Suicide Gene
Is there a genetic cause for suicide?
:http://www.genomenewsnetwork.org/articles/05_00/suicide_gene.shtml


http://www.canal-u.tv/themes/sciences_de_la_sante_et_du_sport/clinique_medicale/psychiatrie/college_de_france_conduite_suicidaire_des_genes_a_la_prise_de_decision
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jetembrasse
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MessagePosté le: 04 Sep 2009 10:31    Sujet du message:

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Citation:

Study finds genomic changes in the brains of people who commit suicide
October 23rd, 2008


Are genes destiny? Alternatively, are we simply the products of our environment? There is a growing sense that neither of these two possibilities fully captures the essence of the risk for psychiatric disorders. New light is being shed on the complex interaction of genetic and environmental factors as the result of growth in the field of epigenetics. While genetics is the study of how variation in gene sequence or "genotype" influences traits or "phenotypes," epigenetics (epi- from the Greek meaning outside or above) is the study of heritable changes in gene function that may occur without modifying the gene sequence, often as a consequence of environmental exposures.


There are an increasing variety of epigenetic mechanisms that have been described, including the regulation of gene function via the methylation or demethylation of DNA. The study by Drs. Michael Poulter and Hymie Anisman and colleagues in the October 15th issue of Biological Psychiatry illustrates one exciting new example in this area of research, an epigenetic study of depression/suicide. The researchers compared the brain tissues of those who had major depressive disorder and committed suicide to those from a control group who died suddenly, from heart attacks and other causes.

They found the genome in people who have committed suicide as a result of major depression was being chemically modified by a process that is normally involved in regulating cell development. As Poulter explains, "We have about 40,000 genes in every cell and the only reason a skin cell becomes a skin cell as opposed to a heart cell is because only a fraction of the genes are being expressed, and the other genes not being expressed are shut down by this genetic process of DNA methylation."

The rate of methylation in the suicide brains was found to be nearly ten times that of the control group, and the gene being shut down was a neurotransmitter receptor that plays a major role in regulating behavior. John H. Krystal, M.D., Editor of Biological Psychiatry and affiliated with both Yale University School of Medicine and the VA Connecticut Healthcare System, comments, "This is exciting new evidence that genetic and environmental factors may interact to produce specific and long-lasting modifications in brain circuits. Further, these modifications may shape the course of one's life in extremely important ways, including increasing the risk for major depressive disorder and perhaps suicide."

"The whole idea that the genome is so malleable in the brain is surprising, because brain cells don't divide. You get dealt your neurons at the start of life, so the idea that there are still epigenetic mechanisms going on is pretty unusual," adds Poulter. The authors note that these observations open an entirely new avenue of research and potential therapeutic interventions.

Source: Elsevier


http://www.physorg.com/news143973207.html
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Sepsis
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MessagePosté le: 04 Sep 2009 11:45    Sujet du message:

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Je me demande si j'ai mal compris ou si je me suis mal exprimé, sûrement un peu des deux en fait.
J'affirmais que c'étaient des inepties dans le sens où seul l'ADN ne pouvait pas résoudre ou expliquer le problème du suicide. Comme il est dit à la fin de ton article, le suicide est provoqué par une multitude de facteurs complexes, je pensait qu'ils cherchaient encore à l'expliquer uniquement par la biologie.

Mais d'un côté, je ne savais pas non plus que l'ADN rentrait autant en jeu. Donc finalement, c'est pas plus mal, je me coucherais moins con ce soir. (et ça c'est important, s'pas?)
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MessagePosté le: 04 Sep 2009 12:11    Sujet du message:

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la vie est une école où on apprend chaque jour comme on dit Wink
Mais pour en revenir au sujet, il est vrai que la génétique seule ne peut surement pas expliquer tout.

Personnellement je trouve intéressant et même nécessaire d'étudier l'importance des gènes dans la formation de la personnalité, du comportement, dans son interaction avec la prise de choix etc. C'est selon moi une phase indispensable pour pouvoir attaquer ensuite une étude sociologique/ethnique de l'individu.

Pour réduire tout ça à une comparaison hasardeuse, c'est comme de connaitre le taux de matière grasse dans un aliment avant de tester l'incorporation de ce dernier dans différents plats. Le taux étant une connaissance génétique, le mélange une interaction sociale.

bon, ça me donne faim moi tout ça Laughing
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MessagePosté le: 04 Sep 2009 12:29    Sujet du message:

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Citation:
For some, suicide is a one-time cry for help, Bakish says. But others simply can't control suicidal fantasies, nor can they stop themselves from attempting to take their own lives. Bakish, along with other researchers of the hospital's Institute of Mental Health Research, found that these desperate acts may arise from a genetic mutation.


D'après moi cet article parle des pathologies mentales qui ont pour cause directe le suicide. Cette pathologie serait donc la conséquence d'une mutation génétique.

Ainsi il ne s'agit pas d'un gène favorisant le suicide, comme le voudrait un titre journalistique provocateur, mais bien d'une maladie mentale trouvant sa source dans une mutation génétique.

Citation:
Hrdina and his team are currently studying suicidal fantasies among schizophrenics—and hope to look for this same biological marker in other populations as well


On parle bien d'un segment particulier de la population et non pas du mort par suicide lambda.
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MessagePosté le: 04 Sep 2009 12:35    Sujet du message:

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Oui mais si on parvient à trouver chez certains individus une prédisposition génétique qui fait que certains genes peuvent être plus facilement modifiés par des facteurs externes (épigénétique), alors la source du problème est bien génétique à la base.

Car si on arrive à corriger génétiquement cette prédisposition, alors les facteurs externes ne peuvent plus affecter le code génétique en question.

Il n'est donc pas idiot de faire des recherches scientifiques dans ce sens, ce qui semble être la proposition de mr Hatoyama, encore qu'il eusse fallu avoir la citation EXACTE de ce cher monsieur ... ce qui est loin d'être le cas.
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MessagePosté le: 05 Sep 2009 14:36    Sujet du message:

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Sepsis a écrit:

Plus sérieusement, c'est dingue de voir des gens haut placés penser de telles inepties. Ca me rappelle quelqu'un qui disait qu'on pouvait dépister si les enfants deviendront de futur délinquants, dès la maternelle, attends, c'était qui déjà? :)

Quand on a des remarques délicates comme celle là, c'est bien de citer entièrement.
Je n'ai plus les paroles en tête, mais je doute vraiment qu'il se soit exprimé comme tu viens de le faire. Et ça change tout.

Ensuite, il fauit encore une fois distinguer implication de corrélation.
Tu PEUX très bien classer des enfants potentiellement à problèmes et d'autre potentiellement à succès. Ça fait *aussi* partie du travail de l'enseignement d'observer ses élèves, leurs conditions de vie, etc. Un enfant perturbateur sans aucun encadrement familial a des risques d'avoir des problèmes plus tard qu'un enfant gai mais attentif d'un milieu solcial aisé n'a pas.


Pour la remarque sur le gène du suicide, il doit être récessif, sinon quoi peu de monde l'aurait encore ^^

P!
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MessagePosté le: 06 Sep 2009 14:57    Sujet du message:

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Le suicide est une TA, un passage à l'acte qui est le plus souvent l'aboutissement d'un conflit dont les causes et les facteurs sont multiples et très variés,

idées suicidaires et ruminations mentales dans certaines maladies,
ou un épisode au cours d'un accès délirant (bouffée),
ou révélé par certaines drogues,

mais aussi pour mettre fin à une situation affective ou sociale intolérable,
comme le suicide par orgueil, par amour, pour une cause mystique ou idéologique, le seppuku ou le kamikaze,

La génétique ne peut prétendre valablement à autre chose que des facteur de risque, qui DOIVENT ensuite être interprétés par un CLINICIEN, et non un journaliste.

Une seule chose est certaine: Où y a un gène y a pas de plaisir et ça c'est déjà un sacré facteur prédisposant au suicide. Wink
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