[Samourais et ikebana]

Bonjour, ma passion pour les objets japonais m’a amené à me poser la question de savoir si cela était réciproque.

Je m’explique : du « japonisme » de la fin du XIX, avec par exemple la passion des frères Goncourt pour les Netsuke, ou l’intérêt pour les estampes (Van Gogh, Zola…) à la passion à l’heure actuelle d’une partie de la jeunesse d’occident pour les mangas et anime etc…
Le Japon a suscité en France un intérêt, intérêt qui se porte notamment sur les objets (au sens large) produit par sa société à toute époque (du tsuba à la PS3).

Or bien que les japonais semblent très intéresser par les marques françaises (des sacs Vuitton au beaujolais) sont t-ils intéressés par des objets provenant du « passé » de la France, du type antiquité ?
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[Aristarque]

Lorsque les collectionneurs européens du XIXe siècle collectionnaient des ukiyoe, ce n'étaient pas des antiquités, mais de l'art contemporain.

Quant aux netsuke collectionnés par les Goncourt, n'étaient-ils pas au moins en partie constitués de créations contemporaines ?

Il existe à Tokyo un "musée national d'art occidental" 国立西洋美術館, dont le bâtiment a été construit par Le Corbusier dans l'après-guerre, et qui a été formé à partir de la collection d'art français et européen constituée avant 1923 par Kojiro Matsukata (1865-1950). Par exemple on peut y trouver un exemplaire des "bourgeois de Calais" de Rodin.

Mais les plus belles expositions qu'on peut voir au Japon sont les expositions temporaires. Par exemple en ce moment, on peut voir des Corot, des Courbet ou des Cézanne prêtés par le musée des beaux arts de Philadelphie au musée d'art départemental de Tokyo.
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« Aris »

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