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le conservateur Taro Aso élu Premier ministre

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Herikutsuya
4eme Dan
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MessagePosté le: 18 Jan 2009 19:47    Sujet du message:

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Et bien ce cher Aso Taro qui avait pour lui apparemment la confiance de nombreuses personnes lors de son election du 22 septembre en tant que 1er ministre aurait reussi le tour de force de mettre le PLD dans une tres mauvaise posture.

Citation:
Le gouvernement japonais de Taro Aso plus impopulaire que jamais
Écrit par Hugh Lawson et Linda Sieg, Reuters
13-01-2009

Le premier ministre japonais, Taro Aso (Chung Sung-Jun/Getty Images)TOKYO – Le gouvernement du premier ministre japonais Taro Aso, qui cherche à faire adopter par la Diète (Parlement) des mesures d'aide à une économie en récession, a vu sa cote de popularité tomber en dessous de 20 %, ce qui augure sans doute d'une défaite du parti au pouvoir, le Parti libéral-démocrate (PLD), lors des législatives attendues cette année.

La popularité du gouvernement se situe à 19,2 %, selon une enquête réalisée par l'agence Kyodo ce week-end, soit une baisse de 6,3 points par rapport au précédent sondage en décembre. Dans le même temps, 70,2 % des personnes interrogées disent désapprouver l'action du gouvernement, soit 8,9 points de plus que le mois dernier.

Confrontée à une récession qui s'aggrave et à une opposition qui contrôle la Chambre haute du Parlement (Chambre des conseillers), Aso ne semble pas être le cheval idéal pour conduire le PLD à la victoire aux prochaines législatives.

Selon le sondage de Kyodo, 46,4 % des personnes interrogées déclarent qu'elles préféreraient voir Ichiro Ozawa, chef du Parti démocrate du Japon (PDJ, première force de l'opposition) devenir premier ministre, soit plus du double (22,1 %) qui soutiennent encore Aso à ce poste. De plus, 51,4 % des sondés préféreraient être gouvernés par un cabinet dominé par le PDJ, contre seulement 30,5 % qui souhaite le maintien au pouvoir du PLD d'Aso.

Aso, qui a 68 ans, a de fait exclu la convocation d'élections législatives tant que la Diète n'a pas adopté un collectif budgétaire pour l'année fiscale prenant fin en mars et pour l'année fiscale 2009/2010, qui commence en avril.

Le gouvernement espère que la Chambre basse (Chambre des représentants) adoptera dès le 13 janvier ce collectif budgétaire, qui prévoit le versement de 2000 milliards de yens (22 milliards de dollars) aux particuliers pour relancer leur pouvoir d'achat, initiative que l'opposition assimile à l'achat de voix à des fins électoralistes.

Grogne au sein du PLD
Selon Kyodo, 70,5 % des sondés (soit 12,4 points de plus que dans le précédent sondage) se disent hostiles à ce plan économique, soutenu par 23,7 % (baisse de 7,7 points).

Pour une grande proportion de personnes interrogées, l'argent qui doit être distribué à la population devrait plutôt être alloué aux retraites, aux services de santé et à d'autres dépenses sociales.

Le 11 janvier, Ozawa, qui a 66 ans, a de nouveau dénoncé ce plan, le jugeant inutile pour relancer l'économie, position que partagent des économistes ainsi que bon nombre de responsables du PLD. Le PDJ adoptera une démarche constructive concernant le collectif budgétaire si Aso consent à renoncer à son plan, a indiqué Ozawa. Mais Aso a déclaré à plusieurs reprises ne pas avoir l'intention d'abandonner ce plan, adopté sur les instances d'un petit partenaire du PLD dans la coalition, le Nouveau parti Komeito.

La grogne enfle au sein du parti au pouvoir : l'ancien ministre des Services financiers, Yoshimi Watanabe, a annoncé qu'il démissionnerait du PLD si le parti votait le plan. Rares sont cependant, selon les politologues, les députés du PLD qui le suivront sur cette voie.

Prié de dire s'il pourrait s'allier avec des rebelles du PLD, Ozawa, lui-même ancien poids lourd du PLD qui a rompu avec ce parti en 1993, a averti qu'ils devraient au préalable concrétiser leurs mots par des actes avant que l'on aille plus loin. «D'abord, ils doivent quitter le parti (PLD) et partager nos idées et positions politiques», a-t-il dit à la chaîne NHK.

Toute future coalition axée sur le PDJ se fera avec ses alliés actuels, le petit Parti social-démocrate et le Nouveau parti du peuple (conservateur), dont les soutiens sont nécessaires pour maintenir le contrôle de l'opposition sur la Chambre des conseillers.




source : http://www.lagrandeepoque.com/LGE/content/view/5620/104/

A noter que l'article parle d'un petit partenaire du PLD : Le nouveau Komeito dont on sait qu'il est la branche politique de la sokka gakkai ( cf : http://www.forumjapon.com/forum/viewtopic.php?t=19433&highlight=
).
Peut-on alors imaginer des pressions bien plus fortes que ne laisse imaginer l'article ?
En passant , il faut savoir que le nouveau Komeito harcele les gens au telephone et autres lors des elections legislatives ce qui lui donne mauvaise presse mais peut fausser les elections d'apres plusieurs temoignages de mes connaissances japonaises.
Pour en revenir a Aso Taro , voici un article pas tres tendre a son endroit ( et caricatural envers les amateurs de manga ) qui certes date un peu mais qui , a l'epoque , donnait les raisons de l'impopularite croissante de l'actuel premier minstre nippon ce que les sondages actuels confirment donc :

Citation:
Premier ministre de son pays depuis le 24 septembre, Taro Aso multiplie gaffes et faux pas depuis deux mois. Au début, son comportement amusait les Japonais. Aujourd'hui, ses compatriotes commencent à douter de ses compétences.

Il a encore son sourire carnassier, mais les mâchoires fatiguent sous le bronzage. Depuis son élection, Taro Aso perd chaque jour un peu de sa superbe. Gaffes, humiliations, revirements à 180 degrés se succèdent dans une ronde qui donne le tournis à Kabutocho, le quartier de la politique à Tokyo. Un responsable public nippon normalement constitué se serait fait seppuku (suicide rituel) une dizaine de fois après une telle série. Mais Taro Aso n'est pas de ceux qui abandonnent.

La presse l'attendait au tournant. Son passé sulfureux, riche de déclarations saugrenues et de frasques, laissait augurer d'une administration agitée. Mais l'intéressé est allé au-delà des paris les plus fous des gazettes. Sa performance - c'est le mot - à la tête de l'État risque de mettre un terme à cinquante-trois ans de domination de la vie politique japonaise par sa formation politique, le Parti libéral démocrate (PLD). Vendredi dernier, à bout d'explications, le porte-parole du gouvernement a expliqué, sans rire, que Taro Aso était soumis à d'intenses pressions de la part de l'opposition.

En réalité, si cet ancien champion olympique de tir est aujourd'hui la cible de la presse, il ne peut s'en prendre qu'à lui-même.

D'abord, il y a le fond. Taro Aso commet tellement d'erreurs qu'on se demande si elles ne sont pas une stratégie de communication, une façon de le maintenir sous les feux de l'actualité. Son administration tremble à chaque fois qu'il ouvre la bouche. Il est régulièrement contredit par ses ministres et désavoué par les dirigeants de son parti. Quand il n'insulte pas directement les électeurs. Ainsi a-t-il récemment lancé une diatribe contre la corporation médicale. Seul problème, il était précisément devant un public de médecins.

Il y a aussi la forme. Issu d'une richissime famille patricienne de Kyushu (sud), Taro Aso a toujours mené grand train. C'est l'enfant chéri de Ginza, le quartier du luxe et des bars à hôtesses de Tokyo. Or, il n'a pas modifié ses habitudes nocturnes depuis qu'il dirige le pays, rentrant rarement chez lui après une soirée déjà bien arrosée. «Boire et manger dans les grands hôtels de Tokyo n'est pas si cher que ça. Et j'y suis en sécurité !», se défend-il benoîtement devant les micros, quand il est interrogé sur son mode de vie.

Mais il y a pire. Ce prince, issu d'une lignée prestigieuse où l'on retrouve d'anciens premiers ministres et des cousins de l'empereur, s'était naguère rendu populaire chez les jeunes et les marginaux par son anticonformisme. Démagogue, il continue à étaler sa passion pour le manga, la bande dessinée nippone. Nationaliste, il exalte la prétendue pureté raciale de l'Archipel, et son passé militariste. Or ce populisme semble cacher une méconnaissance crasse de la langue écrite japonaise : il a commis, dans ses premiers discours, des erreurs flagrantes de lecture (la langue japonaise a pour base les caractères chinois dont la prononciation change selon les combinaisons) qui ont provoqué un concours de surnoms dans la presse : «Taro-je-sais-pas-lire», «Cervelle de manga»…

«C'est injuste, car c'est un homme cultivé,ce sont sans doute des erreurs de lecture banales», explique le politologue Takao Toshikawa, qui le connaît bien. Le peuple, qui souffre d'une crise sans précédent dont les germes sont à chercher dans l'incurie de la classe politique, est moins clément. Taro Aso s'enfonce dans les sondages. Après avoir songé à convoquer les électeurs avant la fin de l'année, il repousse désormais l'idée, convaincu de sa défaite. Mais des élections législatives devront de toute manière être organisées avant septembre 2009. Le PLD les redoute. Le parti avait choisi Taro Aso pour redresser son image dans l'opinion, or il l'entraîne dans sa chute.

Le premier ministre va peut-être jouer sa dernière carte vendredi. Il sera opposé au chef de l'opposition, Ichiro Ozawa, à la Diète, dans une session de questions-réponses observées par tout le pays. Une joute oratoire comme il y en a peu dans l'histoire politique nippone, longtemps dépourvue d'opposition - le PLD est au pouvoir de façon quasi ininterrompue depuis 1955 - et cousue d'arrangements feutrés.

S'il perd définitivement pied, Taro Aso finira sa carrière publique dans le monde virtuel. Il sera prochainement l'un des personnages de Fais-moi vraiment l'amour !, un jeu vidéo érotique à paraître l'année prochaine. Une fin somme toute logique pour un fan de manga…



Source : http://www.lefigaro.fr/international/2008/11/28/01003-20081128ARTFIG00009-taro-asole-premier-ministre-gaffeur-du-japon-.php
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