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Violences record dans les écoles au Japon

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ElectronLibre
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Inscrit le: 20 Oct 2007
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Pays, Ville: Jiyuudenshirando

MessagePosté le: 06 Déc 2009 10:13    Sujet du message: Re: Fausse route.

 Note du Post : 4.25   Nombre d'avis : 4
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Robert Patrick a écrit:
(...)
En effet, comme le disait Isaac Asimov : "la violence est le refuge de l'incompétence".
(...)

Tu m'excuseras de détourner de façon fort maladroite cette citation, RP, je trouve qu'elle sied absolument, à merveille, avec ce qui suit.
Dans The Era of Bullying: Japan under Neoliberalism, article mis en ligne sur le site JapanFocus le 31 décembre 2008, on peut remarquer des passages fort consistants, consacrés à la pratique du harcèlement. Son auteur, Shoko Yoneyama, expose clairement l'impuissance des corps enseignant et administratif à endiguer cette forme de violence que représente le harcèlement en milieu scolaire. Contrer cette pratique susceptible de pousser au suicide ceux qui en deviennent victimes parce que manquant de répondant impliquerait, de la part des adultes, qu'ils proposent des principes d'action communs tels que le respect, l'entraide ... des principes qui, comme vous le savez, sont "omniprésents au top 50" des valeurs les plus respectables et les moins appliquées. La plupart des adultes ont bien du mal à justifier la nécessité de respecter ces principes et de les appliquer envers et contre tous. "Fais ça sinon ... !!!" - "Oui, m'sieur ! Mais untel fait le contraire et personne ne lui dit jamais rien ! C'que vous dites est à chier !!!"
Comment discipliner et éduquer les jeunes lorsque sous les yeux de ces derniers, et à doses quotidiennes, l'inobservance de ces principes est devenue monnaie courante ? Les valeurs d'entraide, de respect n'ont pas derrière elles le poids d'une communauté qui ferait peser sur les rétifs une épée de Damoclès ; personne n'a peur de ne pas appliquer ces principes.
Dans le cadre du milieu scolaire, dans le huis-clos d'une salle de classe, lorsqu'un prof se retrouve face à une vingtaine, une trentaine d'élèves, il a intérêt à trouver de quoi calmer ces derniers s'il veut faire son cours peinard ... ou plutôt, s'il veut sortir de la salle "vivant et indemne". Comment faire pour réguler des comportements potentiellement agressifs ? En désignant LE bouc-émissaire du groupe, pardi ! Pour tout un tas de raisons, le prof, c'est celui qui emmerde le monde : devoirs sur table, devoirs de maison, leçons que l'on trouve chiantes à souhait et dont on n'a rien à cirer ; c'est celui qui focalise sur sa personne de la reconnaissance de la part de certains élèves, mais aussi et surtout de la rancoeur, des reproches de la part des "rebelles" (j'en ai rien à foutre de ton cours, et si tu m'emmerdes, mon père, il va venir te rosser ; c'est pas moi qui travaille, c'est toi qui dois enseigner et me donner de bonnes notes [Remarque de la rédaction : "Et puis quoi encore, t'as une grande gueule, tu dis que t'es intelligent, que t'as rien à apprendre, débrouille-toi pour attraper une bonne moyenne puisque tu n'as pas besoin de mes conseils"]
Là, je reviens à l'article auquel je faisais allusion plus tôt, le prof doit absolument trouver une porte de sortie afin de mettre la classe de son côté ; on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs ? Qu'à cela ne tienne, s'il faut diviser pour régner, alors, on divisera !!! On va repérer le souffre-douleur et le donner en pâture à ses petits camarades ! Et quand tout le monde aura pris son pied, on pourra enchaîner tranquille sur la leçon du jour. Je vous laisse quelques extraits, malheureusement, c'est en anglais :
Citation:
2. Denial and Deception

The third peak was triggered in early October 2006 through the expose that despite having found several suicide notes, a school and the local board of education in Hokkaido kept denying for over a year that bullying had caused the suicide of a 12-year-old girl. In mid-October, another victim, Mori Kesuke (13) of Fukuoka, took his own life. The principal first denied the bullying that Kesuke mentioned in his suicide note, but announced later that the boy had been the target of bullying initiated by his homeroom teacher.
(...)
3. Shattered Trust and Lost Authority

(...)Teachers had been blamed by the media for all sorts of school-related problems. With their authority undermined, it was increasingly difficult to maintain order in classrooms. The hollowing of teacher authority goes hand in hand with the sense of lack of norms in society which can lead to the sense of isolation and anxiety at an individual level. The most controversial bullycide in 2006, the case of Mori Kesuke, illustrates this juncture of hollow authority of teachers, normlessness, new modes of class management, and bullying.

4. ‘Reading-the-vibes’ Teachers: Bullying as a Method of Class Management
(...)
The standard definition of bullying consists of three elements: 1) imbalance of power, 2) abuse of power, and 3) sense of fun felt by the bully and humiliation, by the bullied. There must be a clear difference in power between the bully and the bullied, whether it is physical, psychological (e.g. verbal), or social. Group bullying is a powerful way of bullying as it establishes supremacy of the bullying group in all these respects, and it is the predominant form of bullying in Japan where it is unusually prevalent .
(...)
What happened in Kesuke’s class was a quintessential example of bullying. It involved a clear imbalance of power between teacher and student with the teacher abusing his power by making hurtful and humiliating remarks. The teacher’s remarks made the class laugh while humiliating Kesuke. Each time the class laughed, it sided with the teacher, making him the ringleader of the bullying group. By making the class laugh, the teacher gained power to manage the class. Order may have been maintained, but at the cost of filling the class with negative energy, uneasiness, insecurity and fear arising from the lack of clear norms.
(...)
Source

En gros, afin d'asseoir son autorité, un professeur s'est débrouillé pour cibler le canard boiteux de la classe et s'est payé sa tête, se positionnant comme celui qui est capable de "faire de ta vie un enfer" si tu fais un pas de travers. Aucun gosse n'a envie de se retrouver en si mauvaise posture, la plupart des gosses, si ce n'est tous les gosses, sont sensibles et prêtent une grande attention aux jugements de leurs "pairs" (t'es pas trop gros, on t'accepte dans notre groupe ! t'es bigleux, casse-toi ! tu nous aides à faire nos devoirs et t'es notre pote ! etc).
Du harcèlement et de la violence comme outils de gestion en milieu scolaire, sauce contemporaine, à l'usage des professeurs perdus chez les petits requins.

Bref ... !
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"Chez un homme politique, les études c'est quatre ans de droit, puis toute une vie de travers."
(Coluche)
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Niro
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MessagePosté le: 18 Déc 2009 03:52    Sujet du message:

 Ce message n'a pas encore été noté.
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Attention c'est du gros bloc du lourd, ça sent le déchainement cérébrale..non je déconne, amen !!

Ton histoire de professeur, me remémore un reportage sur une certaine école militaire en France. Le principe est très simple, efficace. Tu prends celui qui est à la traîne. La compétition c'est toujours une histoire de groupe. On est tous des compétiteurs à notre façon, le monde offre la possibilité d'extérioriser notre personnalité qui peut amener à ce que tout le monde appel, la réussite sociale, l'accomplissement de moi, par exemple. Dans chaque société il faut un symbole, un espoir, un objectif...En créant ce chois unique. Il faut consolider le groupe dans ce mouvement choisi quel qui soit. Tu prends la personne qui sort du moule en maniant bien l'affaire pour consolider le groupe. Au final, la personne sélectionnée est éjectée simplement, déplacée dans le dispositif et tout le monde va bien. C'est dur à encaisser mais c'est la réalité même si je l'exprime mal.

On a tous des problèmes à vivre, je le comprends très bien. Le plus petit problème est important au final quand personne n’est là pour l'écouter, le comprendre et le résoudre. C’est difficile de ne rien faire de sa vie, quand on nous demande ce que nous savons. La sensibilité et l'empathie sont deux faiblesses indiscutables dans ce système. Cette partie de la personnalité est plus réactive à l'environnement, plus de questions. Il n'y a pas de place pour le tout le monde, aller faire croire à tous ces jeunes qu'ils vont être riche, c'est d'un comique. Ce sont ces idées de réussite matériel qui son soumis depuis le début, je ne vous apprends rien. Il y a moyen de faire autre chose que de l'argent, il y a un manque de réflexion sur le développement pour commencer d'humain à humain niveau relationnel (résumé..). Je m'égare un peu. Ce n’est pas évidant à transcrire, je suis pas une lumière XD. Dans le premier on a, la marchandise qui créer une valeur, l'échange créer la richesse matériel. Dans le second on prend la valeur humain qui n'est pas le matériel, on la remplace par un exemple simple, rétablir un semblant de bien être intérieur, mental, ne pas mourir de faim (je résume vite fait), c'est utopique mais ça souligne le faîtes que l'objet majoritairement prend l'avantage sur l'humain pour reprendre l'idée des jeunes avec leur portable ou leur vêtements de marque, à la con. L'objet devient une étiquette. rien de neuf. On arrive au bout d'un système économique lié à l'appauvrissement du pétrole, on spécule sur le pétrole, l'immobilier et ce qui reste c'est l'alimentaire, la spéculation tue. Quand on touche aux produits de bases (riz,...trous de mémoire) on touche le fond. Alors tout se pète la gueule, on s'enfonce encore plus parce que l'économie est calquée sur le taux du dollar, je ne rente pas dans les détails... Il faut travailler et payer plus pour rester à flot. Ça limite l'embauche, des sièges sont de moins ne moins accessible pour le commun. La population augmente ça arrange rien, les inégalité aussi c'est pas mieux.. Comme quoi on ne laisse pas de place à des alternatives. J'ai envie de penser que la violence est en relation avec l'information. Notre cerveau a un flux limité d'information, le faîtes de multiplier soit disant l'échange de richesse culture nuit à l'éducation, le cerveaux doit emmagasiner trop d'informations à la fois et perd sa faculté à se concentrer sur une seul. Ce n’est pas pour rien que les gens écrivent leurs messages en raccourcissant les mots pour communiquer plus vite. Le temps à de l'importance quand il faut produire plus dans un même temps.

Pour conclure, prouver la violence dans ce type établissement par ce que je dis est limite de la propagande. Je veux juste dire que c’est pas surprenant d’avoir le pourcentage de la violence augmenter dans ces lieux quand les inégalités augmente. On sait bien que normalement ce sont des lieux d’égalité comme le faîtes que les élèves ont des vêtements unis pour éviter la différence social. Aucune forteresse n’est imprenable.

Wink c'était long ^^ pour corriger les fautes j'en ai pour toute la nuit Crying or Very sad ..
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ElieDeLeuze
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MessagePosté le: 19 Déc 2009 15:26    Sujet du message: Re: Fausse route.

 Note du Post : 3.5   Nombre d'avis : 2
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Robert Patrick a écrit:
Je pense que cette histoire de "vocabulaire insuffisant" est une fausse route et une belle connerie concernant le Japon.

En effet, comme le disait Isaac Asimov : "la violence est le refuge de l'incompétence".
Or cette incompétence au Japon n'est ABSOLUMENT pas liée au vocabulaire, mais à la capacité d'expression (j'entends par là : avoir la possibilité de s'exprimer). C'est pourquoi on trouve cette violence également chez les adultes, particulièrement chez les femmes, dont le rôle officiel est de fermer leur gueule.

Exactement. Le manque de vocabulaire explique chez certains individus le besoin de trouver un autre langage, la violence. Mais l'argument du vocabulaire seul ne tient pas à l'échelle de la population scolaire.

Par contre, on peut avoir le vocabulaire pour s'exprimer et choisir de s'exprimer par la violence. Pourquoi faire ce choix ? Il me semble que le langage le mieux accepté et le plus efficace pour assoir son pouvoir égocentrique sera le choix le plus évident. A quoi bon faire de longues phrases quand deux coups de poing suffisent. Même si on sait faire de longues phrases.

Ce qui m'inquète, car le prof que je suis en voit des exemples régulièrement, c'est que la parole est d'un côté interdite par les adultes et de l'autre, elle est rendue impossible par la mise en place du langage de la violence (= poings + insultes) par les jeunes entre eux. Ainsi, la censure est double, le grand groupe des jeunes qui pourraient s'exprimer verbalement mais choisissent de ne pas le faire augmente au fur et à mesure que cette tenaille impose sa loi dans les cours d'école et les cours d'immeubles.
_________________
J'exige de mon lecteur une certaine intelligence. Il est peu probable que ce soit votre cas, veuillez passer au message suivant. Merci de votre compréhension.
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Niro
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MessagePosté le: 19 Déc 2009 21:14    Sujet du message:

 Note du Post : 2   Nombre d'avis : 1
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ElieDEleuez, tu es professeur au Japon ?

Trouver un autre langage, il peut y avoir une autre explication comme le jargon.
Les jeunes ! Allez un exemple rapidement. Des jeunes de 14 ans, ont un langage avec des mots particulier de leur génération, comme " wesh" fouttive" et une tripoter. L'âge fait que l'on perdre cette habitude. Après vient le jargon lié au métier et le milieu social, ça n'explique pas les violences. On peut avoir une personne qui parle à l'envers en argot en... et n'est pas une brute. Je pense que c'est plus le faîtes d'être soumis à un quotidien violent, pas trop saint on va dire ( en cité ?...), qui fait que premièrement quand on ne peu pas parler simplement pour soulager cette pression, on va forcément taper, détruire c'est une sorte de mutisme je trouve qui déclenche la violence.
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ElieDeLeuze
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MessagePosté le: 20 Déc 2009 15:22    Sujet du message:

 Note du Post : 4   Nombre d'avis : 3
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Niro a écrit:
c'est une sorte de mutisme je trouve qui déclenche la violence.

Cala revient au même. On ne reproche à personne de parler argot, d'avoir un jargon communautaire ou même un sociolecte "de banlieue". Les problèmes arrivent quand on n'est pas bilingue entre ce genre de jargon et la langue normée.

Le mutisme dont tu parles est la conséquence du refus de parole. Cela ne veut pas dire qu'ils ne peuvent pas parler, mais qu'ils ne veulent plus parler. Qui les en empêche? Certainement pas leurs jargons particuliers qui n'ont jamais empêché personne de maitriser la langue standard en sus. Il faut donc se demander à quelles pressions un adolescent se trouve confronté et en quoi ces pressions conduisent au mutisme.

Viser les adultes, profs, parents, police etc... qui empêchent les jeunes d'avoir leur vie et tutti quanti, c'est facile et c'est pas vraiment faux non plus. Je voudrais juste insister sur le fait que les adolescents sont infiniment plus sensibles aux pressions de leurs pairs qu'à celles des adultes. Car entre eux, ils ne mettent pas de distance. Les mécanismes de censure de la parole proviennent aussi des jeunes eux-mêmes, et cela fait tache d'huile. La langue standard n'est vraiment absente d'aucun milieu. Mais les facteurs qui éloignent les jeunes de la communication sur un mode adulte sont nombreux. Je les classerais en deux grandes catégories, mais chacun trouvera de quoi affiner :

- La valeur identitaire du jargon est plus forte que celle de la langue commune : un groupe social s'autocensure et interdit l'usage de la langue standard et de la communication verbale socialisée qui va avec par refus de l'identité de cette société. On est en droit de se demander si le rejet de la communication chez les jeunes de banlieue n'est pas simplement une conséquence logique de leur refus de l'autorité sociale et identitaire qui s'opère par cette parole. Afin de préserver leur altérité identitaire, ils rejettent la pratique d'un français déghetttoisé, celui de l'école, et développe l'autorité par la violence verbale et gestuelle au sein d'un système de communication affranchi. Résultat: insultes, coups, bandes, ghetto, marginalisation, mutisme... et l'autorité du non-dit.

- Le désir de conformisme infantile est plus fort que celui de s'attacher à une identité citoyenne adulte : des individus refusent de se désocialiser en tant qu'adolescent et rate du même coup leur entrée dans le monde des adultes, ce dernier étant évidemment moins reluisant et moins attractif. Je ne connais qu'une phrase de Dolto, mais elle semble correspondre ici : "L'enfant doit renoncer à un plaisir pour en découvrir un plus grand". Quand les adolescents ne voient pas du tout quels plaisirs la vie adulte peut bien leur réserver, ils n'ont aucune raison de vouloir s'en approprier les codes. Ainsi, ce sont les codes de l'enfance, voire de la petite enfance qui règnent, avec ce que cela signifie de violence égocentrique, de perversité égotique à la limite permanente de l'état psychotique.

Evidemment, les deux peuvent se combiner... bonjour les dégats.
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Niro
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MessagePosté le: 28 Jan 2010 01:32    Sujet du message:

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oui cela revient au même ^^.
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