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Les nouvelles tombent et elles ne sont pas bonnes, le dossier irakien va rapidement devenir un boulet auquel l'admin.Koizumi est liee, en dehors du fait que cette guerre a un cout faramineux pour les "amis" des USA, le Japon qui a envoye quelques troupes de son Jietai risque bien d'y ajouter des pertes humaines qui ont deja commencee fin decembre avec l'assassinat de deux representants de l'ambassade japonaise.

Le vent commence a tourner, des revelations sur le pourquoi du declenchement du conflit viennent troubler un ordre qui semblait aux yeux des premiers interresses bien ficeles, pas de trace d'ADM, une volonte politique/economique d'envahir l'Irak avant les attentats de sept.2001, voici donc l'expantionisme US clairmement pris en flagrant delit, le feu se rapproche a moins d'un an des elections presidentielles, 2004 nous promet une belle empoignade au sein de l'administration americaine.(sources : Reuters / le Monde ce jour meme)

Voila en un paragraphe ce que va devoir gerer l'Admin.Koizumi face a la communaute internationale qui se pose bien plus que de simple question sur le role de la politique etrangere japonaise, curieux retour sur le devant de la scene, un suivisme plus qu'affiche en 2003, un manque de discernement total sur les preuves que l'ONU a pourtant bien apportee sur la non existence d'ADM, modification de la constitution envisagee afin de pouvoir disposer d'une armee non plus de defense mais de projection, envoi des troupes d'auto-defense apres decret "special" (du bricolage de circonstance)

On pourra dire sans hesitation que le retour du Japon sur la scene politique internationale est franchement rate, comment ne pas s'appercevoir que ce pays n'a aucune possibilite de manoeuvre hors de la ligne US et on aura beau dire que pour des raisons economiques et historiques l'Admin.Koizumi n'avait pas le choix, ils auraient du alors repousser leur retour su cette fameuse scene afin d'eviter le ridicule de la situation, car ridicule est le seul terme qui peut qualifier le retour du Japon a ce niveau la.

Si ce manque de credibilite devait se poursuivre en 2004, c'est bien la Chine qui occupera alors le role de leader politique pour la region Asiatique, Chine qui dispose elle d'un veritable poids et d'une credibilite qui fit reculer les USA sur le dossier taiwanais en 2003.

Le ridicule ne tue pas, non... Il discredite.