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Le Japon sur le point d'abandonner sa première mission spatiale sur Mars

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dju
4eme Dan
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Inscrit le: 21 Sep 2003
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MessagePosté le: 08 Déc 2003 12:58    Sujet du message: Le Japon sur le point d'abandonner sa première mission spatiale sur Mars

 Note du Post : 3.5   Nombre d'avis : 2
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Bonjour,


Le Japon sur le point d'abandonner sa première mission spatiale sur Mars

TOKYO - La première mission spatiale japonaise vers la planète Mars est sur le point d'être abandonnée, portant un nouveau coup au programme de développement spatial du pays après une série d'échecs coûteux, ont indiqué lundi des sources officielles ainsi que la presse locale.

L'Agence d'exploration spatiale japonaise (JAEA) tentera une dernière fois mardi de réparer à distance les circuits électroniques de la sonde Nozomi endommagée l'an dernier par une éruption solaire, qui avait causé l'arrêt de son moteur principal, ont précisé des responsables de la JAEA.

"Demain, nous tenterons de résoudre à distance le problème de court-circuit dans le système électrique de la sonde", a déclaré le responsable de la mission spatiale, Ichiro Nakatani.

"Nous avons encore le mince espoir de relancer le système et de mettre Nozomi en orbite autour de la planète Mars mais je dois souligner la grande difficulté de la tâche dans les circonstances actuelles", a ajouté M. Nakatani.

L'ironie du sort veut que Nozomi signifie "espoir" en japonais.

Les chances de succès sont proches de zéro, a affirmé lundi le quotidien économique Nihon Keizai.

L'Agence annoncera mardi soir l'abandon officiel de la mission spatiale, qui aura coûté 20 milliards de yens (153 M EUR), a poursuivi le journal.

Nozomi, première sonde spatiale japonaise à destination de Mars, a été lancée en 1998. Elle devait initialement être en orbite autour de la planète rouge à l'été 1999.

Mais Nozomi a connu un problème de consommation de carburant la première année, avant d'être endommagée par une importante éruption solaire en avril

Le 29 novembre dernier, le Japon a piteusement manqué l'envoi de deux satellites espion, chargés de surveiller la Corée du Nord, un double revers en matière spatiale et de défense qui met à mal ses prétentions régionales.

Il apparaît désormais probable que le prochain lancement d'une fusée H-2A, prévu en février 2004 avec à bord un satellite météorologique, sera repoussé.

La Chine, elle, est devenue le 15 octobre dernier le troisième pays du monde a réaliser une mission spatiale habitée, 42 ans après l'URSS et les Etats-Unis. Le premier taikonaute, Yang Liwei, depuis officiellement sacré "héros de l'espace", avait réalisé 14 orbites terrestres en un peu plus de 21 heures. La Chine prévoit un deuxième vol habité en 2005.

(©AFP / 08 décembre 2003 08h30)
Source:http://www.romandie.com/ats/news/031208073033.pgud0vav.asp
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shinchan
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MessagePosté le: 09 Déc 2003 20:22    Sujet du message:

 Ce message n'a pas encore été noté.
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Salut à tous!
Voila une news en rapport avec la conquète spatiale japonaise.

Le Japon renonce à mettre sa sonde Nozomi en orbite autour de Mars


Dessin représentant la sonde japonaise Nozomi autour de la planète Mars


TOKYO (AFP - Le Japon a définitivement renoncé à mettre en orbite autour de la planète Mars sa sonde Nozomi, faute d'avoir réparé à temps des circuits électroniques fortement endommagés l'an dernier par le vent solaire, a annoncé mardi Yasunori Matogawa, l'un des responsables de cette mission.

Selon Yasunori Matogawa, l'Agence spatiale japonaise n'a cependant pas tout à fait renoncé à réparer la panne des circuits de la sonde, lancée en 1999 pour un coût de 186 millions de dollars, afin de pouvoir malgré tout utiliser Nozomi dans des missions d'observations spaciales.

Après un bon départ, Nozomi a connu des problèmes de consommation d'énergie dès sa première année et n'est pas parvenue à rebondir comme prévu sur l'atmosphère terrestre pour prendre le bon élan en direction de la planète rouge. En avril dernier, la sonde a été endommagée par des vents issus des fortes éruptions solaires de la fin de l'an dernier qui ont affecté des instruments de communications et de guidage.

Cet échec de la mission Nozomi intervient pour le Japon après celui du lancement, le 29 novembre, de deux satellites espions destinés à surveiller la Corée du Nord, à la suite de l'explosion de leur fusée porteuse H-2A.

Ce revers, soulignent les experts, va obliger le Japon à retarder le lancement d'un satellite d'observation météorologique prévu en février prochain avec une autre fusée H-2A.

Ces échecs, qui contrastent avec l'envoi réussi, par la Chine, d'un homme dans l'espace en octobre, pourraient selon certains observateurs remettre en cause l'actuel programme spatial japonais.

source: http://www.tv5.org/TV5Site/info/afp_article.php?rub=sci&idArticle=031209154822.chyai2sb.xml
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Flo
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MessagePosté le: 10 Déc 2003 02:40    Sujet du message: Nozomi

 Ce message n'a pas encore été noté.
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Par rapport au contenu du texte poste par Dju...
L'auteur se plante sur un petit detail qui finalement a son importance dans sa phrase "ironie du sort"...
Nozomi ne veut pas dire "espoir" mais "souhait, desir, voeux"...

Bref, il n'y a desormais plus "d'ironie du sort" qui tienne...
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dju
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MessagePosté le: 10 Déc 2003 02:49    Sujet du message: environement

 Note du Post : 3.5   Nombre d'avis : 2
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Vous savez pourquoi les Japonais veulent détruire Nozomi? Ha, ha, vous ne savez pas?

Et bien, en fait, à cause que la sonde est abîmée, les japonais ne veulent pas prendre le risque que la sonde s'écrase sur Mars. Il existe 2 types de sondes: celle qui sont stérilisées et qui peuvent donc rentrer en contact avec des planètes et celle qui ne le sont pas. Or Nozomi n'est pas stérilisée, donc le fait que la sonde s'écrase sur Mars risque de contaminer et polluer cette planète.

Et voila Very Happy

PS : C’est France2 qui le dit.
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dju
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MessagePosté le: 12 Jan 2004 06:45    Sujet du message: Série noire spatiale au Japon

 Note du Post : 4   Nombre d'avis : 1
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Série noire spatiale au Japon

Tokyo de notre correspondant

Dix ans après les débuts de la conquête spatiale japonaise, inaugurée avec le tir réussi de la fusée H-2 en février 1994, l'archipel a-t-il encore les moyens de se hisser au rang de puissance spatiale indépendante ? La question, que l'on croyait enterrée, refait surface et taraude les dirigeants de la Nasda (l'agence japonaise de développement spatial) après la série d'échecs cuisants et très coûteux essuyés par le pays ces derniers mois.

L'abandon récent du programme de la sonde Nozomi (Espoir) est l'un des derniers coups durs en date. Lancée en 1998 vers Mars, Nozomi aurait dû atteindre un an plus tard l'orbite autour de la planète rouge. Mais, à l'inverse de la sonde européenne Mars Express, les tentatives pour la mettre sur le droit chemin sont restées vaines. Après des déboires liés à sa consommation de carburant, ses circuits ont été endommagés en avril 2002 par les rejets dans l'espace d'une éruption solaire. Les efforts pour réparer à distance le moteur principal défaillant n'ont rien donné. La décision a été prise de clore sa mission. «L'espoir de sauver la sonde était mince», a justifié Ichiro Nakatani, responsable du programme. Outre le gâchis financier (une perte de 20 milliards de yens soit 153 millions d'euros), l'échec a jeté un nouveau doute sur l'ambitieux programme spatial nippon.

Budgets. Choqués par la perte de Nozomi, première sonde made in Japan devant partir si loin dans l'espace (plus de 50 millions de kilomètres), des scientifiques nippons sonnent l'alarme. «La conquête de notre indépendance spatiale n'est pas gagnée», «les budgets ne sont pas à la hauteur de nos ambitions», mettent-ils en garde. Hasard du calendrier, le «choc Nozomi» est survenu alors que Pékin tirait prestige, en octobre, des 14 orbites terrestres réalisées en moins de vingt-quatre heures par le premier «héros de l'espace» chinois, Yang Liwei. Si le premier vol habité chinois, très médiatisé, a été minimisé par les médias nippons, il a forcé en revanche les experts japonais à s'interroger sur les objectifs de leur programme spatial. Seul le gouverneur de Tokyo, Shintaro Ishihara, connu pour son nationalisme outrancier, a osé moquer la prouesse chinoise, en estimant que son pays aurait pu «depuis longtemps, s'il l'avait voulu, mettre au point en un an la même navette spatiale» mais que le Japon n'avait «jamais jugé utile de procéder à un vol habité». Une remarque sans doute malvenue. Quelques heures plus tard, la Nasda annonçait la perte de la sonde Nozomi...

Approche commerciale. Les dirigeants de la Nasda veulent malgré tout garder la tête haute. Face à une Amérique misant sur l'hégémonie spatiale et une Europe de l'espace qui avance, l'archipel vante «l'utilité scientifique réelle» de son programme (télécoms, étude de l'environnement, du climat, océanographie...). Et son approche plus commerciale. «Le Japon figure désormais en bonne place dans le club restreint des pays équipés de lanceurs commerciaux. Il rivalise avec les principales puissances spatiales», dit-on à la Nasda. Rien n'est gagné de ce côté. Car des géants du privé nippon font appel à des lanceurs étrangers. L'opérateur télécoms NTT Docomo s'est ainsi tourné vers les Etats-Unis (Lockheed Martin et Orbital Science) pour l'envoi de ses satellites de communication.

Pour autant, les liens avec l'oncle Sam peuvent peser. L'archipel étant associé au programme spatial américain, l'activité entourant le module expérimental japonais (JEM), destiné à la station orbitale internationale ­ cofinancée par le Japon ­, a pris du retard à la suite de l'accident de la navette Columbia, le 1er février 2003. Autre mésaventure : alors qu'en mars, Tokyo avait réussi à lancer deux satellites d'observation, depuis le pas de tir de Tanegashima (sud du pays) et avec l'aval des Etats-Unis, il n'est pas parvenu, le 29 novembre, à répéter l'opération et à mettre en orbite deux engins chargés d'espionner les activités militaires et nucléaires nord-coréennes. Un des deux propulseurs de la fusée H-2A ne s'étant pas détaché, il a fallu l'autodétruire en vol. Un échec «extrêmement regrettable», selon le Premier ministre japonais Koizumi ­ que Pyongyang a aussitôt commenté avec joie. Et un sérieux revers pour le Centre d'espionnage par satellite, inauguré à Tokyo début 2003, qui emploie 320 analystes dont 100 chargés de l'image saisie par satellite.

Comme si la série noire ne suffisait pas, la Nasda vient d'annoncer le report du lancement, initialement prévu en février, de la fusée H-2A (inhabitée), fer de lance du Japon de l'espace, qui doit emmener un satellite météo. Après les fiascos de 1998, 1999 (explosions en vol du lanceur H-2), d'innombrables pertes de satellites et les ratages en cascade récents, l'erreur n'est plus guère permise.

Base lunaire. Au moment où Pékin annonce une nouvelle série de vols habités autour de la Terre en 2005, il est crucial, aux yeux de certains responsables japonais, de privatiser «au plus vite» le lanceur H-2A (jugé trop cher, concurrencé par Ariane) et de transférer son exploitation au géant Mitsubishi Heavy Industries (MHI). Ce dernier prévoit de s'associer avec l'américain Boeing pour mener, dès 2006, des lancements «plus sûrs et moins coûteux».

Le programme spatial japonais aura connu une année 2003 décidément difficile. Mais rien n'entrave les ambitions des samouraïs de l'espace. Dernier rêve en date du Japon : établir vers 2030 une base lunaire habitée. Faute d'avoir le ciel, le pays du Soleil-Levant demande la lune.

Source:http://www.liberation.fr/page.php?Article=170497
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