Regard sur le Japon
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Le nombre de femmes enceintes portant le virus du SIDA est en augmentation marquee au Japon
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Max
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Inscrit le: 24 Nov 2003
Pays, Ville: Setagaya

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Sida: la situation au Japon empire lentement mais sûrement
Note du Post : 4   Nombre d'avis : 1

Source : Voila.fr (dépêche AFP)

Juste pour continuer à se faire froid dans le dos.

Citation:

Sida: la situation au Japon empire lentement mais sûrement

TOKYO (AFP),
le 03-09-2004

"Les Japonais pensent que le sida est un fantôme, ils n'ont conscience de rien, ne se sentent pas directement concernés", accuse Tsuneo Akaeda, 60 ans, gynécologue inquiet de l'évolution de l'épidémie au Japon.

"La situation va bientôt devenir explosive", prévient-il.

Depuis 1999, M. Akaeda reçoit bénévolement des jeunes --plus de 2.000 jeunes en 5 ans-- pour les informer dans un bar au coeur de Roppongi, quartier animé de Tokyo, d'où il lance un cri d'alarme.

"En 2003, le gouvernement a recensé 336 nouveaux cas de sida. En général, cela signifie qu'il y a environ dix fois plus de cas d'infections dues au VIH, mais seulement 640 ont été recensées. Où sont donc les autres personnes infectées ?", s'interroge le gynécologue.

"En fait, il s'agit là des cas avérés et vérifiés, il est probable qu'il y en ait plus en réalité", admet Masanori Suzuki, chef du département Sida au ministère de la Santé.

"Il y a sans doute trois ou quatre fois plus de VIH/Sida que ce qu'indiquent les statistiques", estime pour sa part Wataru Sugiura, directeur du laboratoire de recherche thérapeutique sur le sida à l'Institut national des maladies infectieuses, qui ajoute que "cela a empiré en dix ans, les cas ayant triplé".

En 1993, le gouvernement recensait 277 nouveaux cas de VIH et 86 cas de sida. 2003 marque un record absolu depuis 1985, quand ont été recensés les premiers cas.

"Les Japonais ne subissent pas de dépistage. Pour les jeunes, les dépistages gratuits sont à des heures en conflit avec leurs propres activités", explique M. Akaeda.

Le "delivery health" (la "santé à domicile": prostitution d'adolescentes ou de jeunes femmes) est aujourd'hui un nouveau facteur majeur dans la propagation de maladies infectieuses au Japon, à quoi s'ajoute le tourisme sexuel, précise le gynécologue.

Les Nippons sont nombreux à ne pas utiliser de préservatif, multipliant les risques de transmission, selon lui.

Le préservatif est plus souvent associé à un moyen de contraception que de prévention, confirme M. Suzuki, qui ajoute que "les ventes de préservatifs déclinent".

"Les jeunes pensent que c'est plus +cool+ d'avoir des rapports sans préservatif", affirme M. Akaeda.

"On peut être séropositif sans développer la maladie pendant une dizaine d'années, mais les jeunes que je vois fument et boivent beaucoup, ils ont une santé plus fragile, je pense donc que d'ici cinq ou six ans, on verra surgir beaucoup de nouveaux cas", explique-t-il.

"Le gouvernement a certes un budget pour la lutte contre le sida, mais il se contente d'éditer des brochures. Il n'a aucune volonté, ce n'est pas sérieux", se désole le gynécologue.

Il plaide pour une éducation sexuelle à l'école, parce que les jeunes "ne reçoivent d'informations de nulle part".

"Les parents ont peur d'intéresser leurs enfants au sexe en en parlant avec eux, et les professeurs qui voudraient prévenir leurs élèves ne peuvent le faire sans risquer des plaintes des parents", précise-t-il.

"Ce n'est plus tabou mais il reste délicat d'en parler", confirme le chercheur Wataru Sugiura.

"C'est un problème qu'on ne veut pas entendre, y compris chez les médias, je n'ai ainsi jamais vu de publicités à la télévision", affirme-t-il, ajoutant que "le gouvernement devrait lancer des campagnes d'informations".

"Les nouveaux cas vont augmenter, assurément, d'ici quatre ou cinq ans", prédit M. Sugiura.

Le ministère de la Santé rétorque que des centres de dépistage sont ouverts même le week-end et qu'il fait en sorte d'augmenter les examens, notamment les dépistages gratuits, dans les centre de santé.

"C'est déjà bien tard", estime M. Akaeda.


© AFP.
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  Répondre en citant   03 Sep 2004 17:37
fandujapon
2eme Dan
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Inscrit le: 22 Aoû 2004
Pays, Ville: FRANCE/SAVOIE, JAPON/SAWARA

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Note du Post : 3.66   Nombre d'avis : 3

on continue a se faire peur alors!!.....

Maciamo a écrit : ""Je n'aurai jamais le sida !" (article tiré de Spa! 27/10/99)
Voici qqs interviews de jeunes japonaises à propos du sida. "Je ne le fais qu'avec des Japonais, donc y a pas a s'inquiéter", dit Asuka, 18 ans. "J'ai confiance en ma chance", nous dit Mihoko, 21 ans. "Si j'attrape le sida", sourit Kimiko, 21 ans elle aussi, "je ne dirais rien a personne; je me planquerai quelque part, prendrai beaucoup de médicaments, et irai mieux".

Incroyable d'entendre des choses pareilles, se dit Spa!. Vous penseriez que ces gosses étaient entrain de parler d'un rhume banal au lieu de la maladie fatale qui afflige 35 millions de personnes dans le monde. Evidemment, comme Asuka, elle présume que c'est une maladie étrangère. Elles feraient bien d'y penser à deux fois. Comme les statistiques du ministère de la santé publique montrent, il y a eu 5633 cas de séropositivité reportes au Japon, et plus de 1000 Japonais sont mort de cas lies au Sida - incluant apparemment 400 cas d'hémophiles qui sont décédés suite a des transfusions approuvées par le gouvernement de sang non chauffe, contamines par le sida, avant 1996. Il y a certainement d'autres pays avec des problèmes de Sida bcp plus graves. Mais vu que le Japon a environ 10000 porteurs du Sida non officiellement déclarés, la complaisance n'est pas de mise. En 2003, d'après les pronostics officiels, la population de Japonais séropositifs s'élèvera à 15400, près du triple.

Il y a bien longtemps que les jours ou un cas isole de sida cause une hystérie de masse, remarque Spa!. C'était en 1987. La panique était malsaine, mais le sentiment d'insouciance d'aujourd'hui que le fait d'être mignonne ou sexy donne une protection inviolable contre l'affreux et l'horrible n'est pas, du point de vue d'une personne adulte, un pas dans la bonne direction.

C'est juste démode d'être inquiète par le sida. Les choses ont changé vers 1992. C'est quand la couverture par les médias japonais (drames télévisés, interviews de victimes du sida, la campagne "arrêter le sida" a Tokyo) était a son comble, et aussi quand le nombre de personnes passant le test de séropositivité ou téléphonant aux centres d'info-sida du gouvernement étaient à leur sommet.

Apres cela, l'attention des médias a diminué, nous dit Spa!. Le choc était passé. Hors de vue, ces problèmes ont vite quitte les esprits. Les inquiétudes ont diminué, et avec elles les précautions. "Je ne connais personne qui est contaminé", dit une lycéenne de 18 ans. "Ca ne me semble pas réel, c'est tout".

Cette sorte de naïveté passait quand (y a-t-il eu un tel âge d'or ?) ces jeunes étaient petits et jouaient comme des enfants, et les adultes étaient des adultes et assumaient des responsabilités d'adultes. Mais des jeux d'adultes dans des mains d'enfants peut devenir vilain, le sexe peut-être plus que d'autres. Les réponses du QCM de Spa! de 100 jeunes filles âgées de 16 à 23 ans révèle un large spectre d'expériences sexuelles et, simultanément, une ignorance choquante des faits de la vie. Tant qu'il se retire pour éjaculer, disent pas moins de 20 d'entre elles, il n'y a pas de danger d'attraper le sida. Si tu prends la pilule ou utilise un diaphragme, tu ne peux pas être contaminée, disent 16 d'entre elles. Tu ne peux pas être contaminé par juste une fois, insiste 10 questionnées.

Pourquoi Spa! pense que l'ignorance sexuelle est un monopole féminin n'est pas clair. Elles sont néanmoins le centre focal de l'histoire. 99 des 100 questionnées affirment avoir peur du sida, ce qui est un réconfort, mais alors, puisque c'est le cas, pourquoi est-ce que 23 d'entre elles n'exige pas de leur partenaire de mettre un préservatif ? On ne doit pas chercher bien la réponse, comme le résume cette fille de 19 ans qui dit "Bien sur, j'ai peur, mais la sensation est meilleure sans latex". Imaginez des jeunes assez gamins qu'ils laissent même de coté la peur d'une maladie redoutée, dans l'anticipation d'un plaisir ne durant pas plus d'un battement de cœur ou deux. Il n'y a qu'un mot pour ca : innocence.

Même les jeunes Américains, pas facilement choqués, sont stupéfiés par l'approche du sexe et du sida par les Japonaises. Un reporter de Spa! fait quelques interviews sur le terrain a New York. "C'est irresponsable, aussi bien pour ton partenaire que pour toi-même", dit une danseuse de 22 ans quand elle apprend ce que certaines Japonaises sont prêtes a faire. "Je prends la pilule, et j'insiste encore pour que mon partenaire utilise un préservatif". "Dingue", dit un infirmier de 34 ans, secouant sa tête. "Ca n'a pas d'importance que tu le fasses avec1 ou 100, utilise un préservatif !"

Bien sur, la prudence américaine tient son origine d'une épidémie de sida plus mortel que tout ce qui a été vu au Japon jusqu'ici. Est-ce que le bon sens doit venir à un si haut prix ? Une précédente génération de Japonais en sain respect pour le sida, maintenue sur le vif par la télévision et les journaux, suggère que non. En 1992, d'après le département du sida du bureau de l'hygiène de Tokyo, 34 588 tests de séropositivité ont été administrés à Tokyo même. En 1998, 13 724 l'ont été. Pourquoi cette baisse ? "Je ne veux pas être testée" Ryo, 19 ans, dit à Spa! "Et si j'étais infectée, qu'est-ce que je ferais ?"

On peut comprendre son point de vue - ca sera une très mauvaise nouvelle en effet. Mais Spa! trouve qu'une partie du problème est l'insuffisance de centres de tests dans le pays. La plupart des tests sida sont administrés par des centres médicaux locaux,, ou les heures d'ouvertures sont limitées et ou l'intimité n'est pas donnée grande considération. Il en est autrement au [b]Tokyo Minami Shinjuku Test and Consultation Center, le seul endroit au Japon se spécialisant exclusivement dans les tests du sida. L'intimité et la confidentialité sont scrupuleusement protégées. Les tests sont gratuits. Le centre, ouvert jusque 20h, [/b]est situé dans un bâtiment si anonyme que même si des gens vous voient entrer, ils ne sauront pas ce que vous venez y faire. Il fait passer en moyenne 40 tests par jour. Peut-être que s'il y en avait d'autres comme ca, l'éventualité d'une épidémie aurait une chance d'être détectée avant que ca devienne une urgence généralisée. Malheureusement, les plans d'expansions ont été mis en attente par manque de fonds.

(Original en anglais de Michael Hoffman, Tokyo Confidential, traduit et adapté en français par Maciamo)


pour pas finir mon message, de façon pessimiste:
voilà j'espère que si des Japonais(es) lisent ces messages ils utiliseront l'adresse ci-dessus si ils (ou elles) ont un doute.... courbette
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  Répondre en citant   04 Sep 2004 09:27
eve
Modérateur


Inscrit le: 20 Sep 2003
Pays, Ville: Tokyo

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fandujapon, merci d'indiquer la source de ton texte...


Un autre texte en rapport avec le sujet :



JAPON - Vague de sida chez les ados

Les dernières années ont été marquées par une inquiétante progression du VIH chez les jeunes Japonais. Principale raison : la multiplication des rapports sexuels non protégés.

Une jeune femme que nous appellerons Mlle A. se rappelle avoir éprouvé une grande fatigue pour la première fois il y a quelques années, alors qu'elle avait un peu plus de 20 ans. Elle était obligée de se reposer dès qu'elle faisait quelques pas dans son quartier ou qu'elle effectuait de simples tâches ménagères. Un jour, en regardant le fond de sa bouche à l'aide d'un miroir, elle a été surprise de voir une fine pellicule laiteuse tapisser l'intérieur de ses joues et sa langue. Après un premier avis émis dans un hôpital universitaire ayant suspecté une candidose, l'analyse de sang a révélé qu'elle avait contracté les virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et de l'hépatite B. Mlle A. raconte qu'elle a eu sa première expérience sexuelle avec un garçon plus âgé qu'elle quand elle avait une quinzaine d'années et qu'elle a ensuite eu des relations avec plusieurs partenaires. "J'ai rencontré certains d'entre eux dans la rue, avoue-t-elle, mais je n'aurais jamais pensé que je pourrais attraper la maladie. Je ne sais plus avec qui ni comment je pourrais vivre."
Le nombre de jeunes Japonais contaminés par le VIH ne cesse d'augmenter (voir graphique). Selon le dernier rapport remis à la Commission sur l'évolution du sida du ministère de la Santé et du Travail, en 2001, les séropositifs âgés de 10 à 29 ans représentaient 40 % de l'ensemble des sujets infectés. Parmi les séropositifs contaminés à la suite de relations hétérosexuelles, les femmes constituaient 70 % des cas de la tranche d'âge 10-19 ans et 60 % des 20-29 ans. De nombreux chercheurs expliquent ces chiffres par des comportements irresponsables : il est vrai qu'en 2001 le nombre d'interruptions volontaires de grossesse chez les moins de 20 ans a dépassé la barre des 46 000.

Une surabondance d'informations sur le sexe

Les chlamydioses sont également de plus en plus fréquentes. Elles touchent près d'un jeune sur cinq parmi ceux qui ont eu plus de quatre partenaires. Cette maladie provoque une inflammation des muqueuses génitales et rend le sujet plus vulnérable au VIH. "De plus en plus de jeunes ont multiplié les rapports non protégés à partir de la seconde moitié des années 90", observe le Pr Masahiro Kurihara, épidémiologue à l'université de Kyoto. "Avoir des relations avec des partenaires qu'ils ne connaissent pas bien est devenu fréquent. En outre, plus les jeunes ont de partenaires, moins ils utilisent le préservatif."
Au début de 2003, des affiches montrant de jeunes couples ont été accrochées dans les salons de karaoké et dans les supérettes de la préfecture de Nagasaki, avec comme slogan : "Soyons conscients. En un an, 706 jeunes filles de moins de 20 ans ont avorté dans notre région" ; ou encore "A Nagasaki, la chlamydiose se propage parmi les jeunes". L'objectif est d'amener les nouvelles générations à prendre davantage conscience des risques liés au sexe, en leur fournissant des données concrètes. Le projet WYSH [Well-being of youth in sexual health], lancé par une équipe de réflexion sur la jeunesse (dirigée par Mme Masako Kihara, maître de conférences à l'université de Kyoto) dépendant du ministère de la Santé et du Travail, s'inscrit dans un programme de prévention et d'éducation sur le VIH. Grâce à la collaboration de 44 lycées, l'équipe a effectué une enquête sur la sexualité l'automne dernier, auprès de 8 000 lycéens âgés de 16 et 17 ans. Résultat : 25 % des garçons ont déjà eu une expérience, contre 31 % des filles ; plus de 30 % des filles et des garçons ont eu plus de trois partenaires ; seul un lycéen sur cinq a constamment utilisé des préservatifs, tandis qu'un sur dix n'y a jamais eu recours. D'autre part, 10 % des élèves consultent des sites Internet de rencontres. Tout cela montre que les comportements sexuels à risque ne se limitent pas aux grandes agglomérations urbaines. L'équipe a établi par la suite un programme de prévention du sida et a organisé des cours expérimentaux de sensibilisation dans une dizaine d'établissements. Cette initiative, fondée sur le dialogue et les casettes vidéo, a permis d'apporter aux élèves de meilleures connaissances en matière de prévention des maladies sexuellement transmissibles et de contraception.
Le Pr Kihara explique : "Malgré une surabondance d'informations sur le sexe, les connaissances des jeunes sont extrêmement pauvres en la matière. Il faut une éducation et une prévention précises, suivant le sexe et le degré de maturité des élèves." L'équipe a effectué une nouvelle enquête trois mois plus tard afin d'évaluer les retombées des cours. La connaissance concernant le sida s'est améliorée de 20 %, tandis que le taux d'utilisation du préservatif a progressé de 10 % ; la fréquence des rapports, quant à elle, n'a pas changé.
Le Pr Hideki Matsuo, du lycée national technique de Sasebo [préfecture de Nagasaki], qui a participé aux cours expérimentaux, souligne l'importance de cette expérience : "Certains estiment qu''il ne faut pas réveiller un enfant qui dort', autrement dit que l'éducation sexuelle risque de leur donner de mauvaises idées ; mais les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas du tout endormis. Les provinces n'échappent plus au danger du VIH. Apporter une connaissance exacte sur le sexe en milieu scolaire ne constitue pas seulement un moyen de prévenir la transmission du VIH ; c'est aussi une manière de faire comprendre l'importance du sexe et de la vie."
Six cents nouveaux cas d'infection due au VIH sont apparus en 2002 au Japon. C'est un chiffre limité si on le compare aux 3 000 cas enregistrés en France en 2003, avec une population deux fois moins importante. Ce qui est préoccupant, c'est que les chiffres japonais ont doublé depuis les années 90. Au Japon comme en France, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni, on signale en outre des flambées de syphilis et d'autres maladies sexuellement transmissibles.Et les plus fortes hausses sont toujours constatées dans la classe d'âge 16-19 ans. Ces chiffres inquiétants découlent avant tout d'une recrudescence des pratiques sexuelles non protégées.

Isao Ishida
Asahi Shimbun

Source : Courrier International
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  Répondre en citant   05 Sep 2004 23:11
eve
Modérateur


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Enfin, sur la sexualité au Japon, il y a cette enquête annuelle "Global Sex Survey" par la firme Durex, qui s'interroge sur la vie sexuelle des habitants de divers pays. Les résultats du Japon ne sont pas incorporés à ceux des autres pays, et les questions sont un peu différentes...

Arrow Résultats mondiaux (le même en japonais)
Arrow Résulats pour le Japon

Dans cette enquête, on peut lire ici que 82% des personnes intérrogées déclarent se protéger contre le SIDA/les MST.

Conernant les méthodes de protection, les résultats sont les suivants (je donne le résultat "global") :
- Utiliser toujours un préservatif avec un nouveau partenaire 32%
- Utiliser toujours un préservatif avec un partenaire régulier 32%
- N'avoir de rapport qu'avec un seul partenaire 53%
- Interroger son partenaire sur ses expériences passées 7%
- Se faire régulièrement dépister 5%
- Conseiller le dépistage à son partenaire 3%
- Réduire le nombre de partenaires 12%
- Eviter les rapports vaginaux 2%
- Ne pas avoir de rapports 7%

Mais les résultats varient beaucoup selon les tranches d'age !


Il y a aussi la question des principales méthodes de contraception :

Résultat global / 10-19 ans
- Préservatif 62% / 89%
- Retrait 15% / 9%
- Pillule 2% / 3%
- Méthode de la température 2% / 0%
- Chirurgie contraceptive 2% / 0%
- Méthode Oginot (calendrier) 1% / 0%
- Contraception par dispositif intra-utérin (Stérilet), コイル 1% / 0%
- Ne souhaite pas spécialement utiliser de méthode de contraception 14% / 0%
- En cours de grossesse ou cherchant à obtenir une grossesse 1% / 0%
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  Répondre en citant   06 Sep 2004 00:06
eve
Modérateur


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Toujours à propos du SIDA, je trouve sur ce site le chiffre de 10 000 cas au Japon et 130 000 en France (décidément j'aime bien les chiffres !! Embarassed )
Arrow Personnes infectées par le HIV dans le monde
Arrow Pourcentage de personnes infectées par le HIV par pays

Citation:
CHINA 1,250,000.00
UNITED STATES 850,000.00
FRANCE 130,000.00
SPAIN 120,000.00
ITALY 95,000.00
GERMANY 37,000.00
UNITED KINGDOM 20,800.00
JAPAN 10,000.00


La France détient un triste record... Sad
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  Répondre en citant   20 Sep 2004 22:24
Michael_Voyageur
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eve a écrit:

Toujours à propos du SIDA, je trouve sur ce site le chiffre de 10 000 cas au Japon et 130 000 en France [size=9](décidément j'aime bien les chiffres !! Embarassed )


Oui mais je pense qu'il faut relativiser ces chiffres, du fait que le depistage est beaucoup plus développé en France que dans d'autres pays, dont le Japon.


_________________
Michael_Voyageur

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  Répondre en citant Yahoo Messenger   20 Sep 2004 23:07
ElieDeLeuze
7eme Dan
7eme Dan


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Citation:
Oui mais je pense qu'il faut relativiser ces chiffres, du fait que le depistage est beaucoup plus développé en France que dans d'autres pays, dont le Japon.

Hm.... pas vraiment. Paris est la capitale européenne du sida, et on ne peut pas dire que le dépistage soit moins développé en Allemagne, par exemple. Pour comparer avec le Japon, bien sûr, les différences d'attitude face au dépistage peut appeler à la prudence sur les chiffres japonais.

Dans les années 80, c'était Amsterdam et Londres qui était en tête pour le nombre de malades. Mais tous ces cas sont morts avant l'arrivée des premiers traitements à l'AZT combinés (précurseurs des trithérapies). L'explosion des cas de sida en France est un peu décallée dans le temps, et les droits sociaux font que l'accès aux soins est bon comparé aux pays où le sida explose en ce moment (à l'Est, Europe et Asie). La France traine donc des statistiques effrayantes, mais il faudrait comparer les cas dépistés et les taux de mortalité par année pour avoir une idée précise. Ce que je peux vous dire, c'est que Paris a connu sa vague de morts avec presque 5 ans de retard sur Amsterdam dans les années 80.
_________________
J'exige de mon lecteur une certaine intelligence. Il est peu probable que ce soit votre cas, veuillez passer au message suivant. Merci de votre compréhension.
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  Répondre en citant   20 Sep 2004 23:15
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