Max Modérateur
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Posté le: 08 Mar 2004 08:57 Sujet du message: Le Japon et la Calédonie souhaitent des échanges culturels plus forts
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source: nouvelles calédonniennes
Yasuaki Nogawa, consul général du Japon à Sydney, est venu rencontrer la communauté japonaise du territoire et voir comment développer des échanges culturels plus forts.
Article:
Consul général du Japon à Sydney, où il veille sur les intérêts des quelque vingt mille Japonais du New South Wales, Yasuaki Nogawa a quitté la Nouvelle-Calédonie samedi midi, au terme d’une visite de deux jours consacrée à la petite centaine de ressortissants calédoniens du pays du soleil levant.
Yasuaki Nogawa, dont c’est la première visite en Nouvelle-Calédonie, est en poste à Sydney depuis l’année dernière. Il est donc géographiquement bien plus proche du Territoire que l’ambassade du Japon à Paris, proximité qui l’a naturellement amené à prendre en charge les affaires consulaires japonaises sur un territoire où vit une communauté nippone aussi petite que bien intégrée.
« Nous attachons une grande importance à la Nouvelle-Calédonie car nous avons avec elle un lien historique, une communauté qui vit ici, et de nombreux touristes qui y séjournent, expliquait, vendredi, le consul général à Sydney. Nous avons donc voulu rendre une visite de courtoisie à la Nouvelle-Calédonie, avoir un échange de vues avec la communauté japonaise implantée, et voir dans quelles conditions sont assurées la sécurité et la vie des touristes. »
Allusion explicite au drame de l’île des Pins, voici deux ans ? Pas spécialement, précise Yasuaki Nogawa. « La Nouvelle-Calédonie est un pays où la sécurité est assurée, mais il peut toujours se passer quelque chose... »
Culture et langue
S’il ne semble plus d’actualité d’ouvrir à Nouméa un véritable consulat , comme l’avait jadis suggéré l’ambassadeur du Japon en France, aujourd’hui à la retraite, le développement des échanges entre les deux pays demeure d’actualité, dans un but de « compréhension mutuelle. »
Entre la grande nation et la petite île, « les relations sont déjà très développées », estime M. Nogawa. Plus qu’avec d’autres pays insulaires de la région. Elles s’appuient sur quelques solides piliers : le nickel, le tourisme, la coopération scientifique. « Nous avons reconnu l’importance de ces relations et discuté de ce que nous pourrions faire de plus », explique le consul en évoquant les entretiens qu’il a eus, vendredi, avec le représentant de l’Etat, Daniel Constantin, et le président du gouvernement local, Pierre Frogier. « Malheureusement, ajoute-t-il, le mandat de notre consulat est un peu limité. Mais en tant que consul général à Sydney, je dois pouvoir faire quelque chose dans le domaine culturel et celui de l’enseignement du japonais. »
Cet aspect linguistique devrait satisfaire la communauté japonaise du territoire. Le consul dit en effet l’avoir sentie préoccupée par la perte progressive de la langue et de la culture des jeunes générations. Une sorte de perte d’identité que regrettent les anciens. « Croire à l’identité, c’est important, estime le consul. Mais qu’est-ce que l’identité dans un monde gagné par la globalisation ? C’est à chacun de voir. » |
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