[Botchan]

La messe est dite,
Amen.

Pourquoi tu te tapes ton délire sur le colonialisme impérial ? t'as pas compris que les papas chéris de Akihito (lui semble une personne autrement raisonnable) ont organisé l'invasion et la colonisation des peuples d'Asie tout en matraquant toute "liberté" politique à l'intérieur du pays ?
Que le hinomaru et le kimigayo sont les representations politiques de ce regime barbare et en aucune maniere les symboles du peuple japonais ou même le symbole du régime démocratique actuel ?
Pose la question de savoir (à moins que ce soit réservé aux "sociologues grévistes et chômeurs"?) pourquoi il a fallu attendre 1999 pour les voir devenir offieciels...) tu ne comprends donc pas la force politique que cela est de forcer les enseignants (d histoire par example) a se lever et chanter ces signes macabres ??
tu ne comprends donc rien à tout cela n'est-ce pas ?
rien d'étonnant lorsque l'on lit ton conformisme de paillasson sur l'école qui DOIT (!!) reproduire le cadre établi... Tu as bien écrit :

[ElectronLibre]

Le gouverneur de la préfecture de Saitama, Kyoshi Ueda, a dit haut et fort ce mercredi que les enseignants refusant de se lever et de chanter "Kimigayo" (l'hymne national japonais) lors des cérémonies scolaires devraient démissionner.
"Je pense que les enseignants qui n'aiment ni Hinomaru (drapeau national) ni Kimigayo devraient démissionner", a-t-il dit en pleine assemblée préfectorale. "Ceux qui ne portent pas leur propre pays dans leur coeur ne seront pas respectés à l'étranger.
Il a ajouté que l'on devrait rendre public le nom des établissemens scolaires où des enseignants refusent de se lever et de chanter l'hymne national.

[Kai]

Tiens ça me fait penser à un reportage que notre prof d'histoire nous avait montré, il parlait des enseignants qui refusaient de saluer le drapeau et de chanter pendant les cérémonies, et qui étaient lourdement sanctionnés. On voyait l'histoire de Mme Nezu en particulier, un enseignante à 3ans de la retraite, qui se fait suspendre de trois à six mois par an de ses fonctions et qui est toujours menacée cette année d'être radiée (ce qui lui enlèverait tout droit à toucher une retraite). Elle était l'une des rares à exposer clairement son avis à ce sujet et à ne jamais plier aux menaces, pendant tout le temps de ses suspensions, elle tient un piquet de grève devant son lycée, tous les jours, avec des pancartes et des tracts.

Dans le reportage, on voyait aussi un lycée à Tôkyô où plus de 80% des élèves avaient également refusé de se lever.

[Furansowakun]

Je pense que le nom de ce reportage était "Kimigayo fukiritsu", ("Le refus de se lever pendant l'hymne national")

> http://www.reseau-asie.com/cgi-bin/prog/pform.cgi?langue=fr&TypeListe=showdoc&Mcenter=agenda&my_id_societe=1&PRINTMcenter=&mot_cle_show=&ID_document=2543

[Kai]

Oui c'est ça exactement, on n'a malheureusement pu voir que la première partie qui avait été sous-titrée (il n'y avait pas que des japonisants à la projection). C'était assez émouvant et ça permet de montrer une autre facette du Japon et des japonais, on a l'habitude de dire qu'ils n'affirment jamais leurs convictions, ne manifèstent pas etc, mais bien qu'ils soient très largement minoritaires et très sévèrement sanctionnés, il y avait une centaine (de mémoire, je me trompe peut-être) de professeurs qui continuaient à manifester leur mécontentement y compris dans la rue. Bien sur, ils n'ont jamais obtenue d'autres réponses que les sanctions.