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Les Etudiants japonais cette année.
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Un des problèmes que rencontrent les Japonais lorsqu'ils viennent étudier le Francais en France, est qu'il y a beaucoup beaucoup de japonais dans les cours !!
Au mois de juin, un de mes amis japonais avait pris la résolution d'aller à Marseille afin d'éviter ce genre de problème (parce qu'en règle générale les japonais parlent japonais entre eux, quoi de plus normal... ). Et là, surprise ! Il y avait autant de japonais dans les cours qu'à Paris.
Cependant, en cette rentrée de septembre, on constate par experience personnelle qu'à la Sorbonne, il n'y a pratiquement pas un seul japonais ! Je ne sais pas si c'est aussi le cas dans les écoles privées de l'hexagone mais c'est quand même une surprise de retrouver beaucoup plus d'européen / américain que de japonais dans une même classe.
Est ce que cela est propre à la sorbonne, ou alors les autres écoles sont aussi touchée par se désintérêt ?
Ps pour les modos: dite moi si ce n'est pas la bonne section pour parler de ça...
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eve a écrit:
Tu parles d'études de francais, de japonais, d'autre chose ? Du francais pour étranger ou autre ?
Autant pour moi, j'avais cru marquer "les japonais qui viennent étudier le français en France"...
J'avoue que je ne connais que 2 exemples de japonais qui ont voulu étudier autres choses. A savoir l'art.
Seulement la culture artistique étant vraiment différentes entre nos deux pays, cela a été très dur pour eux de passer le concours (un sur deux la réussit).
Quelqu'un connait des japonais ayant fait un cursus classique dans notre système scolaire supérieur ?
Il y a des japonais étudiant le français qui s'inscrivent en cursus de japonais en France en second cycle. Comme il y a beaucoup de cours genre traduction et thème, et qu'ils sont souvent donnés dans les deux langues, ils apprennent ainsi le francais.
Quant à ceux qui font du francais a proprement parler, il y a en plus des cursus traditionnels des cursus spéciaux pour étudiants étrangers. D'ou ma question
Oui, Gui, tu as raison, il y a beaucoup de Japonais disséminés en France, dans les différents centres pour étudiants étrangers, pas seulement à Paris.
En fait, il y a eu des sociétés au Japon qui organisaient la venue de ces étudiants, qui pouvaient choisir leur ville et leur université ; aujourd'hui je ne sais pas si ça existe encore. Il y avait des publicités par exemple dans le mensuel de la NHK pour apprendre la langue française.
Ces étudiants japonais sont donc à un niveau universitaire spécial (pas dans un cycle conduisant à des diplômes nationaux comme la licence, la maîtrise...). Comme nous l'avons dit sur l'autre forum, ces cursus coûtent bien plus cher qu'une inscription ordinaire.
Il est très rare de voir des Japonais en 1er ou 2ème cycle. Ca m'est arrivé, mais c'était assez exceptionnel : j'avais un ami inscrit en 1er cycle, mais ce n'était pas un étudiant ordinaire, c'était un jeune diplomate du Gaimusho (Ministère des Affaires Etrangères japonais) et il était à la fac pour améliorer son français et s'immerger dans le pays pour raisons professionnelles.
Et on ne retrouve en général aucun Japonais avant... le DEA ! C'est-à-dire l'entrée du 3ème cycle. La raison est assez simple : les étudiants japonais (et coréens aussi maintenant, comme me le confirmait une étudiante de ce beau pays il y a peu) suivent des études en français au Japon jusqu'à savoir parler/lire/écrire correctement et avoir déjà une spécialisation. Donc jusqu'à la maîtrise (5ème année d'étude au Japon et en Corée).
Ensuite, comme ils ont atteint largement le niveau DALF, ils viennent s'inscrire en France, pour faire une thèse, la plupart du temps pour revenir au Japon et devenir professeur. Puisque ces étudiants viennent de section de français, ils font souvent des 3èmes cycles en littérature, linguistique ou FLE.
Exception à ce tableau : une de mes amies a suivi un cursus de sciences de l'éducation (kyoikugaku) au Japon. Elle est spécialiste de la pédagogie Freinet, mais elle n'a que peu étudié le français. Elle est venue d'abord étudier la langue, puis est entrée à la fac de psycho au niveau maîtrise.
Voilà pour la fac de lettres et sciences humaines.
Je crois savoir qu'il y a quelques Japonais à sciences-po.
Pour le cursus de japonais que font certains Japonais à l'Inalco, Eve en a parlé. Mais ils ont déjà un certain niveau en français, puisqu'ils sont en 1er cycle.
Pour les sciences je ne sais pas trop, il doit y avoir encore moins de Japonais, sauf là aussi au niveau 3ème cycle (chercheurs).
Les autres disciplines où l'on peut trouver des Japonais sont techniques : formations en cuisine, patisserie. _________________ 疾如風徐如林侵掠如火不動如山
Rapide, tel le vent / Calme, tels les bois / Impétueux, tel le feu / Inébranlable, telle la montagne
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Je connais également quelques japonais qui étudient en France...
Nombreux sont à l'INALCO, et ce n'est pas toujours pour de très bonnes raisons: l'inscription est quasi grauite comparée à une université japonaise, l'assiduité n'est pas obligatoire, et ceci permet de bénéficier d'un visa étudiant.
Le ryuugaku (études à l'étranger) était autrefois réservé à la grande bourgeoisie, qui allait se former un an à l'étranger avant de finir son cursus. Il s'est démocratisé, et a maintenant une autre fonction en plus: les jeunes japonais sont très couvés, et un an à l'étranger leur permet de se confronter un peu à la réalité hors du Japon, ce qui ne peut pas être une mauvaise expéreince avant d'intégrer ou non le monde du travail. C'est un peu le modèle anglo-saxon...
Je connais aussi une fille qui étudie l'histoire de l'art à la Sorbonne, elle doit être en licence maintenant. Dans les domaines artistiques, il est très bien vu d'avoir "fait ses armes" à l'étranger avant de revenir au pays. Elle ambitionne de travailler en tant que conservatrice de musée...
Il y a aussi les lecteurs/lectrices des facs de japonais (INALCO et ou jussieu), souvent en thèse. Je me rapelle une lectrice à jussieu qui ne parlait pas trois mots de français. Elle était spéciailisée en linguistique. Loin d'un quelconque intérêt pour la langue, le raison de sa venue en France était plus prosaïque: la France était en retard dans le domaine dans lequelle elle s'était spécilisée, il y avait donc beaucoup moins de "concurrence" que, par exemple, aux états-unis.
Et évidemment tous/ceux et celles qui sont dans des écoles de langue privées uniquement, ou qui étudient des disciplines plus techniques (patisserie, coiffure, mode, beaux-rats...).
NB: Pour la Sorbonne, si tu fais référence aux cours de français pour les étrangers, il me semble que les inscriptions n'ont pas encore commençées (uniquement les préinscriptions). _________________ Sucre. | Candyland.jp
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remuka a écrit:
NB: Pour la Sorbonne, si tu fais référence aux cours de français pour les étrangers, il me semble que les inscriptions n'ont pas encore commençées (uniquement les préinscriptions).
Les préinscriptions avaient lieu avant le 15 aout, les inscriptions entre le 2 et 9 septembre, et les cours ont commencé le 15.
Sinon, j'aime bien ta phrase "les études sont quasiment gratuite".... heureusement que tu rajoutes "à comparer du japon", parce que ca taxe un max quand même ! C'est d'ailleurs un énorme scandale que l'accès à la langue française ne soit pas plus facile... On parle d'intégration et de francophonie, j'en rigole encore
Inscrit le: 22 Sep 2003 Pays, Ville: Tokyo, Setagaya-ku
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guillaume_LZ a écrit:
Les préinscriptions avaient lieu avant le 15 aout, les inscriptions entre le 2 et 9 septembre, et les cours ont commencé le 15.
J'ai écrit ça parce que j'ai une amie qui doit commence les cours là-bas cette année, et elle n'a toujours pas d'attestation d'inscription définitive, ce qui lui pose d'ailleurs des problèmes pour trouver un logement sur Paris...
Honnêtement je ne trouve pas qu'une inscription en fac française soit si chère. Faut pas éxagérer, tu travaille un peu pendant l'été, et tu te paye ton inscription, ce que j'ai d'ailleurs fait. Tu noteras d'ailleurs que je n'ai pas marqué que c'était les études qui étaient quasiment gratuites, mais l'inscription aux langues O'. Ce qui ne veut pas forcément dire assiduité aux cours.
Je ne parle pas des écoles privées bien entendu, choix que font beaucoup d'étudiants japonais en France.
Après, c'est sûr que la fac ici, si tout le monde peut y entrer, c'est très différent du Japon, ou tout le monde en sort diplomé...
Et avec un travail à côté en plus, c'est encore plus compliqué à gérer... _________________ Sucre. | Candyland.jp
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les cours de la sorbonne sont quand même à 1025€ les 3 mois. C'est quand même pas donné je trouve. Notamment quand tu compares au prix d'une inscription à une unversité avec un cursus autre que le francais langue étrangère.
Ensuite, ton amie s'est peut être pré-inscrite à la cession d'hiver, qui commence début octobre je crois.
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