ElectronLibre
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 Posté le: 29 Juil 2012 16:28 Sujet du message: Les Japonaises et l'alcool
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Le ministère de la santé a mené un enquête dont les résultats ont été communiqués en 2008:
| Citation: | In 2008 the health ministry released statistics showing the number of women who drank – not necessarily to excess – had risen 4-fold in 40 years. Today, among people in their early 20s, more women drink than men – 90.4% versus 83.5%.
JapanToday |
| Citation: | According to a 2008 survey of the Health, Labor and Welfare Ministry, 83.1 percent of men and 60.9 percent of women drink alcohol. For the 20- to 24-year-old age group, the male rate was 83.5 percent, a decrease from the 2003 survey, while the female rate was 90.4 percent, topping the men's rate and an increase of about 10 percentage points from 2003.
Daily Yomiuri Online |
Elles boivent plus qu'avant et plus ouvertement, au point de faire concurrence aux hommes. Pour paraître plus cool comme ces célébrités féminines rémunérées pour vanter le côté agréable des boissons alcooliques ? Parce qu'elles croient tout ce que les pubs leur racontent ?
En fait, dans les deux articles que je cite, les publicités sont avant tout présentés comme des déclencheurs dont la fonction est de décomplexer les femmes vis-à-vis de l'alcool mais le résultat ne se présente pas nécessairement sous les traits d'une joie de vivre bon enfant retrouvée. Elles croyaient résoudre leurs problèmes affectifs -c'était le but de l'opération "on se torche"- elles ne font qu'ajouter un problème, et un de plus à leurs soucis. Pour continuer d'oublier qu'elles ont perdu un être cher, pour effacer de leur mémoire une relation qui a mal tourné, la bouteille d'un soir se révèle à peine suffisante et en appelle une autre. Les imprudentes courent alors, à force de tirer sur la corde, le risque de devenir alcooliques en l'espace de 7 à 10 ans (il faut plus de temps aux mâles pour atteindre le statut d'alcoolique ; le délai ? 15, 20 ou 30 ans). Et quand l'on a atteint ce statut et expérimenté un coma éthylique assorti d'un réveil surprise dans un lit d'hôpital ... et que l'on décide d'en finir avec l'ivresse, direction un centre de désintoxication réservé aux femmes mais il n'en existe que 10 sur le territoire japonais. L'auteur de l'article paru sur le site de Yomiuri laisse entendre qu'ils sont à peine suffisants pour répondre à une demande croissante.
Après les campagnes anti-tabac, les campagnes anti-alcool ? Et une réglementation plus dure contre les "all-women parties" et les publicités vantant les mérites des breuvages à oubli (dans le genre "boire te casse le foie et t'enlaidit ") ?
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"Chez un homme politique, les études c'est quatre ans de droit, puis toute une vie de travers."
(Coluche) |
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