[Fuse]

Histoire du Japon raconté par une hôtesse de bar va passer ce mardi 20 janvier sur cinécinéma auteur à 21h00 (avec diverses rediffusions ensuite).


Il y a longtemps que je voulais voir ce film/reportage d’Imamura.

J’essayerais de ne pas encore le rater cette fois-ci.

En voila d'ailleurs un petit aperçu ainsi qu'une critique.
http://www.cinemasie.com/fiche/oeuvre/histoirejapon/noscritiques.html


À+

Fuse

[Shiseido]

Ce documentaire m'a relativement déçu.
Bien qu'interessé par l'histoire et les archives, j'ai trouvé le montage maladroit, les propos tenus par Akemi - l'hotesse de bar - profondément idiots et bassement matérialistes, et un témoignage historique peu enrichissant. Voir une actualité aussi grave vue de manière aussi simpliste par une fille qui se base sur ses quelques expériences (avec des GI's, par exemple) est révoltant ou soporifique, au choix.
Si on placait le documentaire en France, ce serait comme voire le témoignage de Germaine Plombac, fille de vendeurs de pommes à Perpezac-Le-Noir en Corrèze, qui a vécu la WWII dans son petit bled sans aucun soucis, et qui raconte qu'elle ne pense pas que des camps de concentration aient pu exister car elle a connu un soldat Allemand très gentil qui n'aurait pas fait de mal à une mouche... Le tout entrecoupé de discours du général de Gaulle et d'image de la guerre d'Algérie...

Et si l'on peut sûrement voir dans ce documentaire de multiples messages économico-sociologico-politico-culturels, je laisse la critique (comme Le Nouvels Obs) en faire son chou gras.

Et si Imamura a apporté plus tard d'excellentes choses au cinéma, ce n'est pas avec ce petit documentaire qu'il a prouvé son génie. Enfin, après, bien-sûr, ce n'est que mon humble avis.
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« La manière dont l’écrivain choisit ses mots démontre à quelle subtilité, à quel degré de sensibilité frémissante peut atteindre la langue japonaise ; son style sans pareil est capable, avec une promptitude infaillible, d’aller droit au cœur d’un sujet pour en exprimer la substance – qu’il s’agisse de l’innocence d’une très jeune fille ou de l’effrayante misanthropie du grand âge. » (Mishima à propos de Kawabata)

[remuka]

Il a même apporté d'excellentes choses aux cinéma japonais avant .
Par exemple, toujours dans le documentaire (du moins ça commence comme ça), un peu dans l'esprit du plan déchiré d'Abe Kobo, L'Evaporation de l'homme (ningen johatsu), sur un phénomène qui a touché - et touche encore - la population nipponne : la disparition pure et simple du mari du foyer familial, un jour, comme ça, pouf.

pour une critique
http://www.plume-noire.com/cinema/critiques/levaporationdelhomme.html
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