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Shorinji Kempo

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KOKYU HO
Floodeur


Inscrit le: 21 Jan 2006
Messages: 9
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MessagePosté le: 02 Avr 2006 15:34    Sujet du message: Shorinji Kempo

 Note du Post : 0.83   Nombre d'avis : 6
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vous connaissez ce sports pour ce qui connaisse pas
Il y a environ 1500 ans, un prince vivant en Inde du sud et se prénommant Bodhidharma (Daruma en japonais), fut un maître du Kalaripayat, l'un des arts martiaux les plus anciens. Fils du roi Sughanda de Madra de la caste guerrière des Ksatriyas, il était le 28e successeur du Bouddha historique Shâkyamuni selon la lignée de Mâhâkâshyapa.

Vers l'âge de 20 ans, renonçant à son royaume, il devint moine bouddhiste et se rendit en Chine en empruntant la route de la soie, pour arriver à Nankin vers 520 où il demanda à voir l'Empereur Wudi de la dynastie Liang. La renommée de Daruma, un homme assez impressionnant, le précédait. Son nom signifiait dans sa langue «l'illuminé», et il apportait soit disant la connaissance de la vérité et de la loi (Boddhi et Dharma) qu'il détenait de son prédécesseur Prajnata. Néanmoins il avait parcouru plusieurs milliers de kilomètres, aussi l'Empereur convoqua les hauts dignitaires de l'Empire et les représentants du Bouddhisme en Chine. Mais l'audience se passa mal, et Daruma quitta la cour plus ou moins sereinement selon les versions… Daruma traversa le fleuve Yang Tse, paraît-il sur un simple roseau, et alla se présenter au vieux monastère appelé Shaolin Si (Shorin Ji en japonais, voulant dire «le monastère de la jeune forêt»), situé sur le mont Songshan dans la province de Hénan. Là, poussé par l'incompréhension des moines, ou alors mis à l'écart du monastère par ceux-ci, il se serait mis en méditation devant le mur d'une grotte en surplomb durant neuf ans afin de pratiquer le Bi Guan (contemplation murale). On dit que ses larmes donnèrent naissance à un théier, ou encore qu'il se serait mutilé les paupières (de là les représentations de Daruma avec l'air «féroce»), celles-ci donnant un théier après avoir été jetées au sol. C'est depuis lors que le thé a été utilisé dans les cérémonies du Chan (Zen).

Un jour, il fut illuminé (satori), et décida de transmettre sa nouvelle doctrine. Il laissa tomber l'Hinayana (école bouddhique du petit véhicule et se mit au Mahayana (Bouddhisme du grand véhicule), intégra la méditation (Dhyâna) qu'il nomma Chan (Zen en japonais), simplifia les rites, élimina le besoin de textes sacrés et professa que ses adeptes trouveraient la voie de Bouddha en regardant à l'intérieur d'eux-mêmes. Les moines Shaolin, soit disant subjugués, auraient alors pris Daruma comme patriarche.

À la tête du monastère, il constata que les moines éprouvaient un certain nombre de difficultés aussi bien sur un aspect physique que moral, et décida donc de créer une série d'exercices en vue de fortifier le corps et l'esprit de ses disciples (Ken Zen Ichi Nyo). Il se servit du Kempô légué par ses prédécesseurs, ainsi que du Yoga et du Kalaripayat, et nomma sa méthode Shi Pa Lo Han, «les 18 mains de Bouddha». Bien que toutes ces techniques existaient déjà depuis longtemps en Chine, Daruma fut le premier à les associer, et le triple but du Shaolin Quan Fa de Daruma (ou Shorin Ji Kempô en japonais) était donc de fortifier le mental, de maintenir une bonne santé et de donner aux moines le pouvoir de se défendre.

Parce que les moines s'intéressaient de moins en moins à la méditation au profit du Kempô, ou peut-être parce qu'ils ironisaient de plus en plus sur son comportement à méditer en face du mur de sa grotte et sur le fait qu'il n'ait formé qu'un seul disciple en neuf ans, un jour Daruma parti. On annonça sa mort vers 557, mais en ouvrant son tombeau on ne trouva à l'intérieur qu'une robe et une sandale, tandis que des témoins l'auraient aperçu sur le dos d'un tigre, en route pour l'Inde, et chaussé d'une unique chaussure…

Après le départ de Daruma, la méditation Chan (Zen) s'est progressivement détachée du Kempô avec son successeur, Hui Ke (il se serait coupé un bras pour prouver la sincérité de son geste à son maître), et la méthode évolua en fonction des personnalités des différents successeurs. Le sixième patriarche, se nommant Hui Neng et qui était laïc (aux environs de 638-716), favorisait la méditation et finit par quitter le monastère pour ne pas imposer son point de vue. Il créa alors l'école Zen et conçut un enseignement basé sur la méditation austère en position assise dite Zuo Chan ou Zazen, méthode encore enseignée à l'heure actuelle.

Quoi qu'il en soit, de nombreuses disciplines aussi bien chinoises que japonaises ou autres reconnaissent leurs origines en la méthode de Daruma.
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Le fondateur : Shike Sô Dôshin, dit Kaiso

Fils d'un douanier de la préfecture d'Okinawa, il naquit en 1911, sous le nom de Nakano Michiomi. Très jeune, à la mort de son père, il partit vivre chez son grand-père en Mandchourie. À cette époque, le Japon avait envahi la Chine et la contrôlait militairement. Le père et le grand-père de Sô avaient été membres d'un parti politique appartenant à un courant de la droite nationaliste japonaise, «la Société du Dragon Noir», et à la mort de son grand-père, Sô Dôshin s'y inscrivit.

Il retourna en Mandchourie en 1928 en tant qu'agent secret du gouvernement, et c'est à cette époque qu'il commença de pratiquer le Shaolin chinois sous la houlette d'un religieux taoïste. Il fit de nombreux voyages en Chine et s'installa finalement à Pékin où il s'entraîna au I He Chuan, avec le maître Wen Lou Shi. Lors de sa visite au monastère du Shaolin Si, il fut frappé par les célèbres manuscrits représentant des moines en train de s'entraîner aux arts martiaux. C'est là qu'il aurait été initié au Shaolin (aussi appelé Kita Shôrinji Giwamonken selon certaines sources).

Selon certains historiens, il est peu vraisemblable que les chinois, si secrets de nature, aient ainsi enseigné leurs techniques à Sô, sans une longue période d'apprentissage. Sauf si l'on admet que ce dernier ait réussi à se faire passer pour chinois, il semble improbable qu'un authentique maître ait pu dévoiler ses secrets à un étranger et qui plus est, à un occupant japonais.

Il n'en demeure pas moins que le Shôrinji Kempô possède des liens indiscutables avec les techniques de combat pratiquées dans le fameux monastère. Kaïso a vécu en Chine 17 années, durant lesquelles il fut initié aux arts martiaux par les maîtres de différentes écoles, et au terme de longues années il fut amené à succéder à Wen Tan Tsung, 20e maître de l'école de Shôrinji Giwamonken du nord, devenant ainsi le 21e maître de cette école après une cérémonie de reconnaissance au temple Shaolin.

Sô s'enfuit de Mandchourie avant l'invasion russe et revint en 1945 dans un Japon ravagé par la guerre. Il commença de pratiquer le Jû Jutsu avant de fonder le Nippon Shôrinji Kempô le 25 octobre 1947, basé sur les principes philosophiques de Bouddha et sur les techniques de l'Arahan No Ken où il est passé maître dans sa jeunesse en Chine. En fait, son art requérait de la discipline et un travail à deux primordial pour un développement physique et intellectuel, et le Shôrinji Kempô synthétisait un art martial basé sur des préceptes philosophiques, ayant pour but d'unir les hommes et de redonner un sens aux mots courage et justice en prônant de vivre «moitié pour soi-même, moitié pour les autres». Cet art martial connut un grand développement et le titre de grand maître est maintenant porté par la fille de Sô. Le siège de son association se trouve à Shikoku, une île japonaise.


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Le Shôrinji Kempô en France

Descendant de l'une des cinq familles de samurai originaires de l'île de Kyûshû, Aosaka Hiroshi Sensei est né le 19 avril 1946 à Tsukumishi, dans la préfecture de Oita. À 17 ans, il intègre la Nihon University de Tôkyô. D'abord intéressé par des études vétérinaires, il s'oriente vers l'économie. C'est là (alors qu'il pratique le Jûdô et le Jû Jutsu depuis l'âge de 9 ans) qu'il découvre le Shôrinji Kempô sous la férule de Uno Sensei. Se révélant excellent compétiteur, il devient l'entraîneur de l'équipe universitaire. Diplôme en poche, il travaille pendant deux ans et demi en tant que bijoutier, à Ginza, quartier chic de Tôkyô. Par ailleurs, il se perfectionne auprès du Kaïso. En 1972, celui-ci l'autorise à partir pour l'Europe. Il choisit de s'installer en France, où il commence à dispenser son enseignement à des ceintures venues de divers horizons (Karatedô, Jûdô, Aikidô), puis crée son premier dojo à Parly II, au Chesnay (7Cool. Aosaka Senseï ayant pour mission de développer le Shôrinji Kempô en Europe, la Fédération Française de Shôrinji Kempô est fondée en 1973 à laquelle il préside en tant que Directeur Technique pour la France, en plus d'être Secrétaire Général de la WSKO (World Shôrinji Kempô Organisation), Chef Instructeur de la WSKO et membre du Comité Directeur du Kongo Zen Sohozan Shôrinji Kempô. À l'heure actuelle il est 8e Dan.

Depuis 1997, le Shôrinji Kempô a fait son entrée au sein de la Fédération Française de Karaté (et disciplines associées), et s'est séparé en deux groupes : l'ancienne Fédération Française de Shôrinji Kempô dirigée par Aosaka Sensei (33 dojos français), devenu le groupe "France Shôrinji Kempô", et le groupe "Seïgidô Ryu" fondé par François-Xavier Albertini (7 dojos en France), un ancien assistant d'Aosaka Sensei.
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Principes

Le Shôrinji Kempô est un système d'éducation globale dont le but est de chercher à améliorer les conditions de vie en société, développant chacun l'altruisme, le sens de la justice et le courage.

Il s'appuie sur une méthode de self-défense, répondant aussi bien au combat rapproché qu'à distance, ainsi que sur des exercices destinés à maintenir et à améliorer la condition physique.

Outre ses techniques, il se démarque des disciplines similaires par sa référence au Budô, constitué de «Bu», «arrêter la lance», et de «Dô», «la voie» ou «le moyen», et qui signifie «arrêter la violence».

Actuellement on compte 1 200 000 pratiquants au Japon et près de 300 000 dans 28 autres pays. Le siège européen de la WSKO (World Shôrinji Kempô Organisation) se trouve en France, où l'on compte actuellement 33 clubs de Shôrinji Kempô faisant partie de la WSKO.

Ce style de Kempô n'est surtout pas à confondre avec les autres. En effet ce qui est dénommé Kempô de par le monde est trés variable mais se décline la plupart du temps comme une forme assez violente et fort peu spirituelle de karaté matiné de projections et de combat avec armes.Certains aux USA le voient comme le « karaté des mauvais garçons ».On a en effet pu voir l'émergence d'un « American Kempô » dont Elvis Presley fut un fervent pratiquant, d'un Kempô Français et plus récemment d'un Kempô Bulgare. Les kimono (keikogi) de ces disciplines sont trés bariolés.
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Techniques

Le Shôrinji Kempô offre plusieurs aspects ; la diversité des techniques qui sont enseignées associe des techniques proches du Karaté, du Jûjutsu et de l'Aikidô, puisant principalement ses origines dans le Shaolin chinois et dans le Jûjutsu. Les techniques Goho rassemblent les techniques dites «dures» de coups de poings, de coups de pieds. Les techniques Juho, dites techniques «douces», visent à immobiliser l'adversaire au moyen de clefs de bras effectuées principalement au niveau du poignet, du coude ou de l'épaule, ou le projeter. Les techniques Seiho (ou Kyusho selon certains ouvrages) concernent à la fois la connaissance et la maîtrise de l'ensemble des points vitaux, et les techniques de remise en forme et de respiration.

Généralement, après un échauffement global du corps, le cours débute par des Ki Hon, où les Kenshi, en rangs, seuls ou par deux, s'exercent aux techniques de poings (tsuki), de pieds (keri) et de parades (uke) au rythme dicté par leur professeur. En Randori , les Kenshi se rencontrent et disputent des combats principalement Goho, durant lesquels ils portent généralement des protections (plastron, casque, gants). Un haut gradé (Sempaï) arbitre les combats (distribution de points et d'avertissements). À la fin des Randori, il n'y a pas de gagnant, car le seul but est de participer.

Avec l'émergence du second courant du Shôrinji Kempô en France (le Shôrinji Kempô Seïgidô Ryu de François-Xavier Albertini), une évolution du randori va se faire en direction du combat libre, tel qu'on peut l'entendre par exemple en Lutte contact. En effet, en Seïgidô on étudie de manière plus approfondie les techniques de lutte debout, mais aussi au sol, non pas dans l'idée de rajouter, encore, des techniques disparates au corpus technique déjà bien étoffé du Shôrinji Kempô, mais avec l'objectif d'expérimenter avec plus de densité la réalité de la lutte libre. En Shôrinji Kempô Seïgidô Ryu, le goho et le juho ne sont pas séparés, et le lien est la lutte libre "à bras le corps"... Cette nouvelle appoche du combat, où une grande part est donnée à la spontanéité, a permis d'éclairer la technique du Shôrinji Kempô sous un jour nouveau.

Au fur et à mesure de leur progression, lors des passages de grades les Kenshi sont interrogés sur des Kata, qui sont au nombre de 14 en Shôrinji Kempô. Ces Kata (appelés Hokeï) sont des enchaînements de techniques Goho, pratiquables seuls (tanen) ou à deux (sotaï). À deux (voire trois et même plus), les Kenshi mettent au point des Embu, un enchaînement pré-établi d'attaques et de parades sur des techniques à la fois Goho et Juho, et qu'ils présenteront lors des stages nationaux.
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Philosophie

La philosophie Bouddhiste enseignée dans le Shôrinji Kempô qui fait référence au courant Kongo Zen (le Zen du diamant), favorise un développement de l'individu par lui-même : chacun doit puiser sa force physique et sa force spirituelle en soi. Les techniques enseignées dans le Shôrinji Kempô peuvent être mortelles. Tout Kenshi doit donc se maîtriser pour savoir maîtriser les techniques, et c'est pour cette raison que le Shôrinji Kempô fait référence à des préceptes Bouddhistes, qui sont au nombre de six : -1 Ken Zen Ichi Nyo : entraînement conjoint du corps et de l'esprit (unité de la technique et de la philosophie) -2 Riki aï Funi : harmonie indissociable de la force et de la compassion -3 Shushu Koju : priorité de la défense sur l'attaque -4 Fusatsu Katsujin : aider et construire au lieu de détruire -5 Goju Ittaï : unité du Goho et du Juho ou une parité des techniques dures et souples -6 Kumite Shutaï : la nécessité de s'entraîner à deux afin de s'améliorer

Tout Kenshi se doit d'une part connaître ces préceptes, et d'autre part connaître cinq principes de base :

L'étiquette : c'est l'image que le Kenshi donne. En tant que pratiquant le Shôrinji Kempô, il représente son art et se doit de montrer une image positive vis à vis de cela, mais aussi vis à vis de lui-même. «Un esprit sain dans un corps sain» en somme…

L'attitude : si l'image que reflète un Kenshi est positive, son comportement et ses actes doivent l'être aussi. Aussi le Kenshi doit se montrer respectueux, aussi bien envers ses enseignants et ses partenaires dans le budo qu'il étudie, qu'avec les gens hors du Shôrinji Kempô dans la vie de tous les jours. Il doit avoir une attitude positive dans ses relations et dans tout ce qu'il entreprend, en rapport avec l'enseignement de Bouddha.

Gassho Rei : Lorsqu'un pratiquant du Kempô entre dans un dojo, la première chose qu'il fait est de saluer le Manji ou l'emblème Ken (l'emblème utilisé en Occident), et de même lorsqu'il quitte le lieu d'entraînement. Il fait aussi Gassho Rei durant l'entraînement : à son partenaire avant (Onegajimasu : s'il vous plait) et après (Arigato gosaïmashita : merci beaucoup) l'étude d'une technique ou un Randori, à son professeur pour le remercier d'avoir expliqué une technique et de lui enseigner son savoir. Gassho Rei est une marque de respect profond qui ne doit pas être fait avec dédain ; les Kenshis se saluent en se regardant dans les yeux avec humilité.

Kyakka Shoko : le respect du lieu d'entraînement (le Dojo), et de tout autre lieu en général, qui se caractérise par le retrait des chaussures (et des chaussettes) pour ne pas salir, un doggi propre et un rangement soigné des affaires personnelles, reflétant une personne ordonnée.

Samu : l'entretien du lieu d'entraînement. Les Kenshis s'activent pour nettoyer le Dojo avant de commencer à étudier, et après, d'une part de façon à ce que le lieu reste aussi propre qu'avant leur passage, d'autre part pour s'excuser d'une quelconque gêne occasionnée par leur présence. De cette manière il font preuve d'altruisme, de discrétion et d'humilité.
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ToMach
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MessagePosté le: 02 Avr 2006 16:03    Sujet du message:

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<Modération : merci de ne pas faire de simples copier-coller de wikipedia sans même mentionner la source>
http://fr.wikipedia.org/wiki/Shorinji_Kempo
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