[le sourd]

Francis Mer prône la coopération franco-japonaise
LE MONDE | 29.11.03 | 12h07
Tokyo de notre envoyée spéciale

Le ministre de l'économie et des finances, Francis Mer, s'est rendu pour la première fois en visite officielle au Japon, du 27 au 29 novembre, avant d'aller en Chine. "Je suis ici pour vendre mon pays et pour vous montrer tous les changements économiques accomplis depuis deux ans", a-t-il annoncé aux représentants d'entreprises japonaises rassemblés à l'ambassade de France, jeudi 27 novembre. C'est ce qu'il a fait, avec l'appui d'une dizaine de chefs d'entreprise, dont le président de Suez, Gérard Mestrallet, qui préside l'association chargée de la promotion de la place financière de Paris, Paris Europlace.

M. Mer a beaucoup défendu, au cours de cette visite, l'idée qu'une coopération étroite en matière de recherche peut se développer entre les entreprises et les laboratoires français et japonais. Lorsqu'il dirigeait le groupe sidérurgique Arcelor, il avait été à l'origine d'un accord de rapprochement des services de recherche avec son homologue japonais Nippon Steel.

AVANTAGES FISCAUX

Au moment où l'économie japonaise redémarre, M. Mer veut aussi inciter les entreprises et les chercheurs nippons à localiser en France des laboratoires. Il leur a donc notamment rappelé la mise en place de nouveaux avantages fiscaux en faveur de la recherche ou des étrangers venant travailler en France.

Le forum de Paris Europlace a attiré, vendredi, environ 600 financiers, venus entendre les explications françaises sur l'évolution du pacte de stabilité et de croissance et sur celle de l'euro. M. Mer a insisté sur la volonté française de ramener le déficit public sous la barre des 3 % du produit intérieur brut en 2005. Le directeur du Trésor, Jean-Pierre Jouyet, a, lui, indiqué que le débat autour du pacte "portait plus sur la mise en œuvre des règles communes que sur les règles elles-mêmes".

Sophie Fay