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PriceMinister se met à l'heure japonaise

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So-chan
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MessagePosté le: 30 Aoû 2012 17:21    Sujet du message: PriceMinister se met à l'heure japonaise

 Note du Post : 2   Nombre d'avis : 1
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Article français très interessant et qui concerne la petite révolution culturelle que connait actuellement le site de vente en ligne PriceMinister racheté il y a peu par le géant japonais Rakuten dirigé par le jeune entrepreneur Mikitani Hiroshi


Dans les vastes open spaces de PriceMinister, près des Grands Boulevards à Paris, un étrange ballet débute. Dans un même mouvement, tous les salariés dégainent une lingette nettoyante et briquent fébrilement leur écran d’ordinateur. Puis, sans perdre une seconde, se mettent à jeter vieux rapports, magazines et Post-it usagés, rangent les stylos dans leur pot, pour s’attaquer finalement à l’époussetage de leur bureau. Et c’est comme ça tous les lundis matin, quoi qu’il arrive. «C’est le “monday morning cleaning”, cela permet d’avoir l’esprit plus clair et de repartir à zéro pour commencer la semaine sereinement», explique un salarié du service marketing. PriceMinister aurait-il succombé aux préceptes du zen ? Presque…

PriceMinister, fondé en 2001 par Pierre Kosciusko-Morizet a été racheté il y a deux ans par le géant japonais du secteur : Rakuten. Outre 200 millions d’euros, le charismatique Hiroshi Mikitani, PDG du groupe, a apporté sa culture du management et ses «best practices» japonaises : réunions, reportings, techniques de gestion… La méthode Rakuten, le patron japonais l’exporte dans toutes les sociétés qu’il a rachetées ces derniers temps (Buy.com aux Etats-Unis, Play.com en Angleterre, Tradoria.com en
Allemagne...). Certes, les posters de l’équipe de base-ball tokyoïte Rakuten Eagle, les photographies du mont Fuji ou la jolie petite orchidée offerte à l’arrivée de chaque nouvel employé relèvent davantage du folklore. Mais le reste de la méthode semble assez efficace pour faire passer le site français à la vitesse supérieure

MUTATION A MARCHE FORCEE
La mise en route du nouveau fonctionnement a débuté avant même la signature du contrat : «Nous étions encore en pleine négociation quand un collaborateur d’Hiroshi Mikitani a débarqué à Paris pour déballer le package Rakuten, se souvient Pierre Kosciusko-Morizet. Il voulait identifier ce qui risquait de bloquer avec les Français.» Avant la signature, le PDG de PriceMinister a été invité une semaine à Tokyo avec deux de ses top managers pour visiter le QG du groupe et être initié au «Shugi», le «Petit Livre rouge sur blanc» qui résume la philosophie et les principes du groupe, régulièrement mis à jour par Hiroshi Mikitani en personne ! Une fois la vente finalisée, deux salariés japonais sont venus superviser la «transition culturelle». Après un passage dans la filiale allemande Tradoria, Atsumi Oku est désormais le «chief strategy officer» de PriceMinister. «J’ai pour tâche de m’assurer de la bonne importation des méthodes Rakuten. Nous pensons qu’il faudra encore trois ans pour achever la transition.»

«Au début, on a un peu flippé en apprenant que nous allions devoir nous mettre à la mode de Tokyo, avoue un salarié. Mais il faut reconnaître que Rakuten est beaucoup moins rigide que la plupart des boîtes japonaises !» Certes, la méthode s’inspire quelque peu des «5S» de Toyota et requiert une discipline stricte, mais son application est plus souple que chez le constructeur automobile. «Les filiales ont une grande liberté. Seulement, dans l’esprit du PDG, si nous voulons conquérir le monde, il faut être capable de faire un minimum de tâches de la même manière, de Kyoto à Rio en passant par Berlin ou Los Angeles», explique Olivier Mathiot, directeur marketing et cofondateur de la société.

UNE PELUCHE MENE LES DEBATS

Au centre des principes Rakuten, la ritualisation de la vie de l’entreprise. Chaque lundi matin se déroule l’«asakai» : tous les salariés se réunissent dans la salle principale à 9h30 pétantes pour la présentation des résultats hebdomadaires et des nouvelles marques présentes sur la galerie marchande virtuelle du site, ainsi que pour celle (mensuelle) des nouveaux employés. Comme le monday morning cleaning qui le suit, ce rituel est observé au sein des filiales du groupe dans le monde entier. Mais, comparé à sa version japonaise, l’asakai à la française est plus détendu

Visible sur l’Intranet par les 10.000 salariés du groupe, la réunion matinale au siège de Tokyo est chronométrée, et lorsqu’un intervenant prend la parole, il sait qu’il ne doit pas dépasser la minute. Idem pour le «morning hurdle», une réunion quotidienne par service, où les équipes doivent se tenir debout : si la version nippone impose à chacun de s’engager en cinq minutes chrono sur les tâches qu’il accomplira dans la journée et sur ses objectifs, les salariés de PriceMinister font parfois traîner la discussion, devant de grands tableaux Velleda couverts de Post-it. Mais, en France comme au Japon, les prises de parole s’organisent au moyen d’une peluche : chaque équipe a la sienne, et seul celui qui l’a en main peut parler. Ce qui surprend toujours un peu les nouveaux…

Le siège impose néanmoins des «incontournables» dans sa méthode, au premier rang desquels le badge nominatif. «Au départ, la plupart d’entre nous ne voyaient pas trop l’intérêt de le porter», reconnaît un Français embauché quelques années avant la révolution Rakuten, et pas forcément ravi de se balader déguisé en vendeur de la Fnac. Pour inciter à suivre la consigne, les top managers, à commencer par Pierre Kosciusko-
Morizet, ont montré l’exemple. Au Japon, le badge nominatif est un véritable uniforme. Il ne viendrait à personne l’idée de venir travailler sans. En France, sentant que cela risquait de mal passer, la direction a préféré jouer la carte de la sécurité, en arguant que le badge évitait que des intrus viennent faire main basse sur le matériel. Un argument qui a tout de suite parlé aux salariés. «Nous avions des vols d’ordinateurs dans les anciens locaux», se souvient un collaborateur

RYTHMES BOULEVERSES
Passé les rituels, les méthodes de travail aussi ont été profondément révisées. Objectif : l’efficacité maximale. A commencer par les reportings, dont la densité et le rythme ont été nettement augmentés. D’un tableau à déchiffrer par semaine, l’équipe commerciale est passée à un par jour, enrichi de nouvelles colonnes, avec un degré de précision encore jamais atteint : il s’agit désormais de suivre les stocks par marque, par catégorie, et même par produit ! «J’aime les chiffres, donc ça va, mais le volume était un peu difficile à digérer au début, avoue Benjamin Guerville, directeur commercial. Heureusement, grâce au groupe, nous bossons avec la Rolls des logiciels de reporting et, comme la transition a été progressive, le tableau de bord matinal est devenu un outil très pratique pour se projeter.»

UNE STRATEGIE A CINQ ANS
Un outil essentiel car, avec les Japonais, fini les plans annuels : le groupe Rakuten exige une stratégie à cinq ans pour chacune de ses filiales ! Laquelle inclut notamment le passage du classique «site de vente» de client à client (le «CtoC» façon eBay) au concept de «place de marché»,
où tous les outils sont fournis au
vendeur pour lui permettre d’atteindre le maximum de clients (le «BtoBtoC»). Dans la philosophie du groupe, la démarche correspond à un mot-clé, placardé en poster façon «motivational» sur tous les murs : «Omotenashi». Au pays du Soleil-Levant, ce mot, qui signifie «hospitalité», implique une attention permanente aux moindres désirs de l’hôte. Appliqué à l’e-commerce, il s’est matérialisé chez PriceMinister par la création du service «merchent tools» (ou «outils marchands», abrégés MTO), une quinzaine de personnes chargées de mettre à la disposition des vendeurs toute une panoplie d’options – la plupart directement empruntées au grand frère japonais ! – pour les aider à écouler leur marchandise…

Certaines méthodes ont fait un tabac, comme les «superpoints», monnaie interne qui récompense les meilleurs clients et avec lesquels ils peuvent acheter des produits sur le site. Les «superboutiques», elles, offrent à chaque vendeur la possibilité de personnaliser de fond en comble sa page sur le site, depuis les menus jusqu’à la couleur des bandeaux en passant par les images, rendant bien moins impersonnels les espaces de vente. Si 1.000 vendeurs ont déjà relifté leur étalage virtuel grâce à ces outils, ils sont bien moins nombreux à utiliser les instruments de marketing par e-mail. «Il faut éduquer les marchands, explique Hiroshi Mikitani. De nombreux vendeurs français ont de très bons produits, il faut les accompagner dans leur démarche commerciale.»

RESEAU INTERFILIALES

De passage à Paris, le PDG de Rakuten inaugurait la première édition du «campus», encore une adaptation d’un modèle japonais : réunis au Centre Beaubourg, des centaines de marchands en ligne sur PriceMinister paient pour être formés à l’utilisation des outils de fidélisation
et de promo maison. A Tokyo, ces rendez-vous sont hebdomadaires et des milliers de marchands suivent les modules en ligne. Si ces mutations entraînent des blocages, des référents sont désignés à Tokyo pour aider les salariés des différents services de PriceMinister et un réseau social pro permet aux filiales de dialoguer sur les bugs accompagnant la mise à l’heure japonaise. «Les collègues japonais sont très disponibles pour répondre à nos questions, assure Swan Desportes, du service outils marchands. Quant au réseau interne, il constitue d’abord un outil d’échange des bonnes pratiques : j’ai ainsi longuement discuté avec les collègues anglais de Play, que Rakuten a racheté en 2011, histoire qu’ils ne rencontrent pas les mêmes galères que nous en mettant en place trop vite certaines fonctionnalités Rakuten.»

RAKUTEN APPREND AUSSI DE SES FILIALES

Le groupe ne se contente pas de refondre ses filiales à son image, il y pioche aussi des savoir-faire qui lui manquent. Dans la start-up de PKM, c’est son expertise dans la lutte contre la contrefaçon qui a attiré l’attention de Rakuten. Peu exposé dans sa mère patrie, le groupe est confronté quotidiennement à ce risque en Chine et en Indonésie, marchés clés pour son expansion. D’un coup d’Airbus, le directeur juridique de PriceMinister est venu à Tokyo pour partager ses méthodes de détection des faux. Profitant du réseau du patron français, Hiroshi Mikitani s’est empressé de rencontrer les cadres de Louis Vuitton et de signer un partenariat avec eux pour s’assurer de l’authenticité des sacs mis en vente sur son site. Une précaution utile quand on se souvient que son concurrent américain avait écopé de 200.000 euros d’amende au tribunal de grande instance de Paris après une plainte du maroquinier des stars.

ANGLAIS OBLIGATOIRE

Là où Rakuten a aussi dû constater l’efficacité des Parisiens, c’est dans leur usage de l’anglais. Il a en effet opéré une révolution culturelle en imposant à tous ses salariés japonais d’utiliser la langue de Shakespeare, «plus efficace et plus business» selon M. Mikitani, et a fait passer des examens à ses troupes pour s’assurer de leur niveau. Il n’a pas eu à se donner ce mal chez PriceMinister, étant donné le bon niveau général des salariés. D’ailleurs, nombre de réunions se tiennent désormais en anglais, ce qui facilite aussi l’intégration des correspondants japonais. Sans y être obligés, huit top managers de PriceMinister ont décidé d’apprendre la langue de la maison mère, notamment pour être plus à l’aise lors de leurs fréquents séjours au Japon. Dans le bureau d’Olivier Mathiot, les placards sont remplis de méthodes et le sous-main couvert de termes japonais griffonnés en phonétique. Un engouement qui a fini par convaincre la direction d’offrir des cours de japonais aux salariés intéressés.

AMBIANCE JAPONAISE AU RENDEZ VOUS
Peu à peu, l’ambiance des bureaux est gagnée par l’esprit du pays : les grands murs blancs des open spaces se couvrent d’images de Tokyo, tandis que, sur les tables, la traditionnelle bouteille de champagne offerte aux arrivants tient compagnie aux orchidées blanches qui les accueillent. «Au rythme où nous embauchons, nous avons du mal à respecter la tradition, il nous faudrait presque un fleuriste à demeure», s’amuse le directeur de la communication. Même si la boulangerie d’en face a toujours autant de succès que le resto à sushis du coin de la rue Réaumur, les salariés se laissent conquérir. La société pourrait d’ailleurs bientôt s’appeler Rakuten France, comme l’a laissé entendre Mikitani. Olivier Mathiot se félicite presque de cet exotisme : «Côté culture, c’est quand même plus sympa que si nous avions été repris par une boîte californienne !»

EDIT : Il s'agissait juste d'un oublie, je voulais mettre le lien de l'article complet mais j'ai oublié..
http://www.capital.fr/enquetes/strategie/priceminister-se-met-a-l-heure-japonaise-750981
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Dernière édition par So-chan le 31 Aoû 2012 12:36; édité 1 fois
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iriakun
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MessagePosté le: 31 Aoû 2012 01:41    Sujet du message:

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Il y a une grande difference entre ce qu'il y a sur le papier et la realite! Rakuten imposant l'anglais, grosse blague de com', ca parle la langue du pays principalement (source: pote qui bosse a paris et une connaissance a Tokyo).
Pour la bouteille de champagne mon pote en a jamais eu.

Certes la machine Rakuten monte mais je n'ai globalement pas une image positive. Le simple droit d'inscription d'une boutique coute quand meme 30 000yens sans compter bien sur le % sur les ventes.
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Gillou
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MessagePosté le: 31 Aoû 2012 08:26    Sujet du message:

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So-chan, ce serait bien que tu mettes les sources des articles que tu recopies ici, ca ne suffit pas de juste mentionner qu'il s'agit d'un article. Ce n'est pas la 1ere fois qu'on te le demande, loin s'en faut, je t'ai donc mis un 2.

Je me souviens d'une phrase de ce PDG ily a quelques années, qui expliquait le succès de sa boîte en disant que si on se pointait dans les locaux à 3h du matin, on verrait toujours des gens en train de bosser. Pour le coup, m'étonnerait que cette pratique là ait été importée à Paris Wink

Bon, j'espère surtout qu'ils ne changeront pas l'interface d'utilisation du site qui date de l'époque Priceminister, et qui est remarquablement simple et intuitive à mon goût par rapport à Amazon...
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MessagePosté le: 31 Aoû 2012 10:20    Sujet du message:

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Citation:
Certes la machine Rakuten monte mais je n'ai globalement pas une image positive. Le simple droit d'inscription d'une boutique coute quand meme 30 000yens sans compter bien sur le % sur les ventes.


Si tu as un business un minimum sérieux, 30'000yen de "droit d'entrée" dans un système aussi bien rodé et référencé que Rakuten, ce n'est pas cher payé. Tu connais leur pourcentage sur les ventes ? C'est surtout ce chiffre qui fait qu'un projet est viable ou pas.

Côté client, j'ai jamais eu de problème avec eux, comme je disais leur système est bien rodé. Après je d'accord avec toi sur le fait que ce genre d'article ressemble surtout à une grosse opération de com'. Je pense que Rakuten a fait beaucoup de choses justes au Japon, il faudra voir comment ils s'exportent mais je pense qu'ils devront se montrer assez souple au niveau des différences culturelles s'ils veulent durer.
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MessagePosté le: 31 Aoû 2012 11:08    Sujet du message:

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pardon j'ai zappe un zero, c'est 300 000yens de base et je crois que c'est 10% mais je ne sais plus si c'est CA ou sur le benefice.
Je redemanderai a mes amis ce week end!
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Maitre K
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MessagePosté le: 31 Aoû 2012 11:57    Sujet du message:

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Bon en fait je réponds à ma question, en tout cas pour la version japonaise:
http://www.rakuten.co.jp/ec/plan/

Les frais d'inscription (taxe unique) sont de 60'000. Ensuite on voit qu'on a des frais fixes mensuels plus une commission sur les ventes qui changent selon le type de plan, mais en gros cela représente un coût de 10% du CA pour le plus petit plans, coût qui diminue ensuite progressivement à mesure que le CA augmente. Ca n'est pas rien, mais entant donné que cela inclut le payement par carte de crédit, l'utilisation de leur système de points etc..., je pense que c'est un modèle pas trop mal foutu.

Quand on sait ce que coûte l'exploitation d'un commerce "réel" en tout cas, ça représente un investissement relativement modéré.
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So-chan
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MessagePosté le: 31 Aoû 2012 13:29    Sujet du message:

 Ce message n'a pas encore été noté.
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Citation:
Il y a une grande difference entre ce qu'il y a sur le papier et la realite! Rakuten imposant l'anglais, grosse blague de com', ca parle la langue du pays principalement (source: pote qui bosse a paris et une connaissance a Tokyo).
Pour la bouteille de champagne mon pote en a jamais eu.


Lorsqu'on dit que Rakuten impose l'anglais, c'est la connaissance de l'anglais pas de parler l'anglais tout le temps. Avoir des connaissances en anglais est important.

Pour ce qui est des bouteilles de champagne, c'est peut etre car c'est nouveau...Je ne sais pas.
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Max
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MessagePosté le: 31 Aoû 2012 14:22    Sujet du message:

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So-chan a écrit:

Lorsqu'on dit que Rakuten impose l'anglais, c'est la connaissance de l'anglais pas de parler l'anglais tout le temps. Avoir des connaissances en anglais est important.


Je ne vais pas jouer mon relou mais ca se contredit, non?

So-chan a écrit:


ANGLAIS OBLIGATOIRE

nombre de réunions se tiennent désormais en anglais, ce qui facilite aussi l’intégration des correspondants japonais.


Quand je lis ça, j'imagine que la langue des réunions et compte rendu est l'anglais, donc, il ne faut pas juste la connaissance.

En plus, quand on voit dans certains domaines le niveau demandé (genre un toeic de 580), on peut se demander de l'efficacité d'une telle mesure.
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Maitre K
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MessagePosté le: 31 Aoû 2012 14:59    Sujet du message:

 Note du Post : 3   Nombre d'avis : 1
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MAx, "parler anglais" c'est l'alibi que se donnent les boites japonaises lorsqu'on leur dit qu'elles doivent s'internationaliser. Comme si la maîtrise d'une langue étrangère était le seul critère d'une internationalisation réussie. Rolling Eyes

D'ailleurs, l'article est assez drôle ou hypocrite selon la façon dont on le comprend:

Citation:
Là où Rakuten a aussi dû constater l’efficacité des Parisiens, c’est dans leur usage de l’anglais. Il a en effet opéré une révolution culturelle en imposant à tous ses salariés japonais d’utiliser la langue de Shakespeare, «plus efficace et plus business» selon M. Mikitani, et a fait passer des examens à ses troupes pour s’assurer de leur niveau.


- soit on parle ici effectivement de tous les employés japonais et la mesure est totalement ridicule parce que vu le niveau moyen d'anglais parmi les diplômés japonais c'est la garantie de foutre en l'air la productivité alors que 90% des employés n'auront jamais à traiter avec l'étranger (dans la réalité, je suppose qu'on parle d'une mesure "de façade" dont les japonais sont friands, c'est à dire que les employés ont fait 3 leçon chez Nova et sont donc considérés comme "formés").

- soit on parle des employés au niveau du top management... et la c'est aussi ridicule parce qu'à ce niveau savoir parler anglais devrait être la norme et pas quelque chose dont on a besoin de se vanter.
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So-chan
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MessagePosté le: 31 Aoû 2012 15:13    Sujet du message:

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Je sais déjà qu'au Japon, Rakuten impose en effet à ses employés de savoir parler anglais (en plus de toutes leurs qualifications) avec test à l'appuie.
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