[ElectronLibre]

Dans le detail avec d'autres questions:
les Japonais (les hommes) en France ont quel comportement? Je pose cette question parce que ca tape beaucoup sur les femmes... Les hommes sont-ils blancs comme neige?
les Japonais entre eux adoptent-ils la meme ligne de conduite, dans leur propre pays? Ma maitrise de la langue n'etant pas suffisante, je me risque a demander ca a ceux qui ont des facilites en japonais et qui frequentent suffisamment de monde pour etablir des conclusions, meme provisoires.

J'ai un exemple a proposer, pour ce qui est du Japon, et je vous le deballerai quand j'aurai mis ca au clair.
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"Chez un homme politique, les études c'est quatre ans de droit, puis toute une vie de travers."
(Coluche)

[remuka]

Je rejoins completement RP, pour etre tombe moi aussi sur quelques specimens de ce type lorsque j'etais encore en France. Et que je t'aide a ouvrir ton compte en banque, a acheter un portable, a negocier avec le proprietaire de l'appartement convoite, etc. - et soudain, plus de nouvelles. Bon je n'en suis pas mort non plus hein.

Ca tient surement a differents facteurs, je dirais au feeling :

- Ce cote de la mentalite japonaise qui fait qu'on se repose plus facilement qu'en France sur les membres de son "groupe", voir sur la societe en general. Je crois qu'on avait un sujet de Danscot sur l'amae quelque part, ca ne me semble assez pertinent dans ce genre de cas.
Ces histoires de "dons et contre-dons", qui sont censes structurer les relations entre les Japonais ne fontionnent pas vraiment en France, mais ici c'est assez normal - parfois ca donne une impression de cynisme qui peut faire froid dans le dos, notamment dans des relations amoureuses...

- Parmi les Japonais transplantes a l'etranger, il y en a une grande partie qui se revelent completement largues quand ils doivent faire les choses par eux-memes. Je ne dis pas qu'un gaijin au Japon arrivera a s'adapter du premier coup, mais de facon generale on est largement plus debrouillards il me semble (bon OK j'ai quelques contre exemples en tete de baroudeurs nippons ayant fait l'Inde a velo, mais on est assez loin du cliche de la Japonaise qui reve de la capitale des fleurs il me semble).

Bon, c'etait mes deux centimes...
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[Gillou]

[luix]

[sakana ôji]

Luix, en continuant sur la lancée de remuka et RP, parle des Japonais et Japonaises qui demandent de l'aide. Mais on doit aussi parler des Japonais et Japonaises à qui on propose de l'aide. Qui n'a jamais été témoin du classique "si tu veux je peux t'aider pour ton portable"; ou alors "si t'as besoin de quelque chose, demande-moi". La moindre petite Japonaise un peu mignonne qui débarque au département de français d'une fac en France se voit souvent assaillie par par mal de "bonnes âmes", qui espèrent que leur proposition se transformera en relation d'amitié, voire plus si affinités. La proposition en question n'a donc rien de gratuit, et la bonne âme déchante souvent quand elle se rend compte que son geste a bel et bien été compris comme quelque chose de totalement gratuit. Alors même si le cours de socio sur "on " et "giri" ne dit pas du tout la même chose, il vaudrait mieux ne rien espérer en retour d'un service qu'on montre vouloir donner sans rien attendre en retour.
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www.japotexte.wordpress.com

[yutenji]

Bonjour,

j'ai bien peur que quelques jeunes hommes se plaignant de l'interessement des japonaises esperaient en fait les seduire en les aidant, et que cela n'a pas marche. D'apres ce que je sais, les japonaises en question ne sont pas dupes, et cherchent a gerer la situation au mieux, parfois par un silence radio qui decourage les ardeurs. La dite japonaise a pu trouver un copain, qui ne tient pas forcement a ce qu'elle garde des relations d'amitie un peu ambigue avec d'autres hommes.

De toute facon, je crois peu en des amities completement desinteressees entre un homme et une femme de meme age.

Que ce soit en France ou au Japon, j'ai ete surpris par le nombre d'amities qui s'arretent parce que les circonstances changent (demenagement, travail prenant), ou que l'on realise soudain qu'il est peu pratique de continuer a se voir ou que l'on n'a plus rien a se dire. Cela est particulierement vrai lors du passage de la vie etudiante a la vie professionnelle.

J'ai eu de vraies relations d'amitie desinteressees avec des hommes de mon age (20/30) au Japon. Dans certains cas, j'ai meme recu plus que je n'ai donne (un grand remerciement a mon coiffeur qui m'a initie a la cueillette des pousses de bambou, et a qui je n'ai plus donne de nouvelles par la suite ayant quitte le pays quelques semaines apres). Je suis aussi reste tres ami avec la famille de mon premier homestay au Japon, et qui m'a aide a maintes reprises. Elle est vraiment devenus ma seconde famille.

Pour conclure, les relations d'amitie sont comme toute relation: il faut savoir garder un equilibre et ne pas hesiter a faire savoir par moment que l'on pense que l'autre abuse un petit peu...
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Uchimizu, un blog sur le Japon. Uchimizu 2, parce qu'il n'y a pas que le Japon dans la vie.

[Stout]

Je trouve les japonaises moins timides que les japonais, donc plus interessantes et amusantes.
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http://www.myspace.com/dragonflycafeosaka

[remuka]

Il y a aussi une expression japonaise marrante, qui dit bien ce qu'elle veut dire: ashi-kun
C'est la bonne poire que la belle appelle quand elle a besoin d'un coup de main pour bouger ses affaires, qu'elle veut partir à la plage, acheter un truc lourd et encombrant, etc.

Ca n'a rien de spécifique aux Japonaises à l'étranger, elles font ça aussi au Japon, avec les Japonais...
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[Gillou]

J'ajouterai qu'on se souvient fatalement plus du moment où on est manipulé que de celui où on manipule. Exemple tout bête: vous allez faire la nouba à Roppongi et vous ramenez une fille. Pour vous c'est juste un one-night stand, mais peut-être qu'elle souhaite essayer de démarrer quelque chose de plus concret (bon ok, les filles de Roppongi savent habituellement ce qu'elles font aussi hein, l'endroit est mal choisi ). Comme en général vous n'avez pas parlé de vos projets respectifs avant d'aller au lit, la demoiselle se sentira trahie et utilisée si vous ne lui donnez plus de nouvelles par la suite, alors que c'est juste un malentendu, vous n'aviez pas les mêmes objectifs. Mais ca forcément, ça nous marque moins que le jour ou c'est nous qui nous sommes retrouvés en rade, c'est humain. Et comme on ne se livre pas a une explication de texte mutuelle sur ses intentions au début de toute relation... il ya forcément beaucoup de déchet et c'est la vie.

Le schéma est le même pour un/e japonais/e en France (sans qu'il s'agisse forcément toujours de c**): Pourquoi devraient t'elles se sentir engagées dans une relation à long terme parce qu'on leur a filé un coup de main? Même si c'est elles qui l'ont demandé? A moins qu'il/elles ne vous aient fait miroiter monts et merveilles, on ne signe pas un contrat d'amitié durable quand on vient demander un service (même s'il est évidemment de bon ton de faire quelque chose en remerciement, mais ça n'a rien à voir avec l'amitié pure et durable); le raisonnement est encore plus valable si ces coups de main leur ont été généreusement offerts sans qu'ils aient rien demandé! On se voit souvent un peu plus beau qu'on ne l'était réellement dans ces cas-là. Je ne dis pas que vous n'étiez pas sincères dans vos intentions mais il ne faut pas se voiler la façe: vous avez abordé ces japonais parce qu'ils étaient japonais, et vous aussi aviez donc un intérêt à leur rendre ces services. Des intérêts nobles sans doute, absolument pas critiquables, mais des intérêts quand même.

"Intérêt", ce n'est pas forcément toujours un gros mot. Les "vraies" relations se crééent forcément à partir de quelque chose plus substantiel, qu'on obtient pas sur commande en aidant à souscrire un abonnement téléphonique.

[remuka]

Gillou: Jusqu'à preuve du contraire, dans une relation sexuelle entre adultes consentants, on est deux. La demoiselle qui accepte de te suivre à l'hotel ou chez toi sait très bien ce qu'elle fait, je ne vois pas vraiment en quoi il y a manipulation - à moins qu'elle soit vraiment très jeune (mais que fait la pauvrette à Roppongi dans ce cas ? ).

Je n'ai jamais parlé "d'engagement dans une relation à long terme", juste d'un minimum de savoir-vivre.
Au Japon, il y a le on, et le ongaeshi : si on demande quelque chose à quelqu'un, soit on lui donne de l'argent pour ne pas avoir de dette envers lui, soit on lui rend service à son tour.
Le fait que l'interlocuteur soit un étranger semble visiblement dispenser parfois de toute gratitude.

En plus de hashi-kun, évoqué plus haut, j'ai déja aussi entendu l'expression meshi-kun (飯), je vous laisse imaginer ce que le terme désigne...
Dans un pays ou les jeunes filles peuvent gagner facilement 10 000 yen de l'heure juste pour rester assise a une table et rire aux blagues avinées de ses voisins en buvant du champagne, je ne trouve pas le cynisme de certaines très surprenant.
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