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Le kanji kentei (kanken)
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Le sujet sur le Kanken faisant partie des sujets disparus, je me permet d'en recréer un.
Vous pouvez y poster tout ce qui a un rapport avec le test (préparation, vos résultats, dates et lieux d'examen).
Je commence par l'information suivante, donnée par l'association Japon et Culture de Lille, qui organise le test en France.
"La prochaine session du test Kanji Kentei, organisé à Lille est décidée. Celle-ci aura lieu le 7 juin 2014. Il vous reste donc 4 mois pour réviser, si besoin.
Les inscriptions sont prises jusqu'au 24 avril."
Inscrit le: 15 Fév 2009 Pays, Ville: Japon, Préfecture de Tokyo
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Au Japon il est possible aussi de passer l'examen sur ordinateur presque tous les jours dans des centres dedies.
Neanmoins la partie ecriture est toujours corrigee par un etre humain.
Le diplome est exactement le meme que si on passe l'examen sur papier.
Inscrit le: 15 Fév 2009 Pays, Ville: Japon, Préfecture de Tokyo
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Déjà il faut sans doute préciser que le JLPT est un examen conçu pour les étrangers, ce qui n'est pas le cas du Kanken.
Le JLPT est un examen testant la capacité de compréhension du japonais en général (compréhension du vocabulaire donc des kanjis en particulier, de la grammaire, de textes, de dialogues oraux, etc.), que ce soit pour un public avec un niveau élémentaire de japonais ou pour un public souhaitant faire certifier un solide niveau de japonais de base (niveau N1).
À l'opposé, le Kanken se limite aux kanjis, testant les capacités à lire et écrire du vocabulaire en kanji bien-sur, mais aussi s'assurant que la personne maitrise les différentes subtilités que sont le nombre de traits, leur ordre, les clés (bushu), la distinction entre les lectures on et kun, etc. La connaissance des termes composés en quatre kanjis (yojijukugo), la capacité à correctement distinguer les homophones sont en outre importants. Ne pas oublier également que la correction sanctionne les erreurs de tracé comme l'oubli d'un hane (rebond) et donc, d'une certaine manière, les aspects esthétiques ne sont pas oubliés.
Là donc où les JLPT se limitent à tester l'abilité à lire des mots en kanjis (nécessairement d'usage courant - 常用漢字), le Kanken offre un large panel de domaines liés à la culture des kanjis, et permet, avec les niveaux jun-1-kyū et 1-kyū d'aller au-delà, et même bien au-delà des 常用漢字.
Niveaux
10-kyū : pour les enfants au Japon
9-kyū : idem
8-kyū : idem
7-kyū : idem
6-kyū : idem
5-kyū : idem
4-kyū : idem
3-kyū : tout public, niveau relativement simple toutefois
jun-2-kyū : tout public, niveau pré-intermédiaire
2-kyū : tout public, niveau intermédiaire
jun-1-kyū : niveau élevé
1-kyū : niveau très élevé (spécialistes)
Les deux niveaux les plus hauts sont assez peu passés par les gens d'ordinaire.
Pour répondre plus précisément à ta question, il y a un fossé entre par exemple le JLPT N1 (qui couvre en théorie tous les 常用漢字) et le Kanken 2 (qui couvre aussi tous les 常用漢字) : le premier vérifiera que la personne (l’étranger en l’occurrence) est capable de lire correctement, mais sans aller sur des questions trop pièges ou des kanjis rares. Le second a l'opposer se concentrera sur les points ou caractères les plus difficiles, et sera bourré de pièges et de vocabulaire très littéraire. Et je ne parle pas du Kanken 1 qui n'a plus véritablement de rapport avec la langue japonaise réelle contemporaine (il est totalement impossible pour un Japonais n'ayant pas bossé comme un fou furieux de réussir cet examen)
Par conséquent, pour de nombreux étrangers (et donc pour les francophones que tu évoques), le Kanken est perçu comme trop exigeant et n'apporte pas de plus-value immédiate pour celui qui souhaite d'abord maitriser le japonais élémentaire ou plus largement de base.
Ceci étant dit, passer le Kanken en complément d'un JLPT peut-être tout à fait intéressant pour un apprenant, à condition de bien calibrer le niveau. De plus, le Kanken permettant d'aller nettement au-delà du JLPT en ce qui concerne la connaissance des kanjis, cela peut être intéressant pour l'apprenant qui souhaite poursuivre l'apprentissage du japonais écrit après le JLPT N1.
1)Donc,dans un premier temps pour un gaijin,tu recommanderais de se préparer d'abord pour le JLPT 2,puis le niveau 1,car cela incite aussi à maîtriser la grammaire et des tournures de phrase.
2)Sinon pour pouvoir lire un article-type de l'Asahi ou autre journal,,pris au hasard,le niveau du JLPT 1 permet-il, en gros de le comprendre?
Ou bien,même après un JLPT 1,un travail d'autodidacte est encore"exigé" de fait, de par la lecture de journaux ou essais en japonais?
En espérant un éclairage supplémentaire
Merci par avance
Pour lire les journaux de manière FLUIDE , je suppose qu'il n'existe pas 36 solutions:lire un article et traduire et apprendre les jukugo que l'on ne connaît pas,non?
(encore que,lorsque j'étais au Japon,j'ai vuje crois qu'il existait un livre avec les 1000 mots les plus fréquents apparaissant dans la presse japonaise)
Inscrit le: 15 Fév 2009 Pays, Ville: Japon, Préfecture de Tokyo
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neptune75 a écrit:
Bonjour
Pour lire les journaux de manière FLUIDE , je suppose qu'il n'existe pas 36 solutions:lire un article et traduire et apprendre les jukugo que l'on ne connaît pas,non?
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