Ensuite, beaucoup de profs d'université japonais sont loin de maîtriser leur sujet. A un tel point que contrairement à un prof occidental qui serait content qu'un élève s'intéresse au cours et pose une question, beaucoup de prof japonais sont hostiles à ce qu'on leur pose une question visant à élargir le sujet traité, par peur de ne pas pouvoir répondre à ladite question. Comme si le fait pour l'enseignant de ne pas pouvoir répondre à une question était l'opprobre suprême. Faut se calmer hein, personne n'est infaillible.
--> Pas étonnant que les esprits soient "recroquevillés".
Permets moi de m'opposer en douceur à ce que tu avances. Car comme dans n'importe quelle université, de n'importe quel pays, cela dépend beaucoup du professeur. Partout où j'ai étudié j'ai trouvé d'excellents professeurs, très intéressés et très compétents.
D'ailleurs quand on voit la charge de travail qu'a un professeur au Japon, on ne peut douter ni de sa compétence, ni de son intérêt. Des élèves intéressés il y en a aussi, notamment ceux qui pensent postuler à une maîtrise. Les élèves français sont-ils plus intéressés? Plus perspicaces? J'ai des doutes... Je ne suis pas spécialement philanthrope et dirais que la proportion d'élèves intéressants par leur perspicacité se limite à 1% à peine.
Pour finir les élèves japonais sont bien plus ouverts que ce que vous ne semblez dire. Je parle à mes cousins en français, en russe, ça ne pose pas de problème, ils apprennent en m'écoutant et répètent parfois. C'est sympa!
Et lorsque j'allais (pour le fun) au cours de russe de mon université, certains élèves étaient plutôt très motivés et la très grande partie faisait de son mieux pour apprendre cette langue autrement plus difficile que le japonais. _________________ Je suis l'ennemi de tous les bien-pensants: pro-Ahmadinejad, pro-Poutine, pro-Jean-Marie Le Pen. بشار الأسد, je t'aime!
Ensuite, beaucoup de profs d'université japonais sont loin de maîtriser leur sujet. (...) beaucoup de prof japonais sont hostiles à ce qu'on leur pose une question visant à élargir le sujet traité, par peur de ne pas pouvoir répondre à ladite question.
Nul doute que des ignares, on en a dans tous les pays. J'ai même quelques noms en Europe, dont un à la Sorbonne, si vous voulez.
Mais le fait que les questions ne soient pas les bienvenues n'est pas forcément un signe d'incompétence. Culturellement, l'apprentissage Maitre/disciple est encore beaucoup plus fort en Asie qu'en occident. Un jeune ne pose pas de questions, c'est le Maitre qui sait et évalue ce que le plus jeune doit savoir et quand. Cette culture est certainement largement remise en cause au Japon de par la mise en place de formation sur le modèle américain, mais je n'arrive pas à croire qu'elle ait disparu de l'université quand on voit à quel point elle est profondément ancrée dans les arts traditionnels. Depuis la Chine ancienne, un élève est fait pour être un suiveur qui suit un certain temps et puis s'en va suivre ailleurs jusqu'à en arriver à ne plus suivre du tout. D'un point de vue du prof avec cette mentalité bien ancrée, l'élève trop actif met la charrue avant les boeufs.
On peut ne pas être d'accord, on peut penser que le prof a tort, mais le refus du questionnement n'est pas en soi une preuve de son ignorance dans sa matière. Et puis oui, dans le tas, il y a des profs à peine plus cultivés qu'un lycéen - au Japon comme ailleurs. _________________ J'exige de mon lecteur une certaine intelligence. Il est peu probable que ce soit votre cas, veuillez passer au message suivant. Merci de votre compréhension.
Ensuite, beaucoup de profs d'université japonais sont loin de maîtriser leur sujet. A un tel point que contrairement à un prof occidental qui serait content qu'un élève s'intéresse au cours et pose une question, beaucoup de prof japonais sont hostiles à ce qu'on leur pose une question visant à élargir le sujet traité, par peur de ne pas pouvoir répondre à ladite question.
Pour ma part, mon directeur de thèse est l'un des meilleurs dans son domaine. Et il maitrise bien. Dans le genre *bien*. D'ailleurs, je l'exaspère bien avec mes questions sur son domaine. Quand aux questions que je pose hors de son domaine,
− soit il sait et il le dit,
− soit il ne sait pas et
-> soit il réfléchi, comme (presque) tout le monde, et donne son avis/sa réponse
-> soit il me dit qu'il va pas faire ma thèse à ma place ^^
Après, ça dépend de la fac, du département, etc.
D'un autre côté, mon prof vient d'un lab qui a placé plus d'une vingtaine de Professeurs des Universités (教授) à travers le Japon, et un bon nombre a bien moins de 40 ans. Donc c'est pas forcément le plus représentatif, mais bon. On est plus au lycée là (et en France aussi, les profs de collège/lycée, c'est pas la fète. J'en ai eu 2 *vraiment* bons, ptet 3 ou 4 bons, et le reste, vraiment pas top).
Ils savent juste que quand ils devront commencer à faire le 就職活動 ils n'auront pas à exciper de leur connaissance d'un quelconque major pour justifier de leur employabilité...
Et pourquoi cela ? Parce que les compagnies japonaises n'ont que faire de ton major en économie de l'asie ou de ton option culture française du XXè siècle, car de toute façon ils ont déjà prévu de te faire visiter deux trois départements de la firme et de te former à leur façon. Ils recherchent donc des gens qui semblent perspicaces, motivés et si possible malléables.
Les étudiants japonais l'ont bien compris et donc utilisent leur 4 ans d'université pour s'amuser avant d'avoir à travailler comme des forcenés surtout pour les fraîchement recrutés : j'ai quelques ami(e)s qui sont employés depuis qq mois et qui se mangent des heures supp (non rémunérées bien sûr) en veux tu en voilà. Alors les étudiants en université s'investissent dans leur 部活 et leur petit job qui leur permet de gagner de l'argent et donc de sortir entre potes.
Ca peut paraître irréel et c'est pourtant vrai. Avec un tel système il n'y a pas de quoi s'étonner que beaucoup d'étudiants japonais ne prêtent que très peu d'attention à leur cours en université.
Complètement d'accord. Je vais essayer de développer un peu.
Un système à produire des "esprits recroquevillés"... et si c'était LA solution ?
Le Japon est reconnu pour être l'un des pays qui accordent le plus d'importance à l'éducation de ses jeunes: et pourtant le niveau universitaire est bas. Qu'en est-il vraiment ? Il faut tout de même savoir qu'un lycéen bachelier se présentant à l'université a environ le niveau d'un L2 américain. La plupart vont donc vivre 4 années relaxantes entre l'enfer des exams et le bagne du monde du travail (j'en parlais déjà quelque part).
Comme dit Pied, les connaissances acquises n'ont rien de pratique, elles restent très théoriques et générales. Seules 5% des universités proposent un niveau adéquat (au cout des frais d'inscriptions ? niark). Mais quel est donc le rôle dune université médiocre, dans une culture si proche de son éducation ?
L'explication vient en effet du monde du travail. Loin de rechercher des étudiants ultra formés aux dernières technologies, les entreprises préfèrent les former par elles-mêmes à renfort de on the job training, jusqu'à ce que le nouvel employé soit conforme à la culture de l'entreprise. L'envie d'apprendre chez un postulant serait bien plus intéressante que ses connaissances avancées en nanotechnologie, ou autre. Ce serait même les sujets les plus pointus qui demandent le plus de flexibilité.
Du coup, on attend pas du tout des universités qu'elles forment leurs étudiants techniquement, mais plutôt qu'elles produisent des 'machines' à mémoriser une grande quantité d'informations et de connaissances théoriques.
Dans ce schéma, on retrouve bien les exams d'entrée à l'université ne se concentrant que sur de l'apprentissage à la par-coeur, des dates, des règles de grammaire complexes de l'anglais mais pas d'oral...
Il en résulte 4 ans de glande, sans grande motivation ni éducation professionnelle, qui fournit des gradués assez cultivés et faciles à diriger = force nippone.
Il ne faut pas oublier que la façon de diriger les ressources humaines au Japon a été positivement critiquée de nombreuses fois, et que le système universitaire y a joué un rôle très important.
Ou Pas ... ?
Tout ce petit monde devrait être bien content de leur façon de fonctionner, tant que chacun y trouve son compte, me direz-vous.
Mais là où le bât blesse (et il blesse, augmentation générale du mécontentement de la part des étudiant, entre autres), c'est que ce système ô combien intégré dans la société, ne suit pas les évolutions au sein du monde du travail. L'introduction du salaire en fonction du résultat par un nombre grandissant d'entreprise l'a bien secoué; jusque là, les employés pouvaient s'attendre à être promu en même temps que leur collègues de même niveau, quelle qu'aient été leur université.
Les jeunes n'ont plus non plus la même vision de l'entreprise; plus autant d'engagement ni d'emploiement à vie. En découlerait plus de chômage, et une tendance à quitter d'eux-mêmes leur boulot ! (les saloupiauds)
Et de l'autre coté, la situation pas mirobolante de l'économie japonaise pousse les entreprises à changer leurs politiques d'emploi, réduisant le nombre de nouvelles recrues; moins de on the job training et les nouveaux se retrouvent bloqués en bas de l'échelle sans espoir de promotion (personne ne venant prendre leur place de newbie). Pas de projets de carrière, mécontents, ils se cassent et changent de boulot; augmentation de freeters et de parasite singles qui ne croient plus à ce système. Peut-être une meilleure explication à ce 'chômage volontaire'
Mais ils ne représentent pas (encore?) la plus grande partie de la main d'oeuvre, bien heureusement. Les autres tranches d'âge aussi ont la chance de voir le nombre de chômeur grossir dans leur rang, tranche parmi laquelle la croyance "Emploi = à vie" était forte.
Et c'est là que l'université intervient. Ou plutôt qu'elle n'intervient pas. Bloquée dans sa façon archaïque de transmettre des connaissances théoriques sans grandes prétentions, les nouvelles recrues ne peuvent pas trouver satisfaction à travers un job intéressant et bien payé. On ne leur donne ni les outils, ni la manière de s'y prendre pour s'en sortir et faire face à ses nouvelles notions de 'salaire au résultat' et de 'compétition'. C'est encore pire pour les gradués des universités de bas-rang (qui sont légion, rappelons le); en terme de performance, ils ne peuvent pas rivaliser avec le haut du gratin genre Todai. Quant aux employés déjà avancés dans leur carrière, il est souvent bien compliqué de s'adapter aux normes d'une nouvelle entreprise après avoir tout reçu, en terme d'éducation professionnelle, d'une première.
Au final :
Le rôle de l'éducation : donner un diplôme de culture générale plutôt qu'une réelle qualification. Ce qui correspond tout à fait au principe général d'以心伝心 ishindenshin: Ce que l'esprit pense, le coeur le transmet, ou encore, nul n'est besoin de trop parler lorsque les choses se décident d'un commun accord. En gros, les japonais n'aiment pas être trop explicites, caractéristique que l'on retrouve dans beaucoup d'aspect de leur culture (business, langage...)
Citation:
‘Japanese businesspersons typically dislike the use of overly explicit formal contracts. The preference is to have a basic contract that serves as a general guideline, and then iron out differences through a process of mutual compromise.’
Bon la source est limite, mais elle permet une bonne mise en perspective; dans notre cas, le contrat est entre l'employé et l'employeur dans lequel le premier est supposé développé les connaissances du second, sur un accord commun et silencieux.
MAIS, le vieillissement ultra rapide de la population et la société changeant sous l'influence de l'occident a apporté des évolutions que le monde du travail à bien du mal à assumer tout en assurant la sécurité de l'emploi à la population.
Ce qui a contribué à faire du Japon l'une des plus grandes puissances économiques est en train de s'effondrer, et il devient urgent de réformer le système universitaire en profondeur afin de produire des recrues plus dégourdies et débrouillardes, des acteurs/bergers plutôt que des moutons.
Merci Artouche, je me sentais pas le courage de développer aussi longuement ^^
Sinon pour en revenir au professeur, ElieDeLeuze je suis tout à fait d'accord avec toi. Je ne l'ai pas mentionné mais évidemment que cela s'inscrit dans un système de relation maitre/disciple profondément ancré au Japon.
En ce qui concerne le niveau des profs j'ai peut être été trop gâté en France (une très grande majorité de professeurs compétents) et vice et versa au Japon.
J'ai en effet eu un prof qui faisait son cours en ne cessant de commencer ses phrases par "XXXX à dit que" où XXXX est l'auteur d'un bouquin sur lequel le cours est entièrement basé. Alors évidemment Mr XXXX est un auteur majeur dans le domaine et mérite certainement d'être cité mais pas durant toute l'année et sans aucune forme de critique quelle qu'elle soit.
Mais si ce n'était que cela...
J'ai également subit des cours d'enseignants qui regardaient wikipedia une heure avant le cours, faisaient une présentation power point et hop un cours d'1h30, un !
Je pense que cela dépend aussi du domaine dans lequel on étudie. Dans un domaine scientifique, l'enseignant peu moins facilement leurrer les étudiants s'il n'a aucune idée de ce qu'il raconte.
Mais lorsque j'avais des cours sur le management et la société japonaise, le prof se contentait clairement de nous conter des historiettes personnelles pour l'aspect sociétal et des anecdotes professionnelles pour le management... Ce qui, en soit, n'est pas forcément inopportun car à travers ce prisme il est possible de comprendre différents aspects management et de la société japonaise.
Pas inopportun, mais clairement partiel et lacunaire. Réfléchissez-y, seriez-vous capable de résumer la société française et le management français uniquement à travers vos expériences professionnelles ? (si quelqu'un s'en sent capable c'est que sa vie a été et doit être, sans euphémisme, très remplie.)
Mais bon si je me contentais de cela, ce ne serait encore qu'une vision étriquée basée sur ma propre expérience.
Or j'ai feuilleté, il y quelque temps déjà (peut être que ce n'est plus d'actualité), des livres utilisés par les profs de langues dans diverses universités, spécialement les manuels d'anglais. Et ô surprise, je me rends compte que ce que l'enseignant est censé dire durant son cours est, selon les livre, plus ou moins écrit sur ledit manuel...
Et ensuite de façon complètement opposé, j'ai assisté divers cours de langue (espagnol, français, anglais) dans diverses universités (Keio, Waseda...) enseignés par des natifs.
Alors bien évidemment ils parlaient parfaitement leur langue respectives mais :
- Ils ne parlaient quasiment pas japonais ce qui est parfaitement idoine pour des étudiants de niveau intermédiaire/avancé. Mais est-ce vraiment approprié à des étudiants qui en sont encore à se présenter sommairement dans ledit langage...
- Le mot "pédagogie" leur semblait étranger. Ils se contentaient de lire des textes les uns après les autres à des étudiants qui n'avaient quasiment aucune base. En alternant parfois avec des "discussions" sur lesdits textes ; discussions auxquelles aucun japonais ne participait le plus souvent...
Les japonais doivent absolument se débarrasser de cette idée que :
parler une langue = être capable de l'enseigner.
J'ai en effet eu un prof qui faisait son cours en ne cessant de commencer ses phrases par "XXXX à dit que" où XXXX est l'auteur d'un bouquin sur lequel le cours est entièrement basé.
T'as parfois même des profs qui font le cours sur *leur* bouquin.
Je n'ai jamais aimé le concept de cours sur livre à cause de cette image de "je t'autorise à assister à mes cours, mais si tu veux valider, tu dois me payer. Voilà l'ISBN de mon célèbre et très bon livre. À demain".
En revanche, c'est toujours utile, un bon bouquin, pour approfondir le cours.
Citation:
Pas inopportun, mais clairement partiel et lacunaire. Réfléchissez-y, seriez-vous capable de résumer la société française et le management français uniquement à travers vos expériences professionnelles ? (si quelqu'un s'en sent capable c'est que sa vie a été et doit être, sans euphémisme, très remplie.)
Pas trop mal. C'est pas moi qui ai eu une vie remplie, c'est les gens autour de moi qui ont vécu leur vie, et qui m'en parlent. Les médias aussi.
Un jeu comme ça, j'y participe de suite. J'ai dans mon expérience et dans celle de mes proches tous les niveaux du management et du commerce, du simple employé avec un salaire minable payé à rester debout 8 heures avec le droit de s'asseoir 15 minutes par jour (hors pause déjeuner de 45 minutes), jusqu'au responsable continent d'une entreprise internationale. Les grosses boites (Apple, Citroën, Canal+, Carrefour, etc) tout ça, c'est les mêmes gens. Regarde leur CV, ce sont les mêmes personnes qui change de boite tous le 5 à 10 ans. Et leur gestion les suit.
À un niveau hierarchique en dessous, tu as tous les requins ex-école de commerce, formés de la mème manière, qui vont être acheteurs pour leur boite par exemple. En dessous, tu as les autres des écoles de commerce, ceux qui n'étaient pas le top du top, qui appliquent mais n'ont pas "ce qu'il faut" pour grimper plus (et tu te retrouves chef d'étage dans un grand magazin par exemple. Très bonne position, mais nul besoin de culot ni d'avoir les dents longues). Et ainsi de suite. Tu t'apperçois que les entreprises (hors PME) sont gérées de la même manière. Pour les PME, ça va dépendre si l'entreprise fait une offre dont on peut se passer ("phoning", téléachat, musique d'ascenseurs, etc), ou répond à une demande (pompes funèbres, maraicher, etc). Et là, tu vas retrouver des modèles et des profils assez carrés.
Le commerce est un truc rôdé. Peu (mais pas "pas") de nouveautés. Le japon a longtemps été fermé, leur gestion reposait là dessus. Maintenant, l'ouverture forcée rend leur modèle caduque et plus difficile à adapter que le nôtre.
Bon, je me suis avancé. Pour décrire la société, là, je m'y connais moins.
Citation:
Les japonais doivent absolument se débarrasser de cette idée que :
parler une langue = être capable de l'enseigner.
Toi, t'as pas fait d'études supérieures de japonais, et t'as pas assez lu forum japon. Car y en a bokou ki veul allé au japon est faire prof de francai lol. Et le pire, c'est qu'ils demandent à être payés par des pauvres japonaises qui rèvent de boire un verre de rouge en haut de la butte Montmartre… Si le prof japonais est mauvais, je me dis qu'il a au moins son bouquin à suivre, et qu'il ne va pas enseigner des conneries telles qu'un "natif" en fait souvent en enseignant sa langue maternelle. Je n'ai *jamais* rencontré un français qui avait des supports de cours pour ses cours particuliers. Je prenais mon Grévisse, mon Bescherelle, un bouquin bien écrit (Flaubert, Beaudelaire), je préparais mes questions, mes réponses, et je faisais mon cours gratuitement, c'était la moindre des choses vu que ce n'était pas mon métier et que je n'étais pas reconnu.
Bref, je crois que le programme d'anglais au lycée chez nous n'offre pas plus de libertés…
Pour les profs de français auto-proclamés qui travaillent en cours particuliers il y en a plein je le sais.
Ce que je voulais mettre en lumière c'est que même à l'école on en retrouve des comme ça parfois...
Moi je ne suis pas prof de français de formation et par conséquent la seule fois où j'ai gagné de l'argent grâce au français, c'était de la part d'une japonaise qui avait déjà un certain niveau de français et qui voulait juste discuter 2 heures par semaine complètement en français.
Je me sens mille fois plus capable d'enseigner l'anglais qui est une langue que j'ai appris plutôt que le français qui est ma langue d'origine et que donc je n'ai pas appris comme le ferait un étranger.
C'est notamment flagrant pour la distinction nom masculin/féminin, qui est juste "naturelle" pour nous ; eh bien pour les étrangers il y a tout un tas de moyens mnémotechniques pour retenir qu'est-ce qui est masculin qu'est-ce qui est féminin.
Bref, comme l'a dit pied, si vous prenez de l'argent pour vos cours, achetez-vous au moins un bon bouquin (pas du tout évident en français de trouver un bon support car c'est exception sur exception déjà même pour les choses basiques)
Une petite question qui n'a que peu de rapports avec le sujet du topic (libre aux modos de créer un fil dédié d'ailleurs) :
Cette question ne concerne que ceux ayant des enfants franco-japonais (ou connaissant des familles ayant des enfants franco-japonais)
Est-ce que ces enfants (des "half" donc) ont des problèmes liés à leurs origines, que ce soit dans l'environnement du lieu d'habitation (les voisins, etc...) ou dans le cadre scolaire ? Sont-ils l'objet de discriminations ? Ont-ils du mal à s'intégrer ? Leur physique (moitié japonais moitié européen) est-il un handicap possible ? etc....
Inscrit le: 08 Nov 2008 Pays, Ville: Sapporo / Toulouse
Ce message n'a pas encore été noté.
Pour les discriminations, ça existe.
Je ne suis pas concerné par le fait d'avoir des enfants franco-japonais. (cf: mon âge ^^ ) mais j'ai déjà lu des témoignages à ce sujet.
Notamment dans le roman "La Trace" de Richard Collasse.
Le problème c'est que si je raconte et que des gens n'ont pas lu le livre, ils vont être "spoilé" grave.
Si tu veux savoir je t'envoie un mp.
Tu peux aussi visiter les communautés de ''half'' sur mixi. Ils y racontent les discriminations qu'ils subissent (au Japon ou ailleurs) et il y en a des pages et des pages. _________________ www.japotexte.wordpress.com
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