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littlepea
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Inscrit le: 02 Juin 2005
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MessagePosté le: 22 Jan 2006 21:05    Sujet du message:

 Note du Post : 3   Nombre d'avis : 1
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En me promenant au gré du forum j ai trouvé, sur un fil traitand de fees, ce conte raconté par Himeko.
C est une variante de l histoire de "l'epouse araignee" que j ai contee un peu plus haut:

Il y a quelques êtres qui sont bons envers les hommes, comme les grues, qui peuvent prendre forme le forme de très belles jeunes femmes pour porter assistance aux malheureux. Comme dans cette histoire ou une grue, pour remercier un paysan de l'avoir libérée d'un piège, est revenue sous forme humaine chez son bienfaiteur. Nuit après nuit, elle s'enfermait dans une pièce avec un métier à tisser, et chaque matin, elle lui remettait un rouleau d'étoffe splendide qu'il pouvait vendre à un très bon prix à la ville. Mais la jeune fille s'affaiblissait, et un soir, il entra dans la pièce où il avait juré de ne jamais entrer, et il y vit une grue qui prélevait ses propres plumes pour en faire du tissus. Démasquée, la grue lui expliqua tout, et s'en alla....


Comme quoi, les contes peuvent se decliner sous differentes formes suivant les conteurs, les regions, etc...

littlepea, l infatigable chercheur d or du forum... pc
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Dernière édition par littlepea le 26 Jan 2006 17:10; édité 1 fois
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littlepea
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MessagePosté le: 22 Jan 2006 21:22    Sujet du message:

 Note du Post : 3   Nombre d'avis : 1
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Deux posts, desole...
Sur le meme fil, par la meme Himeko:

"Dans un village de la province de Musashi, vivaient deux bûcherons Mosaku et Minokichi. A l'époque dont je parle, Mosaku était un vieil homme et Minokichi, son apprenti, avait 18 ans. Chaque jour, ils allaient dans une forêt située à 8 km de leur village, sur leur chemin, ils avaient une large rivière à traverser, avec un bac. Plusieurs fois, un pont avait été bâti, à l'endroit de ce bac, mais à chaque fois, il se faisait emporter par les crues. Aucun pont normal ne pouvait résister à ce courant quand la rivière était gonflée.
Mosaku et Minokichi étaient en train de rentrer chez eux, un soir très froid, quand ils furent surpris par une grosse tempête de neige. Ils purent atteindre le bas, mais découvrirent que le bâtelier s'était en allé, abandonnant son bâteau sur l'autre côté de la rivière. Ce n'était pas un bon jour pour la natation, et les bûcherons se réfugièrent dans la cabane du passeur, s'estimant d'avoir pu trouver un abri. Il n'y avait pas de foyer dans la hutte, ni aucun endroit pour faire un feu, ce n'était qu'une hutte grande de deux tatami, avec un porte, mais pas de fenêtre.
Mosaku et Minokichi verrouillèrent la porte, et se couchèrent pour se reposer, en se couvrant avec leurs mino. Au début, ils n'avaient pas très froid, et ils étaient sûrs que la tempête prendrait bientôt fin.
Le vieil homme s'endormit presqu'immédiatement, mais le garçon, Minokichi, resta éveillé un long moment, écoutant le terrible vent et la neige qui fouettait continuellement la porte. La rivière grondait, et la cabane tremblait et craquait comme une jonque sur la mer. C'était une terrible tempête, et l'air devenait de plus en plus froid. Minokichi frissonait sous son mino, mais finalement, malgré le froid, il s'endormit.
Il fut éveillé par les flocons de neige sur son visage, la porte de la cabane avait été forcée, et dans la lueur de la neige, il vit une femme dans la pièce, tout de blanc vêtue. Elle se penchait au-dessus de Mosaku et soufflait sa froide haleine sur lui, et son souffle était comme une fumée blanche et lumineuse. Presqu'au même moment, elle se tourna vers Minokichi et se opencha sur lui. Il voulut crier, mais découvrit qu'il ne pouvait plus émettre aucun son. La femme blanche se pencha sur lui, de plus en plus bas, jusqu'à que son visage l'effleure, et il vit qu'elle était d'une grande beauté, bien que ses yeux l'effrayèrent. Pendant un petit moment, elle continua à le regarder, puis, elle sourit, et murmura : "J'avais l'intention de te traiter comme l'autre homme, mais je ne peux m'empêcher d'éprouver de la pitié pour toi, parce que tu es si jeune. Tu es joli garçon, Minokichi, et je ne te ferai pas de mal maintenant. Mais si jamais tu racontes à qui que ce soit, même à ta propre mère, ce que tu as vu cette nuit, je le saurai et je te tuerai. Souviens-toi de mes paroles." Sur ces mots, elle se tourna et passa l'entrée. Il découvrit qu'il pouvait bouger, il se leva rapidement, et regarda dehors. Mais il ne put voir la femme. Et la neige s'engouffrait furieusement dans la cabane. Minokichi ferma la porte et la bloqua avec plusieurs bûches. Il se demanda si c'était le vent qui l'avait ouverte, et pensa que peut-être tout cela n'était qu'un rêve, et qu'il avait confondu le scintillement de la neige dans l'entrée avec le visage d'une femme blanche. Mais il ne pouvait pas en être certain. Il appela Mosaku, et prit peur car, car le vieil homme ne répondait pas. Il chercha de sa main dans le noir, et toucha le visage de Mosaku, et découvrit qu'il était glacé. Mosaku était raide mort.
A l'aube, la tempête avait pris fin, et quand le bâtelier revint à son poste, peu après le lever du soleil, il découvrit Minokichi inconscient, couché à côté du corps glacé de Mosaku. Il prit rapidement soin de Minokichi, qui bientôt revint à lui. Mais il demeura un long moment malade, suite aux effets du froid de cette terrible nuit. Il avait été grandement effrayé par la mort du vieil homme, mais ne dit mot à propos de la vision de la femme en blanc. Dès qu'il alla de nouveau bien, il retourna à son travail - allant seul chaque matin dans la forêt, et revenant à la tombée de la nuit, avec ses fagots de bois que sa mère l'aidait à vendre.
Un soir, durant l'hiver suivant, alors qu'il était en train de rentrer, il rencontra une jeune fille qui se voyageait sur le même chemin. C'était une fille grande, mince, et très belle, et elle répondit aux salutations de Minokichi d'une voix aussi plaisante à l'oreille que le chant d'un oiseau, alors il marcha à ses côtés, et engagea la conversation. La fille dit s'appeler O-Yuki, qu'elle avait dernièrement perdu ses deux parents, qu'elle ait à Edo, où elle avait quelque relation qui pourrait l'aider à trouver une place de servante. Minokichi tomba rapidement sous le charme de cette étrange fille, et plus il la regardait, plus elle lui apparaissait belle. Il lui demanda si elle était déjà fiancée, et elle lui répondit en riant qu'elle était libre. Puis, à son tour, elle demanda s'il était marié ou sur le point de l'être. Il lui dit que, bien qu'il n'ait guère que sa mère veuve à sa charge, la question d'une "honorable bru" n'avait pas été abordée, car il était fort jeune... Après ces confidences, ils continuèrent à marcher un long moment, sans parler. Mais, comme dit le proverbe " Quand le veou est là, les yeux peuvent dire autant que la bouche". Au moment où ils arrivaient au village, ils étaient enchantés l'un de l'autre, et Minokichi proposa à O-Yuki de se reposer chez lui. Après quelques timides héistations, elle le suivit. Et sa mère l'accueillit, et lui prépara un repas chaud. O-Yuki se comporta si gentiment que la mère de Minokichi l'apprécia de suite, et la persuada de repousser son voyage à Edo. Et tout naturellement, O-Yuki n'alla jamais à Edo. Elle demeura à la maison, comme "honorable bru".
O-Yuki se montra une excellente belle-fille. Quand la mère de Minokichi mourut, quelques 5 années plus tard, ses derniers mots étaient des paroles d'affection et de louanges envers la femme de son fils. Et O-Yuki donna à Minokichi 10 enfants, garçons et filles, tous de beaux enfants à la peau très claire.
Les gens du coin trouvaient que O-Yuki était une personne merveilleuse, bien que différente d'eux. La plupart des paysannes vieillissent vite mais O-Yuki, même après avoir été la mère de 10 enfants semblait aussi jeune et fraîche que le jour où elle était arrivée au journal.
Une nuit, après avoir couché les enfants, O-Yuki était en train de coudre à la lumière d'une lanterne, et Minokichi la regardant, dit : "Te voir coudre ici, avec la lumière sur ton visage, me fait penser à une étrange chose qui m'est arrivée alors que j'étais un jeune homme de 18 ans. J'avais alors vu une personne aussi belle et blanche que toi maintenant. En fait, elle te ressemblait beaucoup." Sans lever les yeux de son ouvrage, O-Yuki répondit : "Parle-moi d'elle... Où l'as-tu vue?"
Alors Minokichi lui raconta la terrible nuit dans la cabane du bâtelier, la femme blanche qui s'était penchée sur lui souriante et murmurante, et la mort silencieuse du vieux Mosaku. Puis il dit : " En rêve ou en réalité, c'est a seule fois que j'ai vu un être aussi beau que toi. Bien sûr, elle n'était pas un être humain, et elle m'effrayait -beaucoup d'ailleurs- mais elle était si blanche! ... En fait, je n'ai jamais vraiment su s'il s'agissait d'un rêve ou d'une yuki onna."...
O-Yuki jeta son ouvrage à terre, se leva, et se pencha au-dessus de Minokichi et lui hurla en plein visage :
"C'était moiiiiiii! C'était Yuki. Je t'avais dit alors que je te tuerais si jamais tu disais un mot à propos de tout cela. S'il n'y avait pas les enfants là, je te tuerais à cet instant. Et maintenant, tu ferais bien de prendre très très grand soin d'eux, et si jamais ils avaient la moindre raison de se plaindre de toi, je te traiterais comme tu le mérites!"
Tout en criant sa voix s'affina, comme le sifflement du vent, pluis elle se fondit dans une brume blanche luisante qui s'envola vers les poutres et s'engouffra par la cheminée pour ne jamais revenir."


Traduction de : Kwaidan : Stories and Studies of Strange Things, de Lafcadio Hearn

Cette histoire est issue du folklore de Nagano. La yuki onna serait la personnification de l'esprit de la neige ou le fantôme d'une femme qui serait morte dans la neige.
Dans chaque région, on peut rencontrer des yuki onna, toutes sont assez semblables à celle-ci.

Source:
日本妖怪博物館, de 草野功 ( KUSANO Tsutomu) et 戸部民夫 (TOBE Tamio)

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littlepea
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MessagePosté le: 23 Jan 2006 20:53    Sujet du message:

 Note du Post : 4   Nombre d'avis : 1
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Si tu sais pas quoi faire de tes dix doigts,
fais donc un tour a la bibliotheque...
(proverbe pois chiche)


Les chapeaux de pluie:

Autrefois vivaient dans une petite maison a flanc de montagne un couple de vieillards sans le sou.
L homme travaillait encore au village pour une misere, tandis que la femme, malade, ne pouvait qu a peine tenir sa maison.

Une annee, a la veille du jour de l an, tandis qu ils mangeaient tous deux une vilaine soupe de vieux legumes, la femme demanda:
"Qu allons nous faire pour cette annee, nous n avons plus d argent, et plus de legumes".
Son mari lui repondit: "Demain, j irais au villages vendre les chapeaux de pluie que nous avons tresses".

Ainsi fut fait, le lendemain matin, il se rendit au villages pour vendre ses chapeaux de pluie.
Mais le soir venu, il n en avait vendu aucun; il reprit alors le chemin de sa maison.
Sur le chemin, il remarqua des statues de Jizô, immobiles sous la pluie; avec un sourire, il decida de les coiffer des chapeaux qu il n avait pas vendu, afin de les proteger de la pluie.
Lorsqu il rentra, sa femme lui demenda: "Alors, as tu pu vendre les chapeaux?".
Ce a quoi il repondit: "Eh non, je les ai donnes aux Jizô".
Sa femme se contenta de hocher la tete.

Quelques jours plus tard, alors qu ils prenaient leur maigre repas du soir, quelqu un frappa a la porte.
Lorsque le vieillard alla ouvrir, une pluie de pieces d or s engouffra dans la maison.
"Voici notre paiement pour vos chapeaux", entendirent ils avec stupefaction.
L homme referma la porte et regroupa les pieces d or.
Ainsi, jusqu a la fin de leur vie, ils ne manquerent plus de rien.
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littlepea
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MessagePosté le: 26 Jan 2006 17:35    Sujet du message:

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Tiens tiens, une histoire de petit poucet... Razz

Issun Bôshi:

Autrefois, vivait dans un petit village un couple desesperant de pouvoir avoir un enfant.
Souvent, ils repetaient a quel point ils desiraient un enfant, meme tout petit, meme minuscule.
Or il advint qu un jour, la femme tomba enceinte, et donna naissance a un enfant minuscule, de la taille d un pouce; ils l appelerent Issun bôshi.

C etait un enfant intelligent, et il grandit vite en sagesse, culture et curiosite, mais sa taille resta la meme.
Un jour, il decida de partir en voyage; ses parente lui donnerent un bol, qui lui servirait d abri ou de bateau, une baguette, qui lui servirait de baton ou de rame, ainsi qu une aiguille dans un fourreau de paille.

Sur le chemin, il se servit du bol pour suivre le fleuve, et vecut de nombreuses aventures.
Puis il arriva un jour aux abords de Kyôto; il se rendit aux portes du palais et interpela un garde.
Celui ci ne le vit tout d abord pas, puis, se guidant a l oreille, le remarqua enfin, minuscules entre ses chaussures.
Le garde conduisit le petit homme devant le prince et celui ci demanda:
-"Eh bien, que viens tu faire ici?"
-"Je viens me mettre a votre service" repondit Issun Bôshi.
-"Que sais tu faire?" questionna le prince.
-"Je sais tout faire" assura le petit homme, fermement campe sur ses courtes jambes.
Le prince lui demanda alors de danser pour lui; et Issun Bôshi se mit a danser avec grace, dans la main du prince, emerveille.

Par la suite, Issun Bôshi devint secretaire de la princesse; tous les jours, il tournait les pages lorsqu elle lisait, broyait l encre pour qu elle ecrive, l accompagnait au grand temple de Kyôto lorsqu elle faisait ses devotions a Kwannon...

Mais un jour qu ils se rendaient au temple, Issun Bôshi surprit trois ogres complotant en messes basses contre la princesse.
Il s approcha alors d un ogre, grimpa le long de sa tunique et, d un coup de son aiguille epee, lui creva un oeil.
Les deux autres ne comprenant pas ce qui se passait, il en profita pour leur crever les yeux a leur tour.
Terrifies par cet ennemi invisible, les trois ogres s enfuirent, laissant derriere eux leur maillet magique.

Ce mailet magique avait le pouvoir d exaucer les voeux; bien entendu, Issun Bôshi demanda a grandir, afin d avoir une taille normale d homme.
Une fois grand, et grace a son acte heroique, il epousa la princesse, et fit venir ses parents a Kyôto, ou ils vecurent tous heureux...
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Susanoo
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MessagePosté le: 28 Jan 2006 07:11    Sujet du message:

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La légende de Susanoo et de Yamato-no-Orochi

Le dieu Susanoo, chassé dela « Haute plaine du Ciel », descendait dans la province d’Izumo. Là, il rencontra un vieil homme et une vielle femme qui pleuraient à côté d’une jeune fille. Susanoo demanda la raison de ces larmes. Le vieillard lui raconta qu’il avait eu huit fille et que, chaque année, un srpent à huit têtes du pays de Koshi venait dans le pays et dévorait une de ses filles. Il en avait déjà dévoré sept et maintenant allait venir prendre la dernière. Susanoo leur promit de tuer le monstre en échange de la main de la jeune fille, qui s’appelait Kushi-inada-hime( signifiant « princesse-peigne-rizière ». les vieux parents consentirent avec plaisir.
Susanoo transforma la jeune fille en un peigne qu’il plaça dans ses cheveux. Il fit préparer huit récipients dans lesquels il versa du sake. Lorsque le terrible serpent apparut, il fut attiré par l’odeur du sake et chacune de ses têtes se dirigea vers un récipients. Enivré, il s’endormit. Susanoo tira son épée et coupa les huit têtes. Au milieu de la queue du serpent, il trouve une épée merveilleuse qu’il offrira à sa soeur Amaterasu.. une fois débarassé du serpent, Susanoo se fit bâtir un palais à Suga et s’y installe avec sa nouvelle femme.

L’épée que Susanoo offrit à sa soeur Amaterasu est nommée Kusanagi-no-tsurugi et fut transmise jusqu’à nos jours comme un des trois insignes du pouvoir impérial. Elle est conservée au temple d’Atsuta, près de la ville de Nagoya.

Quant à Yamato-no-Orochi, serpent à huit têtes et à huit queue aux yeux rouges, est une figure atroce des mythes cosmogoniques du Japon (mythes de la création du Japon). C’était un monstre énorme, au corps aussi gros que huit collines et huit vallées réunies, à la peau squameuse; sur le dos il lui poussait des pins et de la mousse, et des sapins sur les fronts.
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ToMach
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MessagePosté le: 28 Jan 2006 12:30    Sujet du message:

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Attention le serpent se nomme "Yamata no orochi", pas "Yamato no orochi", même si la confusion est facile.
Pour l'épée, elle a été perdue si je me souviens bien et remplacée par une copie. Voir le sujet sur les trésors impériaux pour en savoir plus
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Susanoo
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MessagePosté le: 28 Jan 2006 14:00    Sujet du message:

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Citation:
Attention le serpent se nomme "Yamata no orochi", pas "Yamato no orochi", même si la confusion est facile.


erreur de frappe... merci de l'avoir souligné.

amicalement
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Hamilton
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MessagePosté le: 12 Mar 2006 15:55    Sujet du message:

 Note du Post : 4   Nombre d'avis : 1
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La fiancée du dragon
Jadis, une certaine année, il n’avait pas plu du tout. Les paysans étaient extrêmement ennuyés. Les petites pousses de riz avaient à peine commencé de croître. Pas d’eau. Pas moyen de sarcler. Les paysans de chaque village priaient les dieux, pour obtenir de l’eau. En vain. Ils devenaient malades d’inquiétude.
Dans un certain village vivait un paysan, nommé Tokubei, qui avait une jolie fille. Il avait prié pour avoir de la pluie, mais rien à faire. Pas une goutte. Il s’avisa de se tourner vers le dieu dragon Ryûjin et lui dit :
– Si vous daignez nous octroyer la pluie, je vous offre ma fille unique !
Il pria de toute son âme. Alors, une chose bizarre se produisit. Soudain, le ciel se couvrit de nuages noirs, le tonnerre tonna gorogoro ! La pluie se mit à tomber.
Les villageois, ravis, se mirent à sarcler. Le riz se mit à pousser correctement. L’automne venu, on moissonna. Mais celui qui avait prié le dieu dragon et lui avait promis sa fille n’était pas tranquille. Il avait gardé secret ce vœu, sans le révéler ni à sa femme ni à sa fille.
Un jour d’automne, arriva au village un jeune homme, marchant lourdement, las, urouro, et s’arrêta devant sa maison, et demanda l’hospitalité:
– Je n’ai pas réussi à vendre mes éventails. Veuillez m’accueillir !
Plein de compassion pour le pauvre jeune homme, notre paysan l’accueillit et l’installa dans une chambre qui était libre.
Le lendemain, le nouvel hôte ne démarra pas, alléguant sa faiblesse. Les jours passèrent, le jeune hôte ne s’en allait pas. Mais il se liait avec la jeune fille de la maison. Ils sympathisaient. La jeune fille déclara vouloir l’épouser. Le soir du jour fixé, on fit la cérémonie de mariage. Le plateau d’offrandes était étalé. Soudain, le fiancé, tsut !se leva et dit à la fiancée :
– Voici le jour venu, enfin ! Je suis le dieu dragon ! Selon le vœu fait par ton père, je te prends pour épouse !
Il enveloppa la fiancée dans sa large manche, et aussitôt, se transformant en un grand serpent, il appela un nuage, où, se lovant, il disparut dans le ciel.
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Hamilton
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MessagePosté le: 12 Mar 2006 15:56    Sujet du message:

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Il s’agit d’un du temps de l’Empereur Yoryaku (Vè siècle).
Sugaru était un homme qui était au service de l'Empereur à la cour.
L'Empereur Yûryaku aimait beaucoup sa femme. Un jour, il caressait tendrement sa reine dans son lit. Tout à coup, Sugaru est entré à l'étourdie dans la chambre de l'Empereur. L'Empereur a été tout confus. En même temps il a été un peu en colère.
Soudain, un grand tonnerre a grondé. L'Empereur avait un sentiment un peu méchant vers Sugaru. Il lui a dit pour cacher son embarras et sa mauvaise humeur, "Sugaru, vous, vous pourrez ramener le tonnerre ici?"
Sugaru a répondu, "Oui, mon maître, je pourrai le ramener."
L'Empereur lui a demandé, "Bien, allez, et ramenez-le."
Sugaru est sorti du Palais. Il est allé à cheval. Il a ceint sa tête d'un bandeau rouge et tenu solidement un petit drapeau rouge à la main.
Sugaru est passé dans un petit village et enfin est arrivé à la ville Karu-no Morokoshi.
Sugaru a dit à haute voix au tonnerre, "Ecoutez! Le tonnerre dans le ciel, l'Empereur vous appelle."
En lançant son cheval, Sugaru a crié encore. "Même si vous êtes le dieu de tonnerre, vous ne pouvez pas refuser son ordre, n'est-ce pas?"
Quelque moments après, Sugaru a trouvé le tonnerre tombé sur la terre. Immédiatement, il a appelé un prêtre et il a posé le tonnerre sur un palanquin. Le tonnerre est transporté au-devant de l'Empereur.
Sugaru lui a dit d'un air fier, "Empereur, le voilà! Regardez-le! Je l'ai ramené ici."
Alors, le tonnerre a tout d'un coup brillé en flamboyant. L'Empereur a été terrifié de le voir. Il a fait beaucoup d'offrandes au tonnerre et l'a fait reposer à sa place où il était tombé.
On a nommé "Ikazuchi-no Oka": "la colline du tonnerre", cette place située dans une ville Asuka de la préfecture Nara.
Quelques années après, Sugaru est mort. L'Empereur a regretté sa mort. Il a ordonné d'exposer son cadavre pendant 7 jours. Il a dressé un tombeau à Sugaru où le tonnerre était tombé. Il y a écrit des mots qui célébraient Sugaru, et encore ajouté des mots: "Le tombeau de Sugaru qui attrapa le tonnerre."
Dans le ciel, le tonnerre a aperçu ce tombeau et lu ces mots. Il a été furieux.
En retentissant si violemment et si haineusement, il est retombé en tonnant sur la terre. Il a écrasé le tombeau du pied. Mais son corps a été coincé dans la crevasse du tombeau. Il a été rattrapé!!
L'Empereur a appris cet événement et fait tirer son corps d'une crevasse. Il a été sauvé!
Pendant 7 jours, le tonnerre restait sur la terre. Il était dans la lune.
L'Empereur a ordonné à ses serviteurs de dresser le tombeau à Sugaru encore une fois. Il y a fait écrire quelques mots sur le pilier du tombeau: "Le tombeau de Sugaru qui attrapa le tonnerre quand il était en vie, et aussi une fois mort."
La, voilà, c'est la source d'histoire de la colline située à Asuka de la préfecture Nara. Elle a été nommé "Ikazuchi-no Oka (la colline du tonnerre)."
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mighty
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MessagePosté le: 08 Nov 2006 01:16    Sujet du message:

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J'avais entendu parler d'une legende du temps d'Edo que m'a raconté la prof de japonais mais je ne m'en rappelle plus tres bien :

Citation:

Il s'agissait d'un empereur qui aimait beaucoup sa vaisselle qui etait dans son placard. Et un jour, l'une des serveuses cassa la vaisselle par megarde. L'empereur fou furieux la fit executer.

Une nuit, il commence a entendre des bruits de verre, il se leve de son lit et se dirige vers le placard et il voit le fantome de la serveuse qu'il a executé recoller les morceaux de la vaisselle cassée (bien sur la vaisselle n'existait plus). Et les nuits suivantes, la scene se repeta et l'empereur fut hanté.


Bon si je vous raconte ca c'est pour savoir si vous la connaissiez, si vous connaissez le nom des personnages, l'histoire plus complete : je n'arrive plus tres bien a m'en souvenir et l'histoire est belle
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