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Troupes japonaises en Irak

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dju
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MessagePosté le: 15 Jan 2004 20:21    Sujet du message: Japon: l'unité principale des FAD partirait ce mois-ci pour l'Irak

 Ce message n'a pas encore été noté.
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Japon: l'unité principale des FAD partirait ce mois-ci pour l'Irak

TOKYO, 15 janvier (XINHUA) -- Le directeur général de l'agence de la Défence japonaise, Shigeru Ishiba, a déclaré mercredi que le gouvernement nippon devrait envoyer l'unité principale des Forces d'autodéfense (FAD) en Irak avant la fin de ce mois, a rapporté " Kyodo News".

"Le plus tôt sera le mieux. Il est probable que nous les déployions ce mois-ci, mais je ne serais pas en mesure de dire quand exactement", a dit M. Ishiba au cours d'une conférence de presse à Paris, selon le quotidien "Kyodo News". Fin

Source:http://www.french.xinhuanet.com/htm/01151634031.htm
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ElieDeLeuze
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MessagePosté le: 16 Jan 2004 16:12    Sujet du message: Re: Japon: l'unité principale des FAD partirait ce mois-ci pour l'Irak

 Note du Post : 3.5   Nombre d'avis : 2
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On dirait qu'il va y avoir du grabuge pendant un moment sur cette histoire de troupe en Irak :

Citation:
vendredi 16 janvier 2004, 9h54
Tokyo accusé de museler la presse avant l'envoi de soldats en Irak

TOKYO (AFP) - Alors que le Japon s'apprête à envoyer des soldats en Irak, son premier déploiement sur un théâtre de guerre depuis 1945, la polémique gronde à Tokyo après l'injonction du gouvernement aux puissants médias nippons de pratiquer l'auto-censure au nom de la sécurité des troupes.

Lire la suite sur yahoo :
http://fr.news.yahoo.com/040116/202/3le8a.html

Ce qui n'empêche pas le gouvernement d'envoyer les soldats quand même :
Citation:
vendredi 16 janvier 2004, 13h24
Les premiers soldats japonais en route pour l'Irak

TOKYO (AFP) - Les premiers éclaireurs de l'armée de terre japonaise sont en route pour le Koweit puis l'Irak afin d'y préparer le déploiement controversé de quelque 600 fantassins, une mission sans précédent sur un théâtre de guerre depuis 1945.

Le groupe de reconnaissance, composé de 30 soldats habillés en civil, s'est envolé vendredi soir de l'aéroport de Tokyo-Narita à bord d'un vol commercial à destination de Koweit. Commandé par le colonel Masahisa Sato, ces éclaireurs auront pour mission d'examiner la sécurité à Samawa, dans le sud de l'Irak, une ville chiite où seront basés les soldats japonais.

Lire la suite sur yahoo :
http://fr.news.yahoo.com/040116/202/3lewd.html


Le colonel Masahisa Sato à la tête de son groupe
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benkun
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MessagePosté le: 08 Avr 2004 16:45    Sujet du message: un recapitulatif des interventions militaires (?) japonaises

 Note du Post : 4   Nombre d'avis : 1
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lu dans "Courrier international"...

Les principales interventions militaires japonaises à l'étranger depuis 1945
08/04/2004 - 17:37

TOKYO, 8 avr (AFP) -

Un groupe irakien, "les Brigades des Moujahidine", a menacé jeudi d'exécuter sommairement trois otages japonais si Tokyo ne retire pas ses troupes stationnées en Irak.


Ce déploiement de l'armée japonaise est le premier sur un théâtre de guerre depuis 1945.


Mais 4.000 soldats nippons ont déjà pris part à des opérations internationales depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.


En voici la liste:

Avril-Octobre 1991: GOLFE

A la fin de la Guerre du Golfe, quelque 500 hommes des Forces maritimes d'autodéfense (FMAD) furent envoyés dans le Golfe pour déminer les côtes. Il s'agissait du premier déploiement militaire japonais d'envergure à l'étranger depuis 1945.

Septembre 1992 - Septembre 1993: CAMBODGE

Un contingent de 600 soldats des Forces terrestres d'autodéfense (FTAD) a été déployé au Cambodge dans le cadre d'une opération de maintien de la paix de l'ONU (APRONUC). Il a surtout participé à des chantiers de génie civile. Un policier japonais a été tué et quatre autres blessés par la guérilla khmère rouge pendant cette mission.


Mai 1993 - Janvier 1995: MOZAMBIQUE

Une équipe de 48 soldats des FTAD a été envoyée à trois reprises au Mozambique afin de transporter du ravitaillement pour les Casques bleus.

Février 1996 - jusqu'à présent: GOLAN

Dans le cadre du déploiement onusien sur les hauteurs du Golan, une trentaine de fantassins des FTAD sont chargés d'assurer le ravitaillement en vivres et en eau.

Décembre 2001 - jusqu'à présent: OCEAN INDIEN

Après les attentats anti-américains du 11 septembre 2001, le Parlement japonais a voté une loi dite "antiterroriste" autorisant jusqu'en novembre 2005 l'envoi de bâtiments japonais dans l'Océan indien pour ravitailler les navires de guerre alliés, notamment américains, patrouillant dans la région.


Le Japon a notamment dépêché dans l'Océan Indien 1.200 marins ainsi que trois destroyers et deux pétroliers ravitailleurs.

Mars 2002 - jusqu'à présent: TIMOR LESTE

Un détachement de 495 soldats des FTAD est chargé de la construction de routes et de ponts au Timor Leste, ancienne colonie portugaise annexée de force par l'Indonésie en 1975, devenu Etat souverain en 2002 après avoir été sous mandat onusien.

C'est la mission la plus périlleuse de l'armée japonaise jusqu'à présent.

Février-Mars 2004 - : IRAK

Quelque 550 soldats de l'armée de terre nippone sont déployés à Samawa, ville chiite du sud-est irakien, pour une mission "non combattante" consacrée à la reconstruction et à des opérations humanitaires et logistiques.
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benkun
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MessagePosté le: 26 Mai 2004 08:23    Sujet du message:

 Note du Post : 3   Nombre d'avis : 1
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A propos, je n'entend plus du tout parler des troupes japonaises en Irak...

Je me demandais donc ce qu'il en est des reconstructions qu'etaient censees effectuees les troupes japonaises en Irak. (et si certains ont des info sur ce qu'ils ont reellement reconstruit, je suis preneur...)
J'ai entendu dire il y a un mois que les Jieitai se cantonnaient dans leur base en attendant des jours plus surs...
Est-ce qu'ils restent dans leur camp retranche de takoyaki alors que l'Irak resiste encore et toujours a l'envahisseur ?
Et dans ce cas, si les troupes japonaises sont dans l'incapacite d'accomplir leur mission, le gouvernement japonais ne s'interroge-t-il pas sur la necessite de les rappatrier ?
Ou est-ce qu'ils doivent seulement faire acte de presence (comme a l'ecole)?

Bref je me pose plein de questions, si certains ont des elements de reponse...

EDIT :
A l'instant, je viens de lire un article qui peut fournir un element de reponse (source : http://www.reseauvoltaire.net/article13707.html )...
Cependant la source est tres peu fiable, donc l'info est a prendre avec des baguettes...
La presse nippone fortement incitée à « s'auto censurer » sur l'Irak

Dès le déploiement des quelques 1000 personnels militaires nippons en Irak, en janvier dernier, le gouvernement appelait les médias à ne pas publier de reportages et à s'abstenir de diffuser des informations sur les « forces d'autodéfense » du Japon présentes sur place. Les patrons de presse n'ont pas protesté. Au contraire, note le professeur de Droit des médias Takaaki Hattori dans la Japan Media Review, les médias nippons ont pour la plupart rigoureusement observé ces consignes en évitant par exemple de montrer des images de soldats de la Coalition victimes des combats. De plus, pour maintenir cette omerta, des « mises en garde » leur sont régulièrement communiquées. Ainsi, on pouvait lire dans une note adressée par le gouvernement aux patrons de presse : « L'Irak est un endroit très dangereux. Et si vos employés meurent là-bas ? ».
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MessagePosté le: 11 Aoû 2004 17:18    Sujet du message:

 Note du Post : 3.5   Nombre d'avis : 2
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Un article, publie aujourd'hui dans Libe :

IRAK: UNE PRESSE JAPONAISE AUX ORDRES

Peu critique, voire complaisant, le traitement du conflit provoque des remous à Tokyo.

Par Michel TEMMAN

«Propagande 1904-1945 : entre modernisme et totalitarisme» : c'est le titre de l'exposition (1) qui se tient en ce moment à Tokyo sur le rôle des médias et leurs relations avec le pouvoir. Presque un pied de nez à l'absence de questionnement au sein des médias nippons sur la couverture qu'ils font de la guerre en Irak. Mutisme qui commence pourtant à faire des remous.

«Démission». Depuis janvier, et pour la première fois depuis 1945, le Japon a déployé sans mandat onusien près d'un millier d'hommes, soldats, personnels du génie civil et humanitaires, sur un théâtre extérieur : l'Irak. «Une période clé, historique», qui confère des responsabilités en matière d'information, selon Shimpei Ishii, figure du journalisme indépendant : regard critique, distance vis-à-vis des argumentaires officiels, mise en perspective des enjeux, enquête sur le terrain, investigation. «Hélas, dit-il, il n'est pas sûr que les médias, dans notre pays, aient pris toute la mesure de la situation.»

Une analyse que partage l'écrivain et Prix Nobel de littérature Kenzaburo Oe, qui vient, à nouveau, de fustiger «la démission des intellectuels et des journalistes japonais». Professeur de sociologie à l'université Rikkyo (Tokyo) et avocat de la liberté de la presse, Takaaki Hattori estime également que les restrictions imposées aux médias par le gouvernement japonais sur l'affaire irakienne ont été efficaces. Dès le 9 janvier, le ministre de la Défense, Shigeru Ishiba, demandait aux dirigeants des quotidiens Asahi et Mainichi ainsi qu'à la chaîne publique NHK de freiner au maximum leur couverture du conflit. Objectif : ne pas mettre en danger les soldats japonais déployés sur place. Résultat : les reportages se raréfient et les journalistes pratiquent l'autocensure. Ainsi l'annonce, le 22 juin, de la décapitation d'un otage sud-coréen «a été fortement minimisée par de nombreux médias japonais», remarque un diplomate européen en poste à Tokyo.

«Dilemmes». Autre illustration de ce que Ken Hongo, journaliste free-lance, qualifie de «faiblesse des médias japonais» : le traitement que ses confrères ont fait du mea culpa du New York Times sur son traitement de l'avant-guerre. Le 26 mai, quand le quotidien new-yorkais présente ses excuses à ses lecteurs, les rédactions, tant à Tokyo qu'en province, ne jugent pas utile de s'interroger sur leurs responsabilités quant au fait d'avoir repris telle ou telle information erronée du NYT. Makoto Otsuka, grand reporter à l'Asahi, influent journal de gauche, relativise : «C'est une tradition, parmi les médias japonais, de reprendre en long et en large les informations de la presse américaine. En citant les sources... Notre journal a signalé les excuses du New York Times. S'excuser, les médias japonais le font si nécessaire. Dans ce cas, ajoute-t-il, c'était inutile.» Au contraire, affirme Shimpei Ishii : «Les médias japonais qui ont fait des erreurs ou repris de fausses informations doivent s'excuser.»

Après l'enlèvement de trois civils japonais en Irak, le 8 avril, la presse s'est déchaînée. «Le pire scénario-catastrophe est devenu réalité», titrait le Tokyo Shimbun. «Nous ne céderons pas aux méprisables menaces terroristes», assénait le Yomiuri. Le très conservateur Sankei (2,5 millions d'exemplaires) affichait lui son «vigoureux soutien» au gouvernement Koizumi. Depuis, pas un titre n'a appelé au retrait des soldats. Pas même l'Asahi, qui avait pourtant mené campagne contre la guerre. «Cette guerre pose aux journalistes japonais des dilemmes complexes, résume Yoshihide Ito, du Tokyo Shimbun. Elle les oblige à s'interroger sur le sens de l'expression "jiko sekinin" (responsabilité individuelle, ndlr).»

Carbonisés. C'est au nom de cette «responsabilité individuelle» que Kotaro Ogawa, 33 ans, et son oncle Shinsuke Hashida, 61 ans, journalistes indépendants, étaient partis enquêter en Irak. Le 4 juin, leur voiture a été prise pour cible par un tir de roquette. Les deux hommes sont morts carbonisés. A leurs yeux, aller en Irak était une obligation. Comme pour Jumpei Yasuda, 30 ans, photoreporter kidnappé le 14 avril près de Bagdad puis relâché : «Il fallait que j'y aille (...). Constater les faits [sur place] relève du devoir civique», expliquait-il récemment au magazine américain Time. C'est aussi au nom de ce «principe de réalité» que Ryuichi Hirokawa, photoreporter ayant vécu en Israël entre 1967 et 1970, témoin d'innombrables conflits (Afghanistan, Bosnie, Rwanda...) et auteur de On The State of Photojournalism in Japan (Sur l'état du photo journalisme au Japon), a fondé Days Japan, newsmagazine chargé d'amener un regard alternatif sur l'actualité.

(1) Jusqu'au 29 août au musée de l'université de Tokyo. ( www.um.u-tokyo.ac.jp )
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dju
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MessagePosté le: 21 Sep 2004 07:47    Sujet du message: Le Japon pourrait prolonger d'un an la mission de ses soldats en Irak

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Source : nouvelobs

Le Japon pourrait prolonger d'un an la mission de ses soldats en Irak

AP | 21.09.04 | 05:06


TOKYO (AP) -- Le gouvernement japonais devrait prochainement annoncer la prolongation pour une année supplémentaire de la présence de ses soldats en Irak, croit savoir un journal du pays. Le déploiement des soldats japonais en Irak constitue le plus grand déploiement militaire pour le Japon depuis la Seconde guerre mondiale.
Quelques 500 soldats japonais se trouvent actuellement en Irak pour y remplir une mission humanitaire près de la ville de Samawah, dans le Sud, et doivent revenir en décembre. Cinq cents autres se trouvent dans les pays voisins du Golfe pour un soutien logistique.
Le Cabinet devrait accepter cette proposition un peu plus tard dans l'année, et les ministères de la Défense et des Affaires étrangères ont déjà fait savoir à Washington cette décision, explique dans ses colonnes mardi le «Nihon Keizai Shimbun», un des principaux quotidiens économiques du pays, qui ne cite cependant aucune source.
Le secrétaire général du cabinet Hiroyuki Hosoda a précisé que le gouvernement n'avait encore cependant pas pris de décision définitive.
«Si la situation reste celle qu'elle est maintenant, je pense qu'il est nécessaire pour le Japon de continuer à être impliqué activement», a cependant reconnu Hosoda. Interrogé sur la possibilité d'une extension, Hosoda a répondu «Oui».
Par ailleurs, une porte-parole de la Défense n'a pas souhaité commenter l'article.
La mission des soldats en Irak s'est heurtée à de fortes oppositions au Japon où de nombreuses personnes craignent que la présence dans le Golfe ne viole la constitution pacifiste qui régit le pays.
Les Japonais semblent également craindre que la présence aux côtés des Etats-Unis puisse faire de leur pays une cible pour les terroristes. AP
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donephatay
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MessagePosté le: 01 Déc 2004 19:53    Sujet du message:

 Note du Post : 3   Nombre d'avis : 1
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Source : Yahoo.com
Les soldats japonais pourraient rester en Irak jusqu'à la fin 2005 pour reconstruire le pays

TOKYO (AP) - Le ministre japonais de la Défense Takahiro Ono a déclaré dimanche que les soldats japonais resteront en Irak jusqu'à ce que le pays soit convenablement reconstruit, éventuellement jusqu'à la fin de l'année 2005.

Quelque 500 soldats japonais se trouvent en mission humanitaire en Irak pour aider à la reconstruction de l'infrastructure dans la ville de Samawah dans le sud du pays. Le mandat de ces troupes japonaises expire le 14 décembre.

Tokyo prévoit d'évaluer la situation à Samawah avant de se décider sur un éventuel déploiement ailleurs. Interrogé sur un possible retrait des soldats japonais d'Irak, Takahiro Ono a noté que plusieurs facteurs devaient entrer en compte, dont la réussite de la mission de reconstruction du pays.

"Un autre facteur à envisager est le fait que la mission des soldats multinationaux expire en décembre prochain", a-t-il déclaré sur la chaîne NHK, faisant référence au mandat des forces multinationales en Irak qui doit se terminer en décembre 2005. "Cela pourrait être notre seuil-limite." AP
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La prise de conscience d'une femme semble commencer par son affrontement avec les méfaits de son mari. - Y.Kawabata -Le grondement de la montagne-
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benkun
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MessagePosté le: 03 Déc 2004 18:07    Sujet du message:

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Dans son edito tres polemique, Asahi Shimbun s'interroge sur l'interet de prolonger le mandat des FADs, alors que les troupes hollandaises, censees les proteger s'appretent a quitter l'Irak...
Certes, l'article est en Anglais, mais il est passionnant...

Source Asahi Shimbun :
http://www.asahi.com/english/english.html

Citation:
EDITORIAL:SDF mission in Iraq
Japan should withdraw its troops by March.

The Dec. 14 time limit for stationing the Self-Defense Forces in Iraq is fast approaching. Prime Minister Junichiro Koizumi plans to officially extend the term by one year until December next year at a Cabinet meeting on Dec. 10. He will thus be going against the majority opinion of the public that favors a withdrawal.

We also oppose the extension of the mission.

There are no signs of law and order in Iraq 20 months after the invasion of the U.S. and British forces. And there is no guarantee that the SDF troops can work safely after March next year when the Dutch troops, who are in charge of security in the area where the Japanese troops are stationed, pull out.
The limits of what the SDF troops can do to provide humanitarian assistance and help in the reconstruction of the country have become clearer. Above all, it is unlikely that going along with the United States will put Iraq's reconstruction on track.

Check the actual conditions

What Koizumi should do now is to accept the actual conditions on the ground in Iraq and completely pull out the troops by March when the Dutch troops are to leave after the Iraqi parliamentary election is held. The prime minister should think afresh what Japan can do to help the Iraqis stand on their own feet.
When the decision was made to send the SDF to Iraq a year ago, The Asahi Shimbun expressed its opposition in an editorial.
The reasons it gave were that the war was continuing in Iraq and that it was practically impossible for the troops to protect themselves while avoiding to take part in the war. The editorial also argued that the local populace was not hospitable to the U.S. and British troops; that the international community was still in disarray; and that it was too dangerous for Japan, whose overriding national policy was to value peace, to send troops to Iraq under those conditions.
Fortunately, there have been no SDF casualties and the troops have not been forced to engage in battle.
A joint survey conducted by The Asahi Shimbun and an Iraqi newspaper shows that the residents in Samawah highly evaluated the SDF's work in supplying water and repairing schools and hospitals.

We recognize their work as worthwhile in that respect.

But we cannot talk about the pros and cons of sending the SDF to Iraq on the basis of that point alone.
A number of Japanese have been taken hostage by militants who regard the SDF as part of the American and British forces. One of those hostages was murdered. Such a crime is impermissible. But the hostage-takings might not have occurred if the SDF troops were not present in Iraq.

SDF activities limited

Because of such dangers, Japanese aid organizations have also been forced to pull out of Iraq. It seems the Japanese government's persistence in stationing SDF troops in Iraq stands in the way of other activities.
The U.S. troops are trying to contain the insurgents by force, heightening anti-American sentiment among Iraqis and sparking clashes against the Americans on a wider scale.
With the Sunni force opposed to U.S. military operations prior to the parliamentary election scheduled in January, the election itself has been put on the line. And the conditions in Samawah show it is no longer a safe place. The troops' living quarters have become a target of attack by mortars and rockets.
Under such circumstances, the withdrawal of the Dutch troops in March will be a turning point in the Samawah situation. Japan has asked the British government to take over the security duty in Samawah. But Japan's Foreign Ministry expects situations will not be the same as they have been.
``Noncombat zones'' mentioned in the special measures law for Iraq refer to areas where safety can be assumed now and in the future.

We cannot condone the provision in the law becoming a dead letter--even more so than at present.

The role that the SDF has played in assisting the Iraqis appears completed. In the supply of water, Japan will provide six sets of water-purifying facilities to Samawah early next year, with a capacity that is 16 times as large as that carried out by the SDF troops. Yoshinori Ono, director-general of the Defense Agency, says the Iraqis have made many requests for repairs to schools and others.
But even in the vicinity of Baghdad, the Japanese government has provided assistance for upgrading infrastructure in projects already started by other organizations.
These projects cost billions of yen apiece. On the other hand, 30 billion yen has already been spent for SDF dispatch. A considerable part of it provided equipment for the safety of the troops, as well as food and allowances. The efficiency of using taxpayers' money is also an important point.
Even if the SDF's work has been useful for the people of Samawah, how much did it contribute to the reconstruction of Iraq as a whole? That is another doubtful point.

Doubts on U.S. policy

Pulling out the SDF will be a difficult decision. The administration of President George W. Bush will express disappointment, especially given that European countries have already turned their backs on the United States.
Some government officials and members of the Liberal Democratic Party fear Japan will be criticized for fleeing from the war against terror. But there are obviously other matters to consider. Will Japan really be helping to stabilize Iraq and contributing to the war on terrorism by continuing the work of the SDF in Samawah? Isn't the continuation of the virtual occupation of Iraq by the multilateral force--of which the SDF is a part--obstructing the participation of diverse forces in politics in Iraq?
As the reason for extending the SDF dispatch by one year, the government cites a United Nations resolution that says the term of the multilateral forces' activities in Iraq will continue until the end of next year.
But all the activities in Iraq by participating countries do not have to be bound by the term. In fact, the Dutch troops are withdrawing on the ground that they will have done enough after the election in January.
Nothing will be more desirable than for the election to lead smoothly to the inauguration of a new government. But will Japan be helping to realize such a development by going along with the United States in its Iraq policy? Many countries are leaving Iraq probably because they now doubt the U.S. policy. The Japanese public, of whom more than 60 percent oppose the dispatch extension, likely have the same perception.

If the Iraqis take the lead role in rebuilding their nation, there will be roles for the SDF to play, such as peacekeeping operations.

Prime Minister Koizumi's slogan is ``not to fear, not to be daunted, and not to be preoccupied.'' It is a time for him to put his slogan into practice by facing squarely with the actual conditions in Iraq and withdraw the SDF from Iraq.

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MessagePosté le: 06 Déc 2004 15:03    Sujet du message: Le Japon devrait laisser ses soldats en Irak

 Ce message n'a pas encore été noté.
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Source : Reuters

REUTERS
Citation:
Le Japon devrait laisser ses soldats en Irak

TOKYO. Le ministre de la défense Japonais doit revenir lundi d'Irak où il a estimé que la ville de Samawa était sûre, ouvrant la voie à une prolongation de la mission humanitaire nippone dans le pays.
Le voyage de Yoshinori Ohno était considéré comme la dernière étape nécessaire à la reconduction de la mission la plus risquée pour l'armée nippone depuis la Seconde guerre mondiale.
"Je suis satisfait de voir que la situation est stable dans la région sur le plan de la sécurité et que la population de Samawa accueille favorablement les activités des soldats", explique Ohno dans un communiqué.
"J'ai réalisé une nouvelle fois qu'il y avait une énorme demande pour les réparations des routes et des écoles et l'assistance médicale. Le travail humanitaire et de reconstruction des soldats reste donc important", poursuit-il.

La mission initiale des quelque 550 soldats japonais, appartenant aux Forces d'autodéfense, dans le sud de l'Irak expire le 14 décembre. La constitution pacifiste du Japon limite leurs activités.
L'opinion publique japonaise est de plus en plus inquiète pour la sécurité de ses soldats depuis l'escalade de la violence en Irak, en particulier avec le retrait prévu pour mars des troupes néerlandaises qui maintiennent la sécurité autour de Samawa.
Environ 62% des Japonais veulent le retour de leurs soldats en décembre, selon un sondage publié la semaine dernière dans le quotidien Asahi Shimbun.
Le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi pourrait annoncer la prolongation de la mission vendredi à l'issue d'un conseil des ministres et sans débat au parlement, prévoient les médias nippons.
"Koizumi considère la mission humanitaire en Irak comme une pièce maîtresse de la stratégie du Japon visant à soutenir l'alliance américano-japonaise", estime l'ancien ambassadeur de Grande-Bretagne au Japon Hugh Cortazzi dans une tribune publiée lundi dans le Japan Times.

Mais Koizumi se voit reprocher un défaut d'explication de sa décision aux électeurs.
"Nous sommes dans une situation où nous devons prolonger la mission des soldats en Irak", écrit lundi le quotidien Mainichi Shimbun dans un éditorial. "Mais attendre exprès les vacances parlementaires et faire prendre la décision par le gouvernement n'est ni habile, ni démocratique".


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MessagePosté le: 08 Déc 2004 13:26    Sujet du message:

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Alors que la CIA evoque les risques de guerre civile et est tres pessimiste sur l'evolution des choses en Irak, ( http://www.liberation.fr/page.php?Article=260030 ), le Japon, pour maintenir ses forces au Moyen-Orient table sur un scenario tres optimiste... A moins qu'un bapteme du feu pour les troupes japonaises ne deplaise pas trop au gouvernement Koizumi, ce qui aurait pour effet de faire tomber les dernieres barrieres quant a la non-intervention des forces japonaises dans un conflit, rappelant par-la une certaine politique, celle du fait accompli, qui devrait appartenir au passe...
Je vous livre ici un article de l'Asahi Shimbun :

Citation:
One More Year/ No exit: The SDF plan relies on a `super-optimistic' scenario.

``Japan cannot act like European nations and simply say `OK, goodbye.'''AIDE TO PRIME MINISTER JUNICHIRO KOIZUMI

The government is now confident that the stage is set to approve an extension of the Self-Defense Forces' mission in Iraq. That is because of one man's 5-hour safety assessment of an area with half a million people.
The government, in fact, is so optimistic that it has not even come up with an exit strategy for the Japanese troops should events take a further turn for the worse in the war-ravaged country.
The Cabinet of Prime Minister Junichiro Koizumi on Thursday is expected to approve the extension of the mission for one year past the Dec. 14 deadline.
But if the government's rosy scenario for Iraq does not come true, Japan could be thrown into confusion, especially if the lives of the troops are at risk in the southern city of Samawah.
Government officials have indicated that December 2005 would be the likely target for withdrawing the SDF from Iraq. A major reason is the political calendar for Iraq.
``The democratization process will be completed by the end of next year and the role of the multinational force will also come to an end,'' Foreign Minister Nobutaka Machimura has said. ``Based on that, setting a one-year limit would be the most easily understood timing.''

Iraqi parliamentary elections held under a new Constitution would take place in December 2005 to select the first official post-Saddam Hussein government. Once the multinational force's duty in Iraq is complete, the SDF, which is part of that force, would also have finished its mission.
However, a lawmaker of the Liberal Democratic Party specializing in defense matters called the government's plan ``a super-optimistic scenario.''
The deteriorating security situation in Iraq shows no signs of improvement. Violence and terrorist activities threaten to scrap the January elections to pick an interim parliament tasked with writing a new Constitution.
If the establishment of an official Iraqi government is delayed, the government's plan for withdrawing the SDF would also have to be revised.
``Japan cannot act like European nations and simply say `OK, goodbye.''' an aide to Koizumi said.
And even if a new Iraqi government is put in place, Japan could still face a difficult decision if the security situation has not improved measurably.
Government officials want to withdraw the SDF and switch to assistance programs handled by aid organizations once the security situation in Iraq is stable.
But if Iraq continues to be too dangerous for aid workers to enter, Japan would be seen as abandoning its assistance efforts if the SDF leaves without anyone taking its place.
``If Iraq is abandoned even as a situation continues in which assistance cannot be provided because it is too dangerous, there is a high possibility that Japan would be open to criticism,'' one government source said.

There is also the issue about the safety of the troops.
A source close to Koizumi said the government might have to decide on an early withdrawal of the SDF if the dangers are too great and Samawah is no longer considered a noncombat region.
For now, hasty visits to Iraq are serving as the government's final window-dressing on determining if Samawah is safe enough to continue having ground troops stationed there.
Defense Agency chief Yoshinori Ono spent about 5 hours in Samawah on Sunday to assess the security situation. He presented his report to Koizumi on Tuesday.
``While the security situation in Samawah is still unpredictable, it has become more stable,'' Ono said. ``It is important that the SDF continue with its humanitarian assistance activities.''
Ono also reported that the SDF's activities were being welcomed by the citizens of Samawah; that there are many requests for repairing of roads and schools and for medical assistance; that high-level security measures have been taken for the GSDF base; and that local officials had stressed that the security situation had improved.
Ono told reporters after his meeting with Koizumi, ``I believe the environment has been set (for a dispatch extension).''
The Cabinet originally intended to approve a revision of the basic plan under which the SDF was dispatched to Iraq on Friday, paving the way for an extension.

However, approval is being moved up a day because the finishing touches have not been put on the new National Defense Program Outline, which will now likely be approved Friday.
The secretaries-general of the ruling coalition parties-the LDP's Tsutomu Takebe and New Komeito's Tetsuzo Fuyushiba-also made quick trips to Samawah on Monday to see firsthand what the situation was like.
Koizumi is expected to meet with New Komeito chief Takenori Kanzaki and leaders of opposition parties on Thursday, before his Cabinet formally approves the dispatch extension later that day.
The extension will be for a year from Dec. 14.
Ono did tell LDP committees dealing with defense issues that he was concerned about the possibility of rocket attacks against the SDF base.
The camp has been hit by mortars, gunfire and the occasional rocket.
Although the government lacks an exit strategy, sources said discussions have begun on possible measures for different levels of danger to the SDF members.
Still, the government has no experience in such matters. There has never been a case of SDF members dispatched overseas being withdrawn because of an inability to maintain safety.
As one Koizumi aide said: ``We cannot draw the line for withdrawal based on how many SDF members die. In the end, it will depend on common sense.''

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