[nilane]

Bonjour à tous,

Je possède un sabre qui appartenait à mon père, j'ai toujours vu ce magnifique objet à la maison mais j'ignore tout de son âge, de son identité, et de son histoire.
Quelqu'un peut-il m'aider à m'orienter sur les traces de son histoire.

Merci d'avance de toutes réponses.
ci-jointes les photos :http://img172.imageshack.us/my.php?image=sabre3ui2pk8.jpg
http://img112.imageshack.us/my.php?image=sabreca2zn7.jpg

<MOD : J'ai remplacé par des liens. Heian.>

[Liou]

Je ne sais pas si c'est que chez moi, mais on ne voit pas tes photos
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Sur un cerisier mort on ne trouve pas de fleurs.

[PierreS@bre]

Pareil pour moi, nous avons le droit à une croix rouge à la place des photos...
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Ecouter les pierres qui parlent, observer le ciel... Respecter ce et ceux qui nous entourent...

[Mi]

Ce n'est pas avec quelques photos que l'on va pouvoir te raconter par ou ton sabre est passé et ou il a été fabriqué, ce que je pourrais te conseiller c'est d'aller voir un expert pour qu'il réalise un "kantei" (art de l'expertise).

Je ne connais pas les prix et cela n'est peut-être pas donné mais je crois que c'est la meilleure solution, à moins de trouver une bonne âme qui pourrait s'en charger volontier
Tu pourras peut-être demander un peu d'aide au gérant du site Nippon-tô qui m'avait déja aidé il y a quelques temps par rapport à l'entretient de la lame.

Quand j'ai obtenu mon katana, tout ce que je savais c'est qu'il était du 17 ème siècle et était un sabre shinto. Fort heureusement, il était accompagné d'une fiche de description de la lame mais en japonais.
Je me suis alors procuré le livre "Les sabres shinto" de Serge Degore qui rescence dans cet ouvrage la plupart des écoles de cette période et possède un glossaire dans lequel j'ai pu trouver tous les termes japonais que je ne connaissait pas.
Au bout de (longues) recherches, j'en suis arrivé à la conclusion que mon sabre avait des chances d'avoir été forgé dans l'école Tadayoshi dans la province d'Hizen (par propabilité, tout cela reste incertain).

Maintenant, si tu ne possède aucune information de base sur ton sabre, il t'est presque impossible d'en découvrir plus tout seul.
Mis à part l'aide que pourrais t'apporter les membres du forum, tu peux déja essayer d'entrer en contact avec le gérant du site que je t'ai donné plus haut (son adresse mail: nippon-to@wanadoo.fr ) mais à mon avis, la seule solution serait une expertise par un professionnel puis une recherche de ta part

Edit: Maintenant que les photos sont visibles, elles peuveut déja amener à quelquechose mais la, je ne m'y connais pas asser pour t'aider.
D'après la taille, il devrait en tout cas s'agir d'un wakizashi.

Source: Serge Degore, Les sabres Shinto, éd. du Portail:

[nilane]

Mi, Merci beaucoup de l'attention portée à ma recherche.
Je vais utiliser tes informations.
Sans expertise est-t'il possible d'estimer la valeur d'un sabre comme celui-là, même approximativement ?

[Mi]

Pour un connaisseur (et qui a l'oeuil) peut-être mais il ne vaut mieux pas essayer sois-même... Je ne saurais en tout cas te donner aucune estimation.
Essaye en tout cas d'en prendre soin, on en parle sur ce topic où on fait d'ailleur de nouveau référence au site que je t'ai donné.

Lamentoc: Pourrais tu (par mp ou ici) me donner ce fameux forum? Avoir accès aux dires de Serge Degore me ferait grand plaisir!
Sinon, par gunome tu entend choji?

[Liou]

Et aussi sur ce topic là où tu pourrais sûrement trouver de plus amples renseignements avec des liens de site qui y sont donnés.
_________________
Sur un cerisier mort on ne trouve pas de fleurs.

[Mi]

Merci beaucoup pour le forum, je vais aller y jetter un petit coup d'oeuil!

Et pour le gunome je comprend mieux, merci encore

[jords]

Bonjour à toi , j'ai trouver aussi des informations ...

ça serait donc un sabre à bouton poussoir , je te dis cela car la lame se retire du reste du corps de l'arme.



Voici un tanto (poignard, dague), forgé à la main et signé, en tous points conforme à ce que l'on attend d'un tel objet : voyez sur le gros plan en bas à droite, les beaux effets de matière dus au travail de pliage effectué par le forgeron sur l'acier brut, et le hamon (ligne de trempe).

L'originalité est dans la monture : elle comporte un dispositif qui verrouille la poignée au fourreau, que l'on débloque en pressant un petit bouton situé sur le dessus de la poignée. Et là, ô surprise, la petite tsuba (garde) s'avère n'être qu'une excroissance de l'embouchure du fourreau. Elle abrite une défonce où la poignée vient s'encastrer. (En fait un tanto n'a pas besoin de tsuba.)

Ce dispositif n'est pas une pièce unique. On en trouve souvent sur les montures des sabres militaires du vingtième siècle. En voici un exemple :


La monture de ce tanto est donc vraissemblablement de la première moitié du vingtième siècle, ce qui ne préjuge en rien de l'âge de la lame.

Plus courant, sur le coté du fourreau se trouve une rainure ou vient se loger un kogatana : un petit couteau utilitaire, une sorte de canif. Celui-ci est signé également (comme peuvent l'être toutes les pièces métalliques d'une monture). Les kozuka (manches de kogatana) sont parfois sculptés ; il y a des collectionneurs de ce genre d'objet. Dans la rainure on remarque les fibres du bois, masquées sur le reste du fourreau par le motif du laquage rouge et noir.

Sous le tsukamaki (croisillon de cordelettes) qui couvre les poignées des sabres et de certains tanto, il y a une matière blanche et granuleuse (bien visible sur la photographie ci-dessus. En quoi est-ce fait ? C'est de la peau de raie (le poisson - ne faites pas de mauvais esprit !), fixée par de la colle de riz. La colle de riz sert également à tenir assemblées les deux moitiés des fourreaux traditionnels. Comme cette colle n'est pas trop forte, on peut séparer les demi-fourreaux pour nettoyer l'intérieur, puis les réassembler de la même manière.

SOURCE: http://www.lejapon.org/info/modules.php?name=News&file=article&sid=730

Afin d'avoir plus de details :
http://www.lejapon.org/info/modules.php?name=News&file=article&sid=611

[Mi]