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Les modes vestimentaires chez les jeunes

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Meuh~
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MessagePosté le: 18 Juil 2008 23:02    Sujet du message: Les modes vestimentaires chez les jeunes

 Note du Post : 4.25   Nombre d'avis : 4
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(J'ai utilisé la fonction "recherche" mais n'ai rien trouvé de satisfaisant, j'espère donc que ce topic n'a guère déjà été fait. De même, j'espère qu'il est à la bonne place dans la bonne catégorie...)

Etudiante en stylisme et ardue de modes japonaises, j'aimerai vous faire partager mes très modestes connaissances en la matière, en vous présentant les quartiers principaux de la mode à Tokyo, les différents styles que l'on peut y trouver, et enfin, en tentant de comprendre pourquoi les jeunes s'habillent de telle façon...
Les informations que je livrerai ici découlent non pas de mon expérience personnelle, mais de dix mois de recherches assidues sur le sujet qui constituait mon Travail de Fin d'Etudes.

C'est donc au coeur de Tokyo que je vais vous emmener, dans les célèbres quartiers d'Harajuku et de Shibuya, réputés pour être des centres de la mode où défilent moult adolescents aux looks plus captivants les uns que les autres.

HARAJUKU

Harajuku est un quartier situé non loin de Shibuya, dans l’ouest de Tokyo. C’est après les jeux olympiques de 1964, lorsque la géographie des lieux fut modifiée, que Harajuku attira les jeunes talents et devint le centre de la mode et de la jeunesse.

Dans les années 70-80, la rue principale était fermée à la circulation tous les dimanches et jours fériés, et c’est dans le parc de Yoyogi que se réunissaient les jeunes excentriques de ces temps dansant sur des musiques rock’n’roll. Ils faisaient partie de ce que l’on appelait les Takenoko Zoku (‘La tribu des pousses de bambou’).

De nos jours, la circulation reste ouverte, mais c’est toujours le dimanche, au pont de Jingu cette-fois (quoique les rockers dansant sur des airs de rockabilly comme à l’époque persistent au parc de Yoyogi), que se réunissent les adolescents japonais branchés, défilant vêtus de leurs fringues excentriques et se plaisant à poser pour photographes professionnels, touristes et street-snappers .

Harajuku est donc le centre de la mode. On y trouve de tout : petites friperies à prix modiques, magasins aux prix corrects, et boutiques de marques où tout est excessivement cher. Dans les arrières rues, on trouve également des créateurs et jeunes talents en tous genres avec entre autres des dépôts-ventes de jeunes designers, ainsi que de nombreux salons de coiffure.

Par ailleurs, ce quartier débordant de magasins et styles vestimentaires très variés est également appelé « Les Champs-Élysées de Tokyô ».

Les différents styles vestimentaires qui arpentent les rues de Harajuku sont:

Les Gothic Lolita

(Photo personnelle)

La mode Gothic Lolita (souvent abrégé en « Goth Loli » ou « Gosu Rori »), née dans les années 90 et propulsée principalement par le guitariste et idole Mana -ayant d’ailleurs créé sa propre chaîne de vêtements-, serait née en réaction à l’hyper-sexualisation de la mode Kogaru. Largement inspirée du style Victorien, ses mots-clés sont : froufrous, rubans, dentelles et petits nœuds. Il s’agit en général de grandes robes noires élégantes ou de jupes bouffantes avec jupons, portées avec de petites chaussures platform vernies, « headdress » (sorte de ruban large, décoré de nœuds, laçages et dentelle) sur la tête ou petit chapeau à l’ancienne et parfois une ombrelle.

C’est une mode en général très élégante, le terme Gothic faisant référence non pas aux « goths » bien de chez nous, mais à l’architecture gothique et à ses formes raffinées. Quant au mot Lolita, il fait référence à la jeunesse.

L’esprit de cette mode était à la base fort enfantin, avec certaines inspirations d’Alice au pays des merveilles, une passion pour le féerisme et les poupées, une façon spécifique de boire le thé et même une cuisine sucrée particulière ; cela dit, cet esprit s’est quelque peu perdu, il s’agit désormais surtout d’un phénomène de mode et d’un style vestimentaire où la mentalité n’est que secondaire.

À noter qu’il existe aussi plusieurs subdivisions : outre les Gothic Lolita, il existe également les Sweet Lolita (beaucoup plus dans les tons roses et blancs), les Elegant Gothic Lolita, les Elegant Gothic Aristocrat, etc., mais nous ne nous attarderons guère sur les détails.

Exemple de Sweet Lolita:

(Photo ©Baby The Star Shine Bright)

• Les Industrial Lolita


(Photo source inconnue, vêtements h.Anarchy)

Cette autre catégorie de Lolita s’inspire largement du mouvement Punk. Souvent tout en conservant leur élégance, cette fois-ci, on retrouvera surtout de l’écossais, des minijupes plissées ou jupes asymétriques, des chemises, des jeans troués avec des patchs, des collants rayés superposés, du damier, des cravates, des chaînes, des vêtements déchirés, des zips, des imprimés journaux, etc. et, pour les chaussures, toujours des platforms ou des rocking horse ballerina de Vivienne Westwood.

Les marques japonaises créant des vêtements Industrial Lolita sont principalement Putumayo, h.Naoto (h.Anarchy), Sexpot Revenge. Les Indu Loli aiment également les vêtements et accessoirses Vivienne Westwood (styliste anglaise qui a largement influencé le mouvement punk) .

Visual Kei

(Photo = cosplay de Kaoru et Toshiya du groupe Dir en Grey, source inconnue)

À la base, le Visual Kei est un style de rock japonais, où le look – extravagant au possible – compte autant que la musique. Le groupe lanceur du mouvement serait X Japan, et parmi les groupes célèbres, on cite entre autres Dir en Grey, MUCC, Despairs Ray, …

Dans la Japanese Street Fashion, le style Visual Kei représente en général un style particulièrement provoquant s’inspirant de ces groupes de musique. Des ceintures dans tous les sens, du maquillage outrageant, des coiffures extravagantes –très volumineuses, avec des mèches ou des rajouts – , l’utilisation de matières telles que le vynil ou le cuir, des plumes… On trouve aussi des inspirations venues des kimonos traditionnels ou et des styles gothiques. Souvent, le look est également fort androgyne, les garçons étant fréquemment pris pour des filles.

Cosplay

Le Cosplay (“Costume Play”, kosupure en japonais) est une pratique fort courante au Japon, où le but est de se vêtir et d’imiter des personnages de manga, de jeux vidéo ou même de groupes de musique. Il n’est pas rare que les cosplayers participent à des conventions manga ou « Game Show », où ils se produisent et défilent sous les flashs des photographes. Il arrive aussi qu’ils participent à des concours de cosplay. Il est possible de commander sa tenue ou de la faire réaliser, mais souvent, les meilleurs cosplayers tentent de coudre leurs tenues par eux-mêmes.

Fruits


(Photo ©masamania.com)
Le style Fruit (et ses variantes telles que le style Decora…) est sans doute le plus explosif de tous : c’est un mélange de couleurs vives, de superpositions en tous genres, le tout accompagné d’un nombre incalculable d’accessoires kitschs.

Souvent, les Fruits portent sur leur tête une multitude de barrettes, des diadèmes, oreilles de Minnie ou bonnets d’animaux ; des couches de collants à rayures ou à motifs divers ; des accessoires représentant des fruits, ou encore en rapport avec des « anime » (dessins animés japonais), comme par exemple un sac Pikachu ; un nombre étonnant d’accessoires et breloques diversifiées, colliers, bracelets, bagues, sacs et autres. Motifs à fruits, petits nœuds, rayures, poids, cœurs, accessoires poilus, diverses babioles kawaii … Un mélange détonant et étonnant où plus on en fait, mieux c’est. Il s’agit somme toute, d’un style très gai et surtout très « grand enfant ».


SHIBUYA
Shibuya est un des 23 arrondissements de Tokyo et représente, au même titre que Harajuku, un centre de la mode.

Petit village paisible dans le passé, c’est à la suite de l’ouverture de la ligne de train Yamanote (ligne faisant le tour de Tokyo) en 1885 que Shibuya devint un petit terminus, avant d’évoluer en centre important de divertissement. Shibuya fut incorporé comme village en 1889, puis comme ville en 1909, et c’est en 1947 qu’il fut établi en tant qu’arrondissement spécial toujours d’actualité. C’est depuis 1930 que Shibuya est considéré comme la sakarita (« ville où l’on sort ») de la jeunesse Tokyoïte.

Là-bas, on trouve cafés branchés, magasins de mode et boutiques de disques. Étant un centre de divertissement comme dit plus haut, on y trouve bien sûr également des cinémas, théâtres, karaoké, salles d’arcade, etc. … Le week-end, les magasins sont parfois tellement bondés qu’il en devient difficile de circuler.

Au milieu des rues animées se trouve aussi une place rendue célèbre pour ses Love Hotels et la prostitution des jeunes filles, où il y a également de nombreux bars et night-clubs.

Au niveau de la mode, c’est au magasin « 109 » près de la gare qu’iraient se vêtir les jeunettes branchées de Shibuya. Le « 109 » est une tour de 8 étages, contenant une centaine de boutiques de vêtements et maquillages, salons de coiffure et autres, le tout pour séduire les jeunes filles à la mode. Là-bas, on y trouve des karisuma ten-in (« vendeurs charismatiques »), servant de modèles et idoles de proximité.

En fin de semaine, les magazines de « street fashion » organisent des séances photos aux abords du magasin « 109 », prenant pour modèles leurs lectrices.

Les styles qu'on y trouve sont les suivants :

• Les Kogaru et Ganguro


(Photo: Source inconnue)
La mode Kogaru (ou Gals, parfois aussi appelée Kogals) ainsi que la mode Ganguro (« visage noir ») auraient été lancées par la chanteuse pop Namie Amuro dans les années 90 et ce bien malgré elle, car son style avait énormément plu aux jeunes filles de l’époque. Etymologiquement, cela serait un dérivé de « kokosei garu », qui signifie « lycéennes ».

Souvent, elles ont le teint assez mat, se faisant des séances aux ultraviolets à répétition, et leurs cheveux sont décolorés, parfois frisés. D’un point de vue vestimentaire, elles portent en général l’uniforme toute l’année (accompagné de loose socks, les fameuses grandes chaussettes japonaises partant du mollet et retombant sur les chaussures) mais en n’hésitant pas à l’arranger à leur façon. Elles portent également des t-shirts longs et des minijupes, accompagnés de platform shoes ; des manteaux en fourrure, chapeaux de cow-boys… et accessoires à fleurs pour le côté tropical. À tout cela s’ajoutent aussi de faux ongles décorés. Les Ganguro quant à elles ont souvent le teint plus foncé que les Kogaru et les cheveux presque toujours frisés ou encore des coiffures afros (rajouts, tresses...), le but de cette mode étant de ressembler aux stars de RnB et de hip-hop américaines.

Les Gals sont souvent associées au phénomène d’enjo kosai, qui est une forme de prostitution japonaise, mais je pense qu'il existe déjà un topic sur le sujet pour vous l'expliquer...

• Les Yamamba


(Photo : source inconnue)

Globalement, les Yamamba sont à peu près pareilles aux Kogaru : peau extrêmement bronzée, cheveux décolorés, faux ongles… En revanche, leurs tenues sont souvent beaucoup plus colorées, elles portent bien plus d’accessoires et gadgets, mais la différence se marque surtout au niveau du maquillage.

En effet, les Yamamba ont tendance à exagérer leur maquillage : les yeux entourés de blanc, du rouge à lèvre blanc, avec parfois des perles ou divers motifs collés à même la peau – ou dessinés.

À noter que le terme Yamamba ferait référence à la mythologie japonaise, tiré de la légende de la sorcière Yamanba vivant sur le Mont Fuji et dont les jeunes filles s’inspireraient pour l’aspect « cheveux crêpés et blanchis » ou le maquillage qui se veut parfois effrayant. Quant à la mode elle-même, elle serait apparue peu après celle des Ganguro... Et a aujourd'hui tendance à disparaître.

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À noter que les différentes modes citées ci-dessus ne sont qu'un maigre aperçu de la variété de la mode japonaise, le mieux étant, si le sujet vous intéresse, d'approfondir par vous-même en cherchant sur google ou en vous rendant sur place - quoiqu'à part le dimanche au pont de Jingu, on ne croise pas non plus énormément de jeunes ainsi vêtus.
De même, je parle ici des quartiers de Tokyo, mais il va de soi que l'on peut rencontrer ces styles ailleurs... Pour ma part, j'étais à Osaka lors de mon séjour au Japon, et j'ai pu croiser plus d'une fois des jeunes habillées en Lolita, en Punk ou en Visualeuses. Mais les quartiers sus-cités sont les plus connus, d'où mon choix de me concentrer sur ces derniers.

Pour finir, il est tout à fait possible que j'aie commis des erreurs, libre à vous donc de les rectifier... :]

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POURQUOI DE TELS STYLES?
Telle est la question que l'on pouraît maintenant se poser. Pure passion ou échappatoire? Liberté et ouverture d'esprit, ou fuite face à un mal-être d'une jeunesse perdue dans une société qui leur en demande trop?

Car la société japonaise n'est, comme vous le savez sans doute, pas des plus faciles à vivre : pression et élitisme scolaire, ijime, enjo kosai, filles bien souvent éduquées pour être de bonnes mères au foyer car émancipation de la femme toujours difficile, grand nombre d'otakus et de hikkikomori, taux de suicide élevé, et j'en passe...

Avant de passer à la suite, il faut savoir que déjà, ces modes sont éphémères. En effet, une fois la jeunesse passée, sortis de l'université, les japonais rangent leurs costumes pour adopter le style BCBG ou salaryman... Ces modes vestimentaires ne concernent donc que les plus jeunes, et non, contrairement aux croyances répandues chez les gamines à couettes de 13 ans, tout le monde ne s'habille PAS en Lolita au Japon!

De mes diverses recherches, j'ai trouvé les points suivants pour "justifier" l'apparition de tels phénomènes vestimentaires :

• La standardisation pouvant pousser à un certain besoin de sortir de l'anonymat. En effet, la diversité physique est bien moins grande au Japon qu'ici (tous les cheveux et les yeux foncés, le nez plat, les yeux bridés...), et de plus, ils doivent porter l'uniforme à longueur de temps... Il y aurait donc l'envie de se différencier dans un pays où tout le monde tend à se ressembler.

• La société basée sur la collectivité : l'individualisme n'est pas permis et les jeunes ne peuvent que difficilement s'exprimer, s'habiller de façon extravagante pourrait donc être une façon de s'exprimer en tant qu'individu.

• Le problème de recherche d'identité : les jeunes des années 90 (ceci est maintenant peut-être un peu dépassé, mais soit) ont grandi dans un pays où les repères ont éclaté par la crise économique et la modernisation, étant partagés entre les traditions ancestrales et les nouvelles valeurs apportées par l'américanisation. Il n'est donc pas impossible que certains se soient sentis perdus dans tout ça et que d'errer dans ces quartiers soit une façon de se chercher.

• L'énorme pression scolaire : quand on passe son temps journée et soir encastré entre des bancs scolaires, coincé dans un uniforme dont on ne peut se défaire, quoi de plus normal que de vouloir profiter de ses week-ends pour se relâcher en s'adonnant par exemple aux modes vestimentaires?

• Mais quoi qu'il en soit et quelles que soient les raisons, conscientes ou non, qui peuvent pousser nos jeunes japonais(e)s à se vêtir de la sorte, n'oublions pas que dans tous les cas, ils font ça principalement pour s'amuser, passer du temps en bande et profiter de la vie.

À noter que tout ceci ne sont bien sûr que pures hypothèses... À vous de démentir froidement ce que j'avance si le coeur vous en dit, en m'apportant vos connaissances bien plus grandes que les miennes en la matière Wink

En espérant que cet article vous aura plu et vous aura appris quelque chose!

(Quant aux diverses sources utilisées pour rédiger ceci, elles doivent être nombreuses, mais en cas de besoin je peux sans problème vous ressortir la bibliographie de mon travail.)
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yuurei
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MessagePosté le: 18 Juil 2008 23:23    Sujet du message:

 Note du Post : 2   Nombre d'avis : 1
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Je te mets un 4 pour l'effort que tu as fait a rediger ce petit article.

Cependant il existait un site qui referencait toutes ces modes japonaises, et avec exactement les memes photos...

Alors oui, ce serait sympa de citer tes sources internet ou autres.

Perso, j'ai egalement beaucoup de photos de differents types vestimentaires du Japon (notamment sur l'excellent bouquin "Gothic Lolita")
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Meuh~
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MessagePosté le: 18 Juil 2008 23:37    Sujet du message:

 Note du Post : 5   Nombre d'avis : 1
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Ah beh, je serais curieuse de voir ce site, si tu en as encore l'adresse... Smile (Par contre exactement les mêmes photos, ça m'étonnerait pour certaines, notamment la première, m'enfin...)

Pour mes sources, les voici (enfin ce sont celles du travail entier dont ne figure ici qu'une partie, mais comme ça si vous voulez avoir plus d'informations ou de photos, vous aurez de quoi!) :

Citation:

LIVRES

• Traduction française par KINDERSLEY D., Guide voir Japon, Hachette, s.l., 2004

• Traduction française par PIZURKI B., Guides Olizane : Japon, Olizane, s.l., 1989

• PONS P., Des villes nommées Tokyo – hors série n°8, s.l., Septembre 1984

• D. RICHIE, Tokyo, Extravagante et humaine, Editions Autrement, s.l., 2000. Traduit de l’Anglais par BREUSTOWSKI G.


ARTICLES

• BERNS D. & WILLEMS N., « Bouillon de culture », in Victor, n°12, 26 mars 2005, pp. 5-9

• JOLIVET M., « Les sirènes de Tokyo », in Le courrier de l’UNESCO, Juillet/Août 2001, pp. 32-33

• MURAKAMI R., « Japon : la fin d’une ère, le désarroi des adolescents », in Le courrier de l’UNESCO, Septembre 2000, pp. 3-7

• RAPHAËL L., « Big in Japan », in weekend, 26/01/2007, pp. 10-12


VIDÉOS

• PORTE J.-L., « Geishas, Samuraïs et Lolitas », la Deux, octobre 2006, ±75min

• VASSEGHI S., « Vision – Tokyô », Tracks sur Arte, septembre 2004


SITES INTERNET

http://fr.wikipedia.org

http://genma.free.fr/ninoto/rubrique.php3?id_rubrique=16, 2004

http://www.afjv.com/kerbrat/040512_kerbrat.htm, 26 décembre 2006

http://www.clickjapan.org/Coutumeetfete/modequotidien.htm

http://www.monde-diplomatique.fr/1999/08/ESNAULT/12316, Août 1999

http://www.trek-japon.com, mars 2007

http://www.unmoisaujapon.com/ , 2007


CREDITS PHOTOS

• Avant Gauche : http://www.avantgauche.co.uk/

• Japanese Street Fashion : http://www.japanesestreets.com/

• Hakan : http://hakanphotography.deviantart.com/

• Takuya Angel : http://homepage.mac.com/takuya_angel/

• Google Images et sources inconnues


Sinon pour les photos, sûr que le meilleur ce sont des magasines tels que le Gothic & Lolita Bible, Kera, Zipper, Fruits, etc., pour ne citez que les plus connus... Il y a aussi le "Egg" qui est très sympa pour ce qui touche à la mode Kogaru Very Happy
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ElectronLibre
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MessagePosté le: 19 Juil 2008 00:12    Sujet du message:

 Ce message n'a pas encore été noté.
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J'ai un peu cherché, j'ai trouvé ça. Mais comme vous le savez, on a plein d'info éparpillées un peu partout, par exemple:
http://www.forumjapon.com/forum/viewtopic.php?t=15770&highlight=gothic+lolita+ganguro

La tentative de synthèse représente un bon début de fil.

Lu et approuvé. Smile
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Pays, Ville: Paris

MessagePosté le: 19 Juil 2008 01:31    Sujet du message:

 Note du Post : 3.5   Nombre d'avis : 2
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voila EL, je parlais de ce livre.
Je l'ai, et c'est assez sympa finalement de passer a la loupe les differents styles de la "sub-culture" japonaise.


Concernant les liens, je donnerais bien les suivants :


http://www.japaneselifestyle.com.au/fashion/fashion.html

http://ziza.ru/2008/06/07/novoe_vejane_japonskojj_modyHarajuku_Fashion_71_foto.html

http://www.lolitafashion.org/

http://japanlinked.com/Japanese-Culture/Gyaru-Gal-Styles.html (differents types de gyarus)

et un special-link (parce que c'est marrant) :

http://www.gal-moji.com/moji/gyaru_moji.asp (ou comment ecrire en "gyaru-style" sur votre telephone portable Very Happy)

Malheureusement, le lien sur l'etude de la "street-culture" de Tokyo n'existe plus. C'etait pourtant une etude interessante illustree de pas mal de photos...
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sakana ôji
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MessagePosté le: 19 Juil 2008 03:42    Sujet du message:

 Note du Post : 4   Nombre d'avis : 2
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Citation:
le terme Gothic faisant référence non pas aux « goths » bien de chez nous, mais à l’architecture gothique et à ses formes raffinées. Quant au mot Lolita, il fait référence à la jeunesse

Pas d'accord: à la base, on avait juste les "lolitas" qui se fringuait à la victorienne, en blanc ou en rose. Mais quand certaines ont commencé à porter les mêmes robes et le même maquillage en noir, on a commencé à parler de "goth-loli", donc dans ce cas-là, je pense que "goth" signifie la même chose que chez-nous. De toute façon l'époque victorienne n'a que peu de rapport avec l'architecture gothique.

Citation:
s'habiller de façon extravagante pourrait donc être une façon de s'exprimer en tant qu'individu.

Oui et non, car il s'agit en même temps de s'identifier et de s'inclure à un groupe. Un groupe qu'on a choisi, qui n'est pas imposé, certes, mais un groupe quand même. Quand je vois un groupe de six filles entrer dans un magasin de chaussure et s'acheter toutes la même paire de basket en même temps, j'ai du mal à voir où se situe l'expression individuelle.
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gaboriau
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MessagePosté le: 19 Juil 2008 04:21    Sujet du message:

 Note du Post : 3   Nombre d'avis : 1
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Citation:
Quand je vois un groupe de six filles entrer dans un magasin de chaussure et s'acheter toutes la même paire de basket en même temps, j'ai du mal à voir où se situe l'expression individuelle.

Ce n'est pas contradictoire, on s'affirme en tant qu'individu en adhérant à un groupe qui nous correspond. "S'affirmer" ne veut pas dire ne ressembler à personne... Porter les cheveux longs par exemple (ou les cheveux courts pour les filles) a été un geste d'affirmation et de révolte, pourtant des millions de personnes l'ont fait en même temps.

On peut aussi s'affirmer à l'intérieur de ce même groupe. C'est un peu comme la théorie des ensembles. Wink Sinon, s'affirmer par le groupe reste tout de même plutôt lié à l'adolescence.
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Olrik
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MessagePosté le: 19 Juil 2008 18:21    Sujet du message:

 Note du Post : 4.5   Nombre d'avis : 2
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Honnêtement, je reste très dubitatif sur ce type "d'informations", qu'on retrouve si fréquemment sur des skyblogs. Si en plus, être à la mode, s'est s'habiller comme Pia Zadora... Rolling Eyes

Quant à requalifier Harajuku en "quartier de la mode", ou "Les champs Elysées de Tokyo", alors qu'on parle bêtement de l'avenue d'Omotesando, qui traverse autant Aoyama, Ginza, qu'Harajuku, c'est fort de café...

Je trouve d'un triste qu'on ne s'intéresse qu'à des pans si mineurs de la mode Japonaise. Sachant, comme tu le dis toi-même qu'"on ne croise pas non plus énormément de jeunes ainsi vêtus", pourquoi en faire un intérêt majeur alors ? Parce que Gwen Stefani trouve le truc "Suuuuper Kawai" ?

Je sais que le "Cool Japan" compte énormément sur ce type de "clichés", mais quid des "vrais" stylistes ? Tu le dis toi-même, cela ne concerne que très peu de personnes au Japon, et la majorité trouve cela un rien "ridicule". Après pour les explications, chacun son truc, mais l'idée d'assimiler ça à de la mode, c'est limite.

Pourquoi ne pas parler de ces "marques" qui proposent une vraie (re)lecture de la mode, et sont régulièrement cités en exemple ? De ces stylistes qui ont de véritables idées et font avancer leur vision du vêtement qu'ils soient connus ou en devenir ?

Les japonais aiment la mode, les japonais aiment les vêtements, les japonais aiment la qualité et les marques, pourquoi ne pas faire un sujet là-dessus, ça me parait plus important que le reflet exubérant d'une minorité.
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Karakuri
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MessagePosté le: 23 Juil 2008 15:15    Sujet du message:

 Ce message n'a pas encore été noté.
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Uniquement mode féminine excentrique donc?
Je trouve que tu as raison de te concentrer sur la mode féminine parce que la plupart des mecs qui essaient de se donner un style n'arrivent en fait qu'à faire des mélanges douteux. C'est d'autant plus dommage qu'ils importent des vêtements de super créateurs Européens et qu'ils ont eux-même des créateurs talentueux. On voit de plus en plus de Gangsta wanabees, sans parler de ceux qui mettent un pantalon violet dans des chaussettes panthère pour choquer...

Pour les gyaru, vu que cette mode ne date plus d'hier, beaucoup de filles ont grandi et, sans complètement abandonner leur style, se sont assagies, donnant naissance au style onekeigyaru (お姉系ギャル).


Pour les Yamamba, ils (il y a des mecs aussi, comme pour les gyaru) sont sérieusement en voie de disparition.

Par contre il est dommage de se limiter à ces styles parce qu'en ce qui concerne la mode, les Japonaises font vraiment fort, notamment dans leur façon de réutiliser des coupes des années 70 ou 80.
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