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Toyota-L'état-major s'inflige des sanctions à la suite de fuites


TOKYO, 12 décembre (Reuters) - Toyota a infligé vendredi des baisses de rémunérations d'une durée de trois mois à ses neuf principaux dirigeants à la suite de fuites concernant les questions posées à un examen d'Etat pour le diplôme de mécanicien automobile.

Le ministère des Transports avait auparavant adressé une réprimande au groupe automobile en lui demandant de prendre des mesure pour que ce problème ne se reproduise plus.

Les réductions de salaire infligées sont de 30% pour deux vice-présidents et six adjoints du directeur général, 40% pour Akihiko Saito, patron de la division impliquée dans l'incident et 50% pour le directeur général Fujio Cho et le président Hiroshi Okuda.

La tradition des entreprises japonaises veut que leurs dirigeants s'auto-infligent de telles sanctions en cas de scandales, lorsqu'ils ne vont pas jusqu'à la démission.

Trente-huit des 50 questions posées à l'examen officiel de mécanique automobile avaient figuré sur un site web interne à Toyota dans le cadre d'un "examen blanc".

La fuite était due à un membre de Toyota siégeant à la commission de préparation de l'examen, qui a lui-même été prié de présenter sa démission. Il avait adressé les questions pour vérification à la division Services du groupe, où des employés les avaient répercutées sur le site Web.

Cinq autres membres du groupe ont subi des mises à pied, des baisses de salaire ou des avertissements.

Les 3.291 ouvriers de Toyota inscrits à l'examen officiel s'en sont tous retirés, a indiqué le ministère. Sur les 4.026 autres candidats, seuls 291 ont été reçus. /SEW


Source: http://fr.biz.yahoo.com/031212/85/3jrj9.html