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Japon : lutte contre l'émission de CO2 des centrales électriques

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Max
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MessagePosté le: 25 Juin 2008 08:30    Sujet du message: Japon : lutte contre l'émission de CO2 des centrales électriques

 Note du Post : 3   Nombre d'avis : 1
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Il m'a semblé intéressant de regrouper ces deux articles dont le fond du sujet parle de la réduction des émissions de dioxyde de carbone (ou CO2) dans l'atmosphère.

Dans le premier, nous pouvons lire que le but de l'expérience est de récupérer le CO2 émis lors de la combustion du gaz naturel dans la turbine pour créer de l'électricité, ce gaz étant renvoyé vers une gigantesque serre dans laquelle le CO2 permet aux plantes de pousser et de réduire de 460 tonnes /an l'émission de CO2 dans l'atmosphère.

Dans le second, il s'agit de la décision du Japon de construire une centrale solaire photovoltaïque d'une capacité de 28 méga watts dans l'ouest du Japon. Elle sera une des plus importante du monde. A terme le but est d'éviter le rejet du CO2 (la quantité estimé est de : 10 000 tonnes/an).

Pour info, 28 MW est une valeur pas élevée par rapport aux centrales dites conventionnelles (et je ne parle pas des centrales nucléaires). La centrale sur laquelle je travaille pour le moment est une "petite" centrale de 400MW. Il est possible d'aller jusqu'à 800MW (toujours en conventionnel). Donc, ce n'est pas demain la veille que nous pourrons nous passer de ces centrales "polluantes". Nous developpons des technologies de captation et de réduction de CO2. Le mot d'ordre chez nous étant: Clean Power.

Ci dessous le 1er article.

Citation:


Source : Romandie News

Japon: quand les gaz à effet de serre font pousser des fleurs

ROKKASHO (Japon) - Dans une immense serre du nord du Japon, des milliers de fleurs inhalent avec bonheur du dioxyde de carbone rejeté par un générateur d'énergie au gaz naturel, dont l'électricité sert aussi à éclairer les plantes, et la chaleur à les chauffer.

Propriété d'une société liée au géant automobile Toyota, cette serre de 20.000 mètres carrés pour plantes en pot est la plus grande d'Asie.

Située à Rokkasho, à la pointe septentrionale de la principale île japonaise de Honshu, elle a été équipée d'un système expérimental destiné à trouver un débouché aux rejets industriels de dioxyde de carbone (CO2), un gaz à effet de serre considéré comme le grand coupable du réchauffement climatique.

"De nos jours, on pense automatiquement que le CO2 est quelque chose de mauvais. Mais c'est ce dont les plantes ont besoin pour pousser", explique Teruo Takatomi, le président de la société Toyota Floritech.

Le CO2 est en effet, avec l'eau et les minéraux contenus dans le sol, un des éléments dont les plantes ont besoin pour réaliser la photosynthèse.

"Générer de l'électricité produit des émissions de gaz. Nous retirons de ce gaz l'oxyde d'azote, et ensuite le CO2 est diffusé ici pour être inhalé par les plantes", explique le chef de la serre, Takuya Sato, en montrant au dessus de sa tête le réseau de tuyaux argentés par lequel se réalise cette opération.

Le système, inauguré en mars, devrait permettre à Toyota Floritech de réduire de 460 tonnes ses émissions annuelles de CO2.

La serre est la première installation industrielle au Japon à avoir introduit un système dit de "trigénération", dans lequel un unique carburant sert à produire trois ressources différentes.

Elle comprend également une machine qui produit de l'eau hautement oxygénée pour stimuler les racines des plantes.

"Le but de système, c'est: générons de l'énergie et utilisons aussi les sous-produits pour ne presque rien gaspiller", explique Hiroshi Teshina, un responsable de la compagnie Kansai Electric Power, partenaire du projet

"Ceux qui font pousser des plantes disent que pendant l'hiver, le CO2 est aussi efficace que la lumière solaire", assure-t-il.

Kansai Electric, Toyota Floritech et d'autres sociétés partenaires ont investi environ 70 milliards de yens (420 millions d'euros) pour créer ce système à Rokkasho, un village par ailleurs célèbre pour ses nombreuses installations nucléaires.

Quelque 120 millions de yens (720.000 euros) supplémentaires ont été dépensés pour remplacer l'ancien générateur à fioul de la serre par un générateur au gaz naturel.

"Bien sûr, l'agriculture absorbe le CO2 grâce à la photosynthèse. Mais nous espérons que notre système permettra de réduire encore davantage les émissions de gaz", déclare Masao Ikoma, un directeur de Kansai Electric Power.

Toyota Floritech est détenue à 50-50 par Toyota Motor et par le fournisseur japonais de semences Hakusan. Le concept de cette ferme automatisée, qui n'emploie que huit personnes à temps plein, a été importé du Danemark.

Toyota Motor, dont le système de production automobile est célébré dans le monde entier pour son efficacité, a apporté "de précieux conseils" d'organisation, même si son savoir-faire n'est pas forcément très adapté à l'agriculture, raconte M. Sato.

"Nous produisons des choses vivantes. La vie est très différente des machines et des composants", souligne-t-il.

"Si vous assemblez une voiture, il n'est pas question d'être en retard d'un jour sur le programme. Mais il est totalement impossible de faire en sorte que la production de plantes soit exactement à l'heure", poursuit M. Sato.

(©AFP / 22 juin 2008 06h53)



et le second :

Citation:


Source : Enerzine

Sharp & Kepco : une centrale solaire de 28 MW au Japon

(src : CP - Sharp - Kepco)

Sharp & Kepco : une centrale solaire de 28 MW au JaponLe fabriquant japonais d'électronique, Sharp et la Compagnie électrique Kansaï, Kepco ont annoncé leur intention commune de construire une centrale solaire photovoltaïque d'une capacité de 28 mégawatts (MW), dans l'Ouest du Japon, à Osaka.

Elle deviendra l'une des plus grandes centrales solaires photovoltaïques du monde et sera composée de 2 unités. La première, d'une capacité de 10 MW, sera installée d'ici 2012 dans une friche industrielle de Sakai. La capacité de la seconde pourra atteindre dès 2010, les 18 MW, grâce notamment à l'installation de modules photovoltaïques posés sur les toits du complexe industriel de Sharp, actuellement en cours de construction.

Dans un communiqué conjoint, les deux groupes japonais indiquent qu'à terme, cette centrale solaire évitera le rejet d'environ 10 000 tonnes de dioxyde de carbone (CO2), dans l'atmosphère tous les ans.
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Max
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MessagePosté le: 25 Juil 2008 08:45    Sujet du message: Exemple de ville alimentée par une énergie "propre"

 Note du Post : 4   Nombre d'avis : 3
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Pour continuer dans la même veine, ci dessous un article de l'AFP sur Kuzumaki, petite ville de 2.900 foyers (8.000 habitants) au Nord du Japon, qui a décidé de se mettre à l'énergie propre et à la diminution du relâchement de CO2 dans l'atmosphère.

Trois grandes expériences sont en cours

1 - L'utilisation de 15 éoliennes qui permettent de produire 22 MW, ce qui peut alimenter près de 17.000 foyers, soit beaucoup plus que la ville.

2 - La production d'électricité à partir de la combustion de bouse de vache (qui contiennent du méthane et du CO2). 37 kW sont produits de cette manière. Cette production est coûteuse, mais le but avoué de cette expérience est de mettre en pratique des technologies qui viennent juste de sortir du laboratoire, ce qui permet de démontrer que cela fonctionne et donc de commencer l'industrialisation de cette technologie et par delà, diminuer le coût de revient du KwH

3 - La plantation de centaines d'hectare de forêt qui permet d'absorder une quantité non négligeable de CO2. Cette idée est d'ailleurs en cours de réalisation au niveau national puisque le Japon souhaite diminuer de près de 4% le rejet de CO2 grâce à la captation des arbres.
Cependant, pour atteindre cet objectif, l'état devrait 100 milliards de yens chaque année, ce qui n'est pas le cas puisque seulement 73,5 milliards de yens ont été débloqués en 2007.

D'autres idées sont en cours de test également, comme les batteries à combustible qui seraient une source d'énergie pour les maisons et voitures de demain.

Pour info, les batteries à combustible fonctionne de la manière suivante :

Elle possède un réservoir d'hydrogène et un d'oxygène et deux plaques métalliques poreuses ainsi que de l'hydroxyde de potassium qui est l'électrolyte. Lorsque ces plaques sont parcourues par l'hydrogène et l'oxygène dans cet électrolyte, alors il y a naissance d'un courant électrique qui brancher à un circuit extérieur pourra alimenter un consommateur. Cette réaction chimique produit également de l'eau et de la chaleur qui peut être utilisée pour des application locale (chauffage central, eau chaude, ...)

Pour résumer, il y a énormément de solution qui fonctionne pour réduire la facture énergétique, mais comme on le voit au fil des articles, le plus souvent il s'agit d'habitation ou de tertiaire. La demande de l'industrie, qui est la grande consommatrice de la fée électricité, n'est pas encore solutionnée.

Ci dessous l'article de l'AFP

Citation:

Dans les cimes du nord du Japon, Kuzumaki expérimente les énergies du futur


KUZUMAKI (Japon)(AFP) (AFP) — Dans les confins septentrionaux du Japon, le bourg montagneux de Kuzumaki transforme vent, soleil et bouses de vache en électricité, un test grandeur nature de nouvelles énergies pour lutter contre le réchauffement climatique.

Dépourvu d'hydrocarbures sur son sol, l'archipel veut diversifier son approvisionnement énergétique et dispose d'un véritable laboratoire en cette ville rurale équipée d'éoliennes, panneaux solaires et active dans la reforestation.

C'est à la fin des années 90 que Kuzumaki a pris le tournant de "l'énergie propre" par l'entremise de Tetsuo Nakamura, son maire de 1999 à 2007, et avec le soutien du Nedo, le bras du puissant ministère de l'Economie et de l'Industrie pour le développement des nouvelles énergies.

L'Etat a financé la moitié des 5,7 milliards de yens (34 millions d'euros) d'investissement, quasi à égalité avec des entreprises privés.

Douze éoliennes sont construites en plus des trois existant déjà, pour une puissance totale portée à 22.200 kilowatts. De quoi alimenter 16.900 foyers en électricité, bien au-delà des 2.900 que compte la ville.

"Certains disaient que les éoliennes gâcheraient le paysage. Mais c'était le meilleur choix possible, au plan économique et écologique", affirme l'ancien maire.

Installées dans une zone venteuse à 1.000 mètres d'altitude, les éoliennes ne surplombent que des pâturages et pas d'habitation, la chance au large territoire d'une ville d'à peine 8.000 habitants répartis sur 400 km carrés.

Des panneaux solaires sont en outre installés près d'un collège dont ils fournissent le quart de l'électricité.

Kuzumaki se lance aussi dans la production d'électricité à la bouse de vache: un mélange de méthane et de dioxyde de carbone (CO2), le biogaz, est tiré des excréments de 200 bovins puis brûlé dans un moteur pour fabriquer l'electricité.

La production de 37 kW est modeste et coûteuse mais le but recherché, comme pour les éoliennes et le solaire, est d'éprouver une technologie fraîchement sortie des laboratoires.

"Cela permet de tester sur le terrain de nouvelles techniques, pour favoriser leur industrialisation et leur diffusion" à plus grande échelle, explique Itoshi Saki, responsable de suivi au Nedo.

Un site a aussi été implanté pour développer des batteries à combustible, source d'énergie des maisons et voitures de demain.

En parallèle, Kuzumaki a relancé son industrie forestière. La forêt reste "une ressource largement sous-exploitée qui peut contribuer à réduire l'effet de serre", en absorbant du dioxyde de carbone (CO2), souligne M. Nakamura.

Le Japon mise sur l'extension de ses bois pour diminuer de 3,8% la quantité nette de gaz à effet de serre qu'il relâche dans l'atmosphère et limiter le réchauffement climatique.

Pour atteindre cet objectif, 100 milliards de yens (600 millions d'euros) de subventions seraient nécessaires chaque année pour les industries forestières, selon le gouvernement. Mais seuls 73,5 milliards de yens ont été débloqués en 2007.

Avec des aides d'Etat ou ses propres finances, Kuzumaki a subventionné plantation d'arbres, entretien des forêts et vente de bois. Quelque 190 hectares de forêt ont été replantés en cinq ans.

"Si l'Etat ne suit pas, la ville aura du mal à continuer", prévient toutefois M. Nakamura.

Energies propres et reforestation confondues, la ville a réduit son impact sur l'environnement de 39.000 à 6.000 tonnes de CO2 par an.

Et Kuzumaki, qui se présente comme "la ville du lait, du vin et de l'énergie propre", attire désormais 500.000 touristes chaque année. De quoi promouvoir les énergies renouvelables auprès de la population, selon son ancien maire.
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Asakaze
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MessagePosté le: 25 Juil 2008 14:30    Sujet du message:

 Note du Post : 4.66   Nombre d'avis : 3
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Le premier message de max_75013 constitue un parfait exemple de maquillage vert (greenwash). Un fabricant d'automobiles ou d'électronique, pour améliorer son image, met un soupçon de "vert" dans ses pratiques. Vous me direz qu'il vaut mieux peu que rien du tout, que "c'est toujours ça de pris". Je n'en suis pas convaincu. En verdissant leur image, les pollueurs deviennent moins identifiables, et un ennemi mal identifié n'est que plus dangereux. Le greenwash, c'est un tueur en série avec un masque de Mickey. Donc, gardons les pieds sur terre : Toyota est un fabricant de voitures, donc un pollueur en puissance, point barre. (Ne venez surtout pas me parler de la Prius.)

Le deuxième message est plus digne d'intérêt, puisqu'il s'agit de produire de l'énergie, modestement certes, mais qui sera consommée localement. On se demande en effet à quoi ça sert de produire 1,3 GW dans une centrale nucléaire (donc de manière centralisée), si c'est pour perdre la moitié dans les lignes haute tension. En plus, aucun pollueur n'en profite pour verdir son image.

Ces deux messages ont tout de même un point commun : on parle de production d'énergie propre, mais parle-t-on réellement de protection de l'environnement ? En matière d'économies d'énergie et de diminution des émissions de CO2, une politique intelligente, qu'elle soit locale ou nationale, consiste en trois étapes :
1. Sobriété (consommer moins, principalement par des changements dans les habitudes)
2. Efficacité (faire la même chose avec moins d'énergie : c'est les lampes fluocompactes, les appareils de classe A, l'amélioration de l'isolation, etc.)
3. Renouvelables (utiliser des énergies propres pour satisfaire les besoins qui restent).
En gardant bien à l'esprit qu'il est inutile de passer à l'étape n+1 tant qu'on n'a rien fait pour l'étape n.
Quand quelqu'un vous dit qu'il construit un centrale solaire, un champ d'éoliennes ou s'intéresse à la cogénération, demandez-lui donc ce qu'il a fait au préalable pour réduire globalement la consommation d'énergie. Alors seulement on peut commencer à parler de protection de l'environnement. Produire propre, si c'est juste pour produire plus, c'est ridicule.

Dernier point : il est question dans le deuxième message de la pile à combustible, et donc de l'hydrogène. Que les choses soient bien claires : l'hydrogène n'est pas une source d'énergie mais un vecteur d'énergie (de même que l'électricité). Pour savoir si les moteurs à hydrogène sont polluants ou non, il faut donc se demander comment est produit l'hydrogène. On peut le produire par électrolyse, donc avec de l'électricité (il faut alors se demander comment est produite cette électricité), mais en général on le fabrique à partir... du pétrole, et avec un rendement pas terrible.
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Max
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MessagePosté le: 25 Juil 2008 15:09    Sujet du message:

 Ce message n'a pas encore été noté.
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Je suis d'accord sur l'ensemble du post, mais je souhaiterais ajouter un avis sur quelques points:

Asakaze a écrit:
Toyota est un fabricant de voitures, donc un pollueur en puissance, point barre.


D'accord, mais il ne faut pas oublier que grâce aux industriels, il y a des recherches qui aboutissent. Des recherches sur fond propres permettent malgré tout à améliorer les choses. Nous avons des solutions que seule notre entreprise est capable de faire aujourd'hui et qui nous impose aux yeux du client qui recherche malgré tout à moins polluer. Il y a une véritable prise de conscience de la part de tous car polluer moins rapporte beaucoup plus !! Ce qui plaît aux industriels.

Asakaze a écrit:
Le deuxième message est plus digne d'intérêt


Merci ca fait plaisir Laughing

Asakaze a écrit:

On se demande en effet à quoi ça sert de produire 1,3 GW dans une centrale nucléaire (donc de manière centralisée)


Euh, ... faire baisser le prix de revient et par delà le prix de vente, ça compte ??

Asakaze a écrit:

Dernier point : il est question dans le deuxième message de la pile à combustible, et donc de l'hydrogène. Que les choses soient bien claires : l'hydrogène n'est pas une source d'énergie mais un vecteur d'énergie (de même que l'électricité). Pour savoir si les moteurs à hydrogène sont polluants ou non, il faut donc se demander comment est produit l'hydrogène. On peut le produire par électrolyse, donc avec de l'électricité (il faut alors se demander comment est produite cette électricité), mais en général on le fabrique à partir... du pétrole, et avec un rendement pas terrible.


C'est bien là tout le problème : il n'y a pas de solution énergétique satisfaisante puisque pour faire de l'électricité, il faut de l'électricité (ou la combustion d'un combustible/comburant) (pour les champs d'éolienne, c'est pareil). Pour votre info, une centrale électrique démarre de deux façons en général : soit par l'alimentation directe du réseau, soit par générateur diesel (black start diesel). Et le rendement théorique d'une centrale qui est à la pointe de la technologie est de près de 50%.

Pour faire bref, et pour ne pas embêter le monde, il n'y a pas de solution miracle : pour faire de l'énergie, il en faut.

Donc je rejoins Asakaze lorsqu'il dit qu'avant tout il faut changer notre mode de consommation si l'on veut s'affranchir de cette dépendance. Mais aujourd'hui n'est pas la veille.

Max
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