Forum Japon

 

[ S'enregistrer ]   [ Rechercher ]    [ Liste des Membres ]    [ Groupes d'utilisateurs ]   [ FAQ ]  
[ Connexion ]   [ Mes messages privés ]   [ Profil ]
Etudiants japonais: la technologie nipponne sonnera-t-elle le glas des tricheurs?

Recherche Rapide :

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    ForumJapon.com Index du Forum -> Science et Technologie
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
ElectronLibre
Modérateur


Inscrit le: 20 Oct 2007
Messages: 1454
Points: 16361
Pays, Ville: Jiyuudenshirando

MessagePosté le: 27 Mai 2008 18:06    Sujet du message: Etudiants japonais: la technologie nipponne sonnera-t-elle le glas des tricheurs?

 Note du Post : 4.5   Nombre d'avis : 2
Répondre en citant

Deux éditeurs de logiciels d'analyse Sphinx Développement et Six Degrés ont publié en 2006 les résultats d'une enquête effectuée en France, en 2005, auprès de 1200 personnes, étudiants et membres du corps enseignant du supérieur et des grandes écoles, afin de déterminer dans quelle mesure ils (les étudiants surtout) recourent au web. Les sites Internet regorgent d'informations, c'est devenu une lapalissade que de rappeler cette évidence... qui n'a pas échappé aux étudiants en mal d'idées et peu enclins à faire preuve d'autonomie intellectuelle. Réfléchir? Quelle plaie!!!

Le résultat de cette situation est la banalisation du copier-coller. Euh... Ben quoi, ne me regardez pas comme çaaaa quoi!! Je ne suis plus un étudiant moi. Evil or Very Mad Je suis devenu forumeur amateur. Laughing Laughing Laughing

Ah oui! Les résultats de l'enquête... sont les suivants:
Arrow Internet représente la source de documentation de 97,6% des étudiants (Les membres de FJ le savent bien qui en ont vu passer des TPE);
Arrow 77% des étudiants se contentent de copier-coller les informations ("Ca y est! J'ai terminé la rédaction de ma disset/mon exposé/mon rapport de stage!");
Arrow Il y a au moins un paragraphe volé à son auteur sur la toile, dans 3/4 des devoirs.
De mon temps, il fallait se démerder pour rendre sa dissertation dans les temps et après avoir fait trimer ses neurones, s'il vous plaît; règle générale, c'est de cette manière que l'on progresse dans sa démarche intellectuelle et que l'on démontre son niveau d'acquisition et d'assimilation des connaissances. Comme c'est beau, mais allez donc parler de ça aux spécialistes estudiantins du plagiat, ils vous feront un beau sourire en coin. Rrrrahhh! Et comment se justifient-ils? Justement! Veuillez, je vous prie, lire ce paragraphe décrivant les catégories de plagieurs:
Citation:
il existerait quatre catégories de plagieurs. Dans la première se situent les « bricoleurs ». Ils cherchent à aller vite et font preuve de créativité, mais ne distinguent pas toujours les informations fiables et valides. Deuxième catégorie : les tricheurs. Ils estiment avoir le droit de recopier des pages Web, mais oublient la vraie valeur du travail intellectuel. Les manipulateurs appartiennent à la troisième catégorie. Ils justifient leur comportement par différents arguments (gagner du temps, obtenir des résultats, se faciliter la vie, etc.) mais risquent d'usurper leurs diplômes! Enfin, la plus honteuse, la catégorie des fraudeurs regroupe les étudiants qui assument tout en se vantant de leurs mefaits.

Oups! Je viens de copier-coller!!! Je-vais-me-faire-tuer...par les responsables de ce site
Continuons dans ma descente aux enfers! Smile par un exemple illustrant de manière humoristique cette épidémie de plagiat.
Citation:
J'ai reçu un jour un mail de quelqu'un qui me demandait : 'C'est à vous ça ? ' Il s'agissait de mon article sur le serial-ATA. Mais l'article n'était pas sur Onversity, il était sur le site d'une école d'informatique française très connue dans la section des travaux personnels. [ElectronLibre: Laughing Laughing ] (...) Il est de plus en plus courant que l'on retrouve tout ou en partie des textes provenant de sites web dans des travaux d'étudiants. Ceux-ci les faisant passer pour les leur évidemment. (...) j'avais surtout été dérangé par le manque de déonthologie de l'étudiant qui m'avait copié. Comment confier un poste à responsabilité à ce type de personne ?
Pour la petite anecdote, le travail de l'étudiant était noté et j'ai obtenu un 16/20. Ca va, je ne m'en suis pas si mal sorti à cet examen Wink.
témoignage de J.-F. Maquiné

J'ai tellement la pétoche que je fourgue toutes les références... c'est tout juste si je ne recopie pas l'extrait de naissance de l'auteur pour prouver mon honnêteté.

Monsieur Maquiné a, peut-on dire, de la chance car il a bénéficié des prestations d'une société fondée par deux ... étudiants, lesquels avaient créé un logiciel baptisé Compilatio, programme conçu pour "renifler" les plagiats.

ET LES ETUDIANTS JAPONAIS DANS TOUT CA?

Ils arrivent, ils arrivent... en fin de course. En effet, d'ici un an environ, si tout va bien, si Kazunari Sugimitsu sensei, de l'Institut de Technologie de Kanazawa, obtient le droit de commercialiser un logiciel de son invention conçu spécialement pour traquer toute trace de plagiat dans les rapports que les étudiants remettent à leurs professeurs. Les étudiants qui eurent le front de lui remettre des rapports contenant des passages similaires, trouvés sur un blog, ne se doutaient pas qu'ils étaient en train de signer l'arrêt de mort de la communauté des tricheurs:
Citation:
A researcher says he has developed computer software that detects electronically submitted academic reports containing passages copied and pasted from the Internet.
(...)
The software takes advantage of technology used in translation programs.
It breaks down paragraphs of electronic data into clauses and words. The software then searches the Net for similar clauses and words and checks if the "copy" and "paste" functions have been used.
If it detects passages containing similar clauses and words, it provides a URL for the professor or teacher to check.
(...)
Sugimitsu started developing the software last summer after noticing that reports submitted a year earlier by two of his students contained similar passages.
Asahi.com

Un étudiant, c'est fait pour étudier, dit le professeur:
Citation:
"Students will rack their brains to write on their own if they cannot copy and paste so easily," he said.

Les réactions que m'ont inspirées cet article d'Asahi.com:
Arrow Les auteurs sont de moins en moins disposés à badiner en matière de propriété intellectuelle et de droits d'auteurs, ce qui est une position tout à fait légitime. Ils doivent se protéger. Ces logiciels sont-ils réellement efficaces, est-ce que l'un ou l'une d'entre vous a déjà eu l'occasion de les voir à l'oeuvre?
Arrow Les étudiants japonais sont-ils devenus aussi mauvais que DEBUT EDIT: (certains de Wink ) FIN EDIT nos étudiants français? Je me pose cette question car j'imagine que les deux cas de plagiat avéré détectés par monsieur Sugimitsu ne doivent représenter que la partie émergée de l'iceberg.
Arrow Enfin, je laisserai le mot de la fin à l'auteur de l'article mis en ligne sur le premier site que j'ai utilisé (Un Blog de Bretagne), les autorités japonaises trouveront-elles:
Citation:
un équilibre entre le copier/coller des internautes et le droit des auteurs?

Remarque: c'est qu'avec leur manie de tout contrôler et réglementer, elles vont y arriver. Et ce ne sont pas quelques étudiants qui vont les en empêcher, qu'ils utilisent leur matière grise, c'est ce qu'ils ont de mieux à faire. Evil or Very Mad
_________________
"Chez un homme politique, les études c'est quatre ans de droit, puis toute une vie de travers."
(Coluche)
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
ElieDeLeuze
7eme Dan
7eme Dan


Inscrit le: 04 Nov 2003
Messages: 2738
Points: 25606

MessagePosté le: 27 Mai 2008 22:06    Sujet du message: Re: Etudiants japonais: la technologie nipponne sonnera-t-elle le glas des tricheurs?

 Ce message n'a pas encore été noté.
Répondre en citant

Il y a beaucoup de discussions dans le monde de l'enseignement pour réintroduire les bons vieux examens écrits au stylo sous surveillance. Il devient impossible de toujours prouverl le copiage, même quand l'expérience de prof nous dit que c'en est.

Pour le bac international, il y a un mémoire à écrire en plus des examens, Tous les ans on se demande comment contrôler le copiage. Les écoles sont loin de prendre la chose suffisemment au sérieux, et on a parfois été obligé de laisser passer du plagiat alors que nous, prof, savons reconnaitre du copiage quand on en voit... car nous, on connait nos élèves. Du coup, personne ne prend vraiment ces travaux au sérieux. Ils sont notés à la va-vite pour ne pas se prendre la tête car on ne peut plus être vraiment sûr de qui a écrit quoi. Pas idéal.

Du coup, un programme superpuissant et contrôlé pour confondre les plagieurs, c'est indispensables. Messieurs les chercheurs, cherchez! On a besoin de vous.
_________________
J'exige de mon lecteur une certaine intelligence. Il est peu probable que ce soit votre cas, veuillez passer au message suivant. Merci de votre compréhension.
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
ElectronLibre
Modérateur


Inscrit le: 20 Oct 2007
Messages: 1454
Points: 16361
Pays, Ville: Jiyuudenshirando

MessagePosté le: 28 Mai 2008 04:15    Sujet du message:

 Note du Post : 4   Nombre d'avis : 1
Répondre en citant

ElieDeLeuze a dit:
Citation:
il y a un mémoire à écrire en plus des examens. (...) Ils sont notés à la va-vite pour ne pas se prendre la tête car on ne peut plus être vraiment sûr de qui a écrit quoi. Pas idéal.

C'est vraisemblablement le facteur sur lequel les étudiants comptent pour passer à travers les mailles du filet. Il est certainement difficile de demander aux enseignants d'assumer non seulement leurs charges professorales (enseignement et publication de travaux) mais aussi de dépister les fraudeurs. Bien sûr, comme tu dis, lorsque tu connais bien tes élèves:
Citation:
nous, prof, savons reconnaitre du copiage quand on en voit... car nous, on connait nos élèves.

... tu arrives à faire la différence entre le niveau dit réel d'un étudiant et celui d'un rapport qu'il est censé avoir rédigé. Alexandre Bonucci, qui est professeur de linguistique et vice-président de Lyon 2 chargé des nouvelles technologies, est arrivé au même constat:
Citation:
"Depuis quelques années, le niveau d'écriture et même d'orthographe de mes élèves avait étrangement augmenté dans les copies qu'ils me rendaient pour le contrôle continu. Or, bizarrement, le moins que l'on puisse dire, c'est que ces progrès ne se faisaient pas vraiment sentir dans les devoirs sur table lorsque les étudiants planchaient à la fac." Rue 89

A l'ère de l'enseignement de masse, y compris au Japon où, pour des raisons démographiques, le nombre d'étudiants va en diminuant, les professeurs sont confrontés au même dilemme. Ils aimeraient bien y mettre fin et les logiciels tels que Compilatio et celui créé par Kazunari Sugimitsu sensei aideraient certainement les correcteurs à mener à bien cette partie ingrate de leur travail. Admettons que les universités japonaises bénéficient de cette invention, quid de son efficacité? En effet, la remarque suivante, qui vaut pour notre système d'écriture, vaut probablement aussi pour les rapports rédigés en kanji:
Citation:
Evidemment, le système est faillible: un étudiant qui remplacerait méthodiquement un verbe ou un adjectif de chaque phrase par un synonyme déjouerait le dispositif. Le logiciel ne sera donc qu'une étape dans une réflexion plus vaste des enseignants sur "la révolution internet".

... et, d'autre part, les rapports de stage, les mémoires, etc ne représenteraient qu'un pourcentage relativement faible des examens de validation, lesquels se déroulent encore sur table:
Citation:
Les facs ont-elles pourtant intérêt à lutter contre l'usage d'Internet? Pas forcément: depuis la généralisation du web (auquel 80% des étudiants ont accès lorsqu'ils arrivent en première année de fac, selon Lyon2), on constate aussi que les étudiants ont accès à davantage de documents. De plus, la plupart des examens de validation ont encore lieu sur table.

... et je viens de démontrer à l'instant à quel point il est aisé de faire du plagiat puisqu'il suffit de "posséder un répertoire lexical de plus de deux adjectifs, trois substantifs et un verbe" pour faire passer élégamment ou presque le pillage d'idées. Ce qui est valable pour l'université de Lyon l'est également pour les universités japonaises, y compris les plus prestigieuses d'entre elles. Pour déjouer le plagiat commis par les étudiants, et parce que je ne dispose pas encore d'une estimation des coûts qu'entraînerait l'entrée en vigueur d'un tel dispositif anti-fraudes au Japon, je ne peux que proposer ceci:
Citation:
Téléchargeable sur internet, Compilatio représente enfin un coût non négligeable: pour 50 analyses de document, il en coûte à un particulier 43 euros, à quoi il faut ajouter 149 euros pour l'achat du logiciel.

Le coût d'acquisition et d'utilisation de ce matériel hi-tech sera-t-il amorti en le répercutant sur les frais d'inscription des étudiants à l'université, par exemple?
L'article mis en ligne sur le site Asahi.com ne se résume certainement pas à l'annonce de la mise sur le marché d'un gadget traqeur de tricheurs. En fait, il renvoit à un problème beaucoup plus grave, je crois. Cet article ne se concentre que sur les étudiants tricheurs, laissant dans l'ombre ceux qui, indirectement et sans doute de façon involontaire, légitiment par leurs actions le plagiat, à savoir ... des enseignants. Ancien étudiant, j'ai moi-même été confronté à ce type de situation où un professeur demandait aux étudiants d'effectuer des recherches en socio-linguistique, mini-mémoires fort dispendieux en temps puisque nous étions, pour la plupart, obligés d'aller sur le terrain, ou de nous astreindre à écouter des émissions radiophoniques que nous devions ensuite éplucher. Ma foi, ce type d'enseignants peut remercier le bon Dieu d'avoir à sa disposition une cohorte de petits assistants dévoués:
Citation:
Les étudiants ne sont pas les seuls à tricher à l'université; certains enseignants s'y risquent aussi.
Une pratique généralisée dans le milieu de la recherche universitaire voudrait que les directeurs de recherche s'approprient le travail des étudiants de maîtrise ou de doctorat qu'ils supervisent.
«C'est courant, confie un enseignant sous le couvert de l'anonymat. Souvent, le travail va porter le nom du directeur de recherche, alors qu'il n'a rien fait.
«Certains profs titulaires veulent rester assis sur leur steak et seulement piquer les idées de leurs élèves», soutient un chargé de cours qui a goûté à la médecine dans le passé.
Selon des profs d'université qui ont voulu demeurer anonymes, les étudiants frustrés se taisent puisque c'est la seule façon pour eux d'obtenir du financement pour leur recherche.
Canoë info, Canada

Et je comprends le mécanisme, sans pour autant l'excuser, qui conduit des étudiants, lassés de voir la pompe à idées ne fonctionner que dans un sens, à adopter cette pratique au nom de l'efficacité. "Ils pompent tous les uns sur les autres, pourquoi me fatiguerais-je à faire preuve d'honnêteté intellectuelle et d'originalité? Faisons comme les grands pontes."
Citation:
Les 70 000 articles suspectés d'être des doublons ont été mis en ligne, au vu et su de la communauté scientifique. Huit pays - Allemagne, Canada, Chine, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni -, qui totalisent 75 % des citations de Medline, sont aussi les principaux pourvoyeurs de copistes.
Pour deux d'entre eux, la Chine et le Japon, la proportion de plagiats est environ deux fois supérieure à leur contribution à la base documentaire. Ce que les auteurs, diplomates, justifient par de possibles "différences culturelles et éthiques".
Internet: Fraude et déontologie selon les acteurs universitaires

Je n'ai pas encore trouvé d'articles relatant des cas explicites de plagiat commis par des universitaires japonais au détriment de la communauté scientifique ou/et de leurs étudiants.

Sur le principe, je mets un zéro pointé aux étudiants plagiaires. Cependant, il est trop facile d'en faire des boucs émissaires et de permettre ainsi à des professeurs indélicats de se défausser de leurs responsabilités en tant que modèles pour les jeunes générations.

D'autre part en France, par exemple, le recours au plagiat découle d'une paresse d'esprit dans un pays où (les choses ont peut-être bien changé Rolling Eyes ) on valorise encore, je crois, la liberté de penser et l'autonomie intellectuelle. Je me demande quand même si, dans un pays aussi culturellement différent du nôtre qu'est le Japon, le plagiat (du moins ce que nous appelons plagiat) a la même signification... ou plutôt s'il peut-être interprété uniquement en termes de paresse intellectuelle.
Aux examens QCM, on donne la meilleure réponse que tout le monde est censé avoir appris, alors, pour les mémoires, pourquoi ne ferait-on pas de même?... C'est sur cette note provocante, sans doute irritante pour certains d'entre vous (no offense, ElieDeLeuze Smile ) que je vous laisse. (Ouch! Y en a qui vont se fâcher! Laughing Laughing Laughing )

PS: Je deviens coutumier du fait, j'allais oublier de vous montrer cet autre article relatant une expérience menée par Jean-Noël DARDE, Maître de conférences, Département Hypermédia, Université de Paris VIII; pour y accéder, utiliser ce lien; juste pour vous donner une idée des contrariétés que le plagiat peut occasionner à un universitaire.
_________________
"Chez un homme politique, les études c'est quatre ans de droit, puis toute une vie de travers."
(Coluche)
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Herikutsuya
4eme Dan
4eme Dan


Inscrit le: 30 Juil 2007
Messages: 295
Points: 8192
Pays, Ville: Rokko Island , Kobe entre 2 hotels

MessagePosté le: 28 Mai 2008 06:14    Sujet du message:

 Ce message n'a pas encore été noté.
Répondre en citant

Moralement , cela pose un gros hic , c'est clair !
Puisque la fraude serait autant le fait des etudiants que des professeurs , on pourrait y voir un probleme surtout relatif a l'homme , c'est-a-dire que l'homme en general recherche la facilite afin d'obtenir la gloire ( dans le cas du professeur directeur de recherche ,) , un travail , etc...
Bien sur , on pourrait me retorquer que je me fourvoie et que de nombreuses personnes preferent la difficulte , faire des efforts et , au final , se voir recompensees du travail fourni et ainsi en tirer une immense fierte.
Cependant , il y a aussi cette hantise de ne pas arriver au resultat escompte.
Quoi de plus decourageant , en effet , qu'une debauche d'energie qui ne debouche que sur un resultat nul car nos ecrits etaients mauvais ( dans le cas d'un memoire par exemple ) .
Certes , un travail consequent minimise les risques d'echec.
Dans le message biblique , on a cette condamnation du desespoir et donc du decouragement que le film " Lords of the Rings" ( Desole pour la reference ) a fait passer a la posterite : " Il y a toujours de l'espoir ! "
Tout le monde s'est deja entendu dire : " Fais de ton mieux , c'est ca l'important ! "
Et pourtant , j'ai le sentiment que l'evolution de nos Societes met bien plus l'accent sur la finalite et nos parents aussi quoi qu'ils en disent.
" La fin justifie-t-elle les moyens ? " , on pourrait refaire un debat philosophique et faire revenir Sanji : "Encore de la philo de comptoir !".
De meme , il me semble que la facilite est egalement mise en avant par cette evolution puisque que les loisirs tiennent de plus en plus de place et que la morale a l'air d'etre de moins en moins presente ( Ce qui expliquerait le fait qu'on en parle beaucoup.)
Or , Internet par sa banque d'informations , d'ecrits , etc... et son accessibilite n'est-il point le meilleur outil pour donner libre cours a la paresse intellectuelle de certains ?
Il suffit de regarder ce forum pour s'en convaincre avec les demandes de quelques personnes qui , parfois , est une invitation directe a l'elaboration du TPE qu'elles n'ont pas fait.
Alors , Electronlibre a judicieusement parle du fait culturel et montre , statistiques a l'appui , que les plagiaires etaient plus nombreux au Japon et en Chine qu'ailleurs ce qui signifierait que la nature de l'homme a elle seule ne suffit pas a tout expliquer.J

Eh bien , je crois qu'il a raison et je me risquerais a dire qu'il y a plus de plagieurs au Japon ( Je mets de cote la Chine car je n'ai que peu de connaissances a son sujet ) car l'obligation de resultats y est bien plus intense.
Je prendrai 3 exemples pour illustrer mes propos justes ou erronees :
- Le TOEIC ( Examen d'anglais ) qui , en cas de tres bonne note , permet a un salarie d'etre mieux paye ou bien de progresser dans la hierarchie dans certains cas.
- Le diplome selon la reputation de l'Universite dans lequel un etudiant Japonais est alle qui , la aussi , permet d'etre mieux renumere ou d'avoir des facilites pour trouver un bon travail sans parler du prestige qu'il aura parmi son entourage.
- La pegre qui ne se contente d'aucune excuse meme fort justifiee en cas d'echec , seule la punition corporelle par le fautif lui-meme pouvant conduire a l' " absolution " de la part de ses superieurs.
_________________
L'abus de faux rhum est nuisible a la sante !
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    ForumJapon.com Index du Forum -> Science et Technologie Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB 2.0.16 © 2001, 2002 phpBB Group (Traduction par : phpBB-fr.com)