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chibi-idril Ceinture Blanche
Inscrit le: 13 Mar 2009 Messages: 13 Points: 0 Pays, Ville: France, Creil ( 60 )
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Posté le: 01 Avr 2009 22:50 Sujet du message: reportages sur les geiko et maiko ?
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Bonjour je suis à la recherche de reportage sur les geiko et maiko
si vous avez des liens ou des titres de reportage à ce sujet je suis preneuse
merci d'avance. _________________ " les jeux vidéo ça rend cool mais un peu vulgaire" Marcus. ^^ |
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Sui_De_Wa Ceinture Orange
Inscrit le: 04 Fév 2008 Messages: 69 Points: 131 Pays, Ville: france
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chibi-idril Ceinture Blanche
Inscrit le: 13 Mar 2009 Messages: 13 Points: 0 Pays, Ville: France, Creil ( 60 )
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Posté le: 07 Avr 2009 09:54 Sujet du message:
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Des connaisseurs pourrait me dire et m'expliquer la vraie différence entre les geiko et les courtisanes ? Parce que bon je sais ce n'est qu'un film ( que j'ai pas encore vu d'ailleurs) mais Sakuran est l'histoire d'une courtisane mais le peu que j'ai pu voir elle ressemble beaucoup a une geiko non ?
Je m'y perds _________________ " les jeux vidéo ça rend cool mais un peu vulgaire" Marcus. ^^ |
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demipoulpe 3eme Dan
Inscrit le: 25 Avr 2005 Messages: 540 Points: 5803 Pays, Ville: X-rousse
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Posté le: 07 Avr 2009 10:46 Sujet du message:
Note du Post : 4 Nombre d'avis : 2 |
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La vraie "différence" est l'objet de leurs commerce il me semble
Sans vouloir réanimer un débat aussi commun que "les geisha sont elles/ont elles étaient des prostituées?", on peut dire que les courtisanes ( Tayuu ou Oiran ) offraient avant tout des prestations d’ordre sexuel ( même si certaines était extrêmement cultivée ) , alors que les geisha offraient avant tout des prestations artistiques.
A l’époque d’Edo il existait d’ailleurs des lois très claires régissant les professions du quartier des plaisirs et le mélange des genres n’était a priori pas le bienvenu … ( voire le succulent livre courtisanes du japon chez picquier à ce sujet).
Cela dit toute les courtisanes/prostituées n’était pas des Oiran connues et toutes les geishas n’officiaient pas dans de prestigieux Hanamachi … la frontière fut parfois floue
De nos jours la question est réglée puisque l’édiction des lois anti -prostitution de 1958, entraîna la fermeture de « tous » les établissements de plaisir et seule une maison de courtisane resta ouverte, à titre historique et afin de préserver les traditions culturelles et artistiques liées à cette corporation.
Cette maison située dans le Hanamachi Shimabara à Kyoto emploie aujourd’hui les 5 dernières Tayu en exercice du Japon.
Ces Tayu modernes sont principalement d’anciennes Geisha décidées à maintenir vivantes les traditions et le faste de cette caste, tout en passant sur les talents sexuels de leurs aînées. …
photoset de Tayuu : http://www.flickr.com/photos/wwps/sets/72157604677773236/
photoset de geiko : http://www.flickr.com/search/?q=geiko&w=all
Au niveau vestimentaire il y a beaucoup de différences entre les deux corporation , les plus marquantes sont les pieds nues (signes de prostitution) et le nœud de obi sur le devant qui sont un des apanages des courtisanes _________________ Événements Japonais en France
Mon flickr |
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chibi-idril Ceinture Blanche
Inscrit le: 13 Mar 2009 Messages: 13 Points: 0 Pays, Ville: France, Creil ( 60 )
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Posté le: 08 Avr 2009 07:08 Sujet du message:
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Merci beaucoup _________________ " les jeux vidéo ça rend cool mais un peu vulgaire" Marcus. ^^ |
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Artouche Ceinture Marron
Inscrit le: 06 Fév 2009 Messages: 115 Points: 1214 Pays, Ville: Daegu
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Posté le: 08 Avr 2009 12:49 Sujet du message:
Note du Post : 2 Nombre d'avis : 1 |
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demipoulpe a écrit: | Au niveau vestimentaire il y a beaucoup de différences entre les deux corporation , les plus marquantes sont les pieds nues (signes de prostitution) et le nœud de obi sur le devant qui sont un des apanages des courtisanes |
Le nœud d'obi sur le devant vient du au fait que, les prestations sexuelles étant leur principale activité, elles ne pouvaient se permettre de refaire continuellement le nœud plus complexe et plus long à l'arrière. |
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chibi-idril Ceinture Blanche
Inscrit le: 13 Mar 2009 Messages: 13 Points: 0 Pays, Ville: France, Creil ( 60 )
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Posté le: 08 Avr 2009 12:56 Sujet du message:
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je sais que c'est tres "select"
Mais est ce que quelqu'un d'entre vous a deja assisté a une de leur soiree ?
Est ce qu'elles posent facilement pour une photo? _________________ " les jeux vidéo ça rend cool mais un peu vulgaire" Marcus. ^^ |
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Tahanala Ceinture Verte
Inscrit le: 20 Aoû 2008 Messages: 37 Points: 259 Pays, Ville: Bretagne, France
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Posté le: 09 Avr 2009 06:36 Sujet du message:
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Artouche a écrit: | demipoulpe a écrit: | Au niveau vestimentaire il y a beaucoup de différences entre les deux corporation , les plus marquantes sont les pieds nues (signes de prostitution) et le nœud de obi sur le devant qui sont un des apanages des courtisanes |
Le nœud d'obi sur le devant vient du au fait que, les prestations sexuelles étant leur principale activité, elles ne pouvaient se permettre de refaire continuellement le nœud plus complexe et plus long à l'arrière. |
En fait, cette "explication", qu'on peut retrouver dans le roman d'Arthur Golden, n'est probablement pas exacte. La grande tenue des tayû était si fastueuse et si compliquée que la façon de nouer l'obi, comme tout le reste, n'avait que peu de rapport avec des question d'ordre pratique.
Nouer son obi devant était l'apanage de différentes classes sociales, et signifiaient en général un status "en marge" de la société : les prostituées, bien sûr, mais aussi les moines, ainsi que les veuves. En soit, ce n'était donc pas censé indiquer des moeurs dissolues...
De plus, l'habitude de nouer son obi à l'arrière pour la plupart des gens ne s'est développée que durant le 19ème siècle, une fois que la mode se fut mise aux ceintures larges et épaisses, arrangées en noeuds compliqués et encombrants.
(Dalby L., Kimono: Fashioning Culture)
Enfin, bien que je ne connaisse pas les noeuds d'obi des tayû, je dois dire que je n'ai aucun mal à nouer mon taiko directement dans mon dos, et je suis loin de porter un kimono quotidiennement. Quelqu'un qui aurait fait ça toute sa vie en aurait certainement encore moins, et cela aide peu d'avoir un point de vue "en surplomb" lorsqu'on fixe le noeud à l'avant pour donner un effet correct de face. _________________ Tahanala. |
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Fuse 6eme Dan
Inscrit le: 29 Oct 2003 Messages: 348 Points: 18646 Pays, Ville: Paname
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Posté le: 16 Avr 2009 20:19 Sujet du message:
Note du Post : 3.5 Nombre d'avis : 2 |
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Cela ne change guère. À chaque fois, l’on oublie que pendant plus de 200 ans (jusqu’à la fin du 19ème siècle) le statut social de ces jeunes filles était l’esclavage. Faut-il en redonner la définition ici ?
Cependant, chose aussi étrange que malsaine, l’on s’inquiète plus de savoir si les gesiha pouvaient coucher ou pas avec leurs clients. L’image de certaines figures dessinées par Utamaro et quelques autres fait oublier la misère de l’espérance de vie très courte de ces jeunes filles (moins de 25 ans au 18ème siècle).
Bien que la situation de la prostitution au Japon ne soit guère plus attrayante, la multitude de ses formes (de la servante d’un vague ryokan pour voyageurs à l’acteur de kabuki en vogue) et de ses fréquences laisse tout de même à celles et ceux qui la pratiquent une forme d’espoir bien plus grand de s’en sortir qu’une simple geisha. La raison en est simple : la plupart sont des personnes nées, et demeurent libres, (si on fait exception de eta et des hinin au statut social très particulier). Rien n’empêche de se changer de vie et de rentrer dans les symboles de la vie sociale (registres, mariages, protection religieuse, etc.).
Cette dérangeante méconnaissance du statut social et de la condition de l’esclavage est tout à fait dommageable à une compréhension de ce milieu interlope japonais si particulier. Bien qu’aujourd’hui la situation soit bien différente, il est tout à fait triste d’oublier ce passé au profit d’une fascination positivante, voire béatifiante. Rien n’empêche en effet de construire une connaissance de cette condition de vie souvent difficile et de rigoler un bon coup devant le film Maiko haaan !
A.
Fuse |
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