Après les héroïnes de dessins animés, les soubrettes et autres figurines à forte poitrine, les otaku japonais viennent de se prendre de passion pour un nouveau type de femmes: les kegadoru. Les artifices ont laissé place à des pansements et des bandages. Vive les poupées bléssées !
Kega signifie blessé, et doru poupée (de l’anglais doll, poupée). Toute l’industrie du monde otaku (passionnés monomaniaques de dessins animés ou de jeu vidéo) est en train de se tourner vers ces filles blessées.
Avec leurs pansements, elles sont partout. Figurines, manga et même DVD mettant en scène de vraies actrices…
Le phénomène est apparu il y a quelque années, mais pendant longtemps les filles se sont contentées de porter de grosses lunettes ou un masque de chirurgien comme en porte les Japonais lorsqu’ils ont la grippe.
Car, c’est bien là, le but rechercher, montrer quelqu’un de physiquement diminué.
Depuis le début de l’année, on assiste à une véritable explosion des poupées blessées. Pas un magasin d’Akihabara qui n’en propose. D’ailleurs dans nombre d’entre eux, les kegaru ont définitivement remplacé les amaloli, les figurines de Lolita.
Même les amatrices de cosplay (action de se déguiser en un personnage de manga) s’y sont mises. Pas de déguisement sans bandeau pour les yeux !
Idem, pour les filles qui, chaque week-end, occupent le pont de Harajuku. Toutes ont arborent fièrement qui un bras en écharpe qui un pansement sanguinolent.
Pour les psychologues, cette nouvelle facétie fétichiste du monde otaku n’est qu’une évolution normale. En effet, depuis l’apparition des otaku, la femme a toujours été représentée comme fragile et faible. Lolita, puis soubrette et maintenant blessée.
Alors, qu'au contraire, dans ces trois phases de l’histoire récente des otaku, les hommes ont toujours tenu le beau rôle: maître et protecteur.
Dans le Japon moderne où de plus en plus de femmes prennent leur liberté par rapport à la société machiste, les relations entre les sexes sont quelque peu bousculées. Un homme aura instinctivement envie de prendre soin d’une femme blessée.
Et, selon l’imaginaire otaku, celle-ci lui en sera reconnaissante, alors que les femmes, dans la vraie vie, ne le sont pas toujours.
Inscrit le: 06 Mar 2007 Pays, Ville: Minato Shinden (Ville d'Ichikawa, Departement de Chiba, Japon)
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Autant dire que Rei Ayanami (Evangelion) peut rester en course, vu l'etat ou elle apparait en debut d'histoire... _________________ L'habit ne fais pas le moine ? Certes ! Mais sachez aussi que Le paysage ne fait pas le pays !!
Je ne sais pas quoi penser... Aimer les femmes blessees, c est avoir envie de proteger, comme c est ecrit, mais n y a t il pas un peu de sadisme la dessous?
Dans certains anime H, il y a de temps en temps des effusions de sang et des filles qui crient ”痛い、痛い、止めてください” (oui oui, ca reste toujours tres poli).
Enfin je dis ca, mais bon... _________________ Aux Etats-Unis, il y avait Steve Jobs,
En France, il y a toujours Paul Emploi.
Inscrit le: 18 Oct 2003 Pays, Ville: Les clayes sous bois
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Qu'on fantasme sur les filles à gros seins/fesses , les filles dénudéese ou/et les filles kawaii "à la limite" pourquoi pas ? Mais les filles blessés je comprends pas , je trouve ça rebutant , et ça donne envie de les proteger , si elles sont à l'hopital ou soignés par des bandages où es vraiment l'interet ?
Je prends ça plutôt pour du sadomasochisme , c'est rebutant _________________ C'est la Good'n'Good'n VIBE !!!
C'est l'hymne du bonne espris !!
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