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La santé au Japon

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Maitre K
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MessagePosté le: 08 Fév 2008 10:34    Sujet du message:

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Citation:
J'ai l'impression que ce n'est pas formidable, mais ça dépend peut-être de la pathologie concernée, lorsque ma femme a dû emmener notre fille à l'hôpital, elle a été obligée de se taper le métro et le train rien que pour une consultation. Apparemment, elle ne fait pas confiance aux médecins du quartier pour les trucs autres que la crève.


Je pense qu'il faut faire la distinction entre le manque de médecins, un fait avéré notamment hors des grandes villes, et la qualité même des soins, à laquelle je n'ai rien à reprocher. Et je suis pour le moment satisfait de mes médecins de quartier, qui savent combiner rapidité et efficacité !

Pour ce qui est des stats sur le nombre de médecin par habitant, je ne sais pas comment elles sont tenues, mais je pense qu'elles ne veulent pas forcément dire grand chose. Par exemple, en Suisse, si je veux un rendez-vous chez un spécialiste, c'est parfois des semaines voir des mois d'attente ! Au Japon, je peux me pointer sans rendez-vous, je serai reçu le plus souvant dans l'heure, au pire dans la journée (on vous donne un no d'attente).

Je rappel que si les japonais ont la plus grande espérance de vie au monde, ce n'est pas uniquement parce qu'ils mangent des poissons crus (d'ailleur, selon un récent fil, ça serait même plutot un handicap Wink ).

Citation:
Au Japon, 80 pour cent des hôpitaux sont des institutions privées qui appartiennent à des médecins.


Oui mais attention, ça ne veut pas dire grand chose ! Car au Japon, le cabinet médical "privé" n'existe tout simplement pas ! Au Japon, à partir du moment ou un médecin exerce à son compte, il ouvre un hopital (ou une clinique selon la taille). Si on donnait le statut d'hopital ou de clinique à tous les cabinets médicaux en France, on aurait aussi probablement 80% d'hopitaux privés !
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jolan
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MessagePosté le: 08 Fév 2008 11:50    Sujet du message:

 Note du Post : 4   Nombre d'avis : 1
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Citation:
Pour ce qui est des stats sur le nombre de médecin par habitant, je ne sais pas comment elles sont tenues, mais je pense qu'elles ne veulent pas forcément dire grand chose. Par exemple, en Suisse, si je veux un rendez-vous chez un spécialiste, c'est parfois des semaines voir des mois d'attente ! Au Japon, je peux me pointer sans rendez-vous, je serai reçu le plus souvant dans l'heure, au pire dans la journée (on vous donne un no d'attente).


Exactement, et j'adore cet etat de fait.

Je sais, j'habite dans une grande ville (dans un quartier populaire), mais les faits sont la : en bas de chez moi et a moi de 15 minutes à pied j'ai :

- dentiste
- gastro enterologue
- 3 medecins generalistes
- proctologue
- pediatre
- osteopathe
- otorinolaryngologiste
- ...

Je me pointe comme ca, salle d'attente --> je passe.

Mais apres c'est sur, il y a une reputation chez les medecins, et il y a moyen d'avoir du delais si on veut aller chez une star.
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ElectronLibre
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MessagePosté le: 13 Fév 2008 15:16    Sujet du message:

 Note du Post : 4   Nombre d'avis : 1
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Alors... ne feriez-vous pas partie des chanceux? Certains de mes collègues de travail angoissent chaque fois qu'ils doivent consulter un dentiste, craignant que le dentiste en question ne leur raconte des bobards histoire de saler la note. Et de plus, les Japonais eux-mêmes, pas tous bien sûr, sont loin de faire confiance aveuglément à la plaquette ornant l'entrée d'un cabinet médical. Il existe des médecins fournissant des soins de qualité, ça se trouve; mais à entendre les rumeurs courant sur la manière dont certaines personnes trouvent leur médecin, j'ai l'impression qu'une partie du corps médical est touché par un certain discrédit fondé ou non; c'est le bouche à oreille mais aussi la consultation de blogs sur certains sites web où les gens communiquent leur expérience. Il y a comme qui dirait un who's who informel du corps médical; je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de ça.

Quant à ce qui a motivé Lamentoc à ouvrir ce fil, voyons comment on appelle le gouvernement à réagir sur la question des urgences:
Citation:
Gov't urged to give more money to hospitals accepting pregnant patients in emergencies
A government panel has called for additional treatment fees to be paid to medical institutions that accept emergency pregnant patients under the medical insurance program, officials said.

The proposal was incorporated into a plan to reform the system for which treatment fees are paid to medical institutions under the medical insurance system.

The council submitted the plan to Health, Labor and Welfare Minister Yoichi Masuzoe on Wednesday. The new system will be implemented in fiscal 2008, which begins this coming April.

Medical institutions that accept a pregnant patient transported by ambulance in an emergency such as a threatened premature delivery will be entitled to 50,000 yen as an additional payment.

Independent physicians will also be entitled to 500 yen for treating emergency patients early in the morning or late at night in a bid to lessen the burden on large-scale hospitals. The panel made the proposal out of fear that doctors at such major hospitals are exhausted from treating emergency patients.

Furthermore, doctors who introduce psychiatrists to patients they suspect are suffering from mental problems such as depression will receive 2,000 yen in additional fees as part of the government's efforts to prevent suicides.

The amount paid to hospitals for seeing patients after their initial examination will be raised by 30 yen to 600 yen, while the fee paid to independent doctors will be kept at the current level of 710 yen.


Et pour ceux qui veulent comparer avec le texte japonais, par ici, je vous prie.
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Maitre K
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MessagePosté le: 14 Fév 2008 00:49    Sujet du message:

 Note du Post : 4   Nombre d'avis : 1
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Citation:
Alors... ne feriez-vous pas partie des chanceux?


Je ne pense pas non. Je pense qu'on est dans la moyenne pour des personnes vivant dans une grande agglomération.

Citation:
Certains de mes collègues de travail angoissent chaque fois qu'ils doivent consulter un dentiste, craignant que le dentiste en question ne leur raconte des bobards histoire de saler la note.


Le syndrome du gaijin parano. Très courant, mais malheureusement la médecine reste impuissante dans ce domaine particulier Laughing Moi je leur propose un séjour chez un dentiste suisse, ils pourront voir ce qu'est une note bien salée (et non remboursée en plus).

Citation:
Et de plus, les Japonais eux-mêmes, pas tous bien sûr, sont loin de faire confiance aveuglément à la plaquette ornant l'entrée d'un cabinet médical.


C'est vrai, mais c'est normal et c'est valable pour tout le monde quel que soit le lieu. Les médecins sont des hommes, avec des qualités et aussi des défauts.

La différence principale au Japon vient, il me semble, du fait que le concept de médecin "de famille" n'existe pas (en tout cas pas dans les villes). Donc, il n'y a pas vraiment de médecin avec lequel on développe une relation de confiance, parfois sur plusieurs générations. J'ai envie de dire qu'on change de médecin selon son humeur, du moins selon les besoins particuliers du moment. Du coup, le médecin devient finalement un "fournisseur de service" comme un autre (si j'ose dire), on se met à comparer, voir à faire des classements des meilleurs établissements et finalement on arrive effectivement à un moment au phénomène de bouche à oreille voir carrément de "guide des meilleurs hôpitaux" comme on peut en trouver sur le net et parfois dans certains magazines "à sensations".

Il faut aussi se méfier des critiques des japonais envers leur système de santé: souvent, ils n'en ont connu aucun autre ! Evidemment, un peu de remise en question ne fait jamais de mal, mais attention à ceux qui pensent que l'herbe est plus verte ailleurs Rolling Eyes
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Aelia
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MessagePosté le: 15 Fév 2008 22:45    Sujet du message:

 Ce message n'a pas encore été noté.
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Je profite du fil pour glâner quelques infos sur le métier de Kiné. J'ai déjà lancé un sujet dessus mais n'ai pas obtenu de réponses...

Qu'en est il de leur exercice au Japon?

Merci également pour toutes ces informations très intéressantes
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shikalover
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MessagePosté le: 16 Fév 2008 06:16    Sujet du message:

 Ce message n'a pas encore été noté.
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Si t as pas eu de reponse, c est qu on en sait trop rien. A part le fait, comme t as pu le lire dans l article, qu il faudra surement parler impec Japonais et repasser le diplome, je ne peux pas trop t aider.
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MessagePosté le: 14 Juin 2008 14:25    Sujet du message:

 Note du Post : 5   Nombre d'avis : 1
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Des hôpitaux publics débordés, des urgences saturées en période de pointe ...

En 2006, les ambulances japonaises ont transporté 4.89 milions de patients. D'avril à décembre 2007, uniquement à Tokyo, on a dénombré 27678 cas où des ambulanciers ont dû "faire la tournée des hôpitaux" avant qu'un service médical acceptât d'accueuillir les patients qu'ils transportaient. Sur le plan national, le nombre d'anesthésistes travaillant dans les hôpitaux publics est en diminution alors que leurs compétences pointues sont indispensables pour la bonne marche de certaines opérations chirurgicales complexes. Pour ramener des patients parfois financièrement démunis à leur domicile, les centres hospitaliers sont obligés de financer le transport ou de faire appel à la police pour ramener chez eux des patients insolvables.

Ces ratés sont, dit-on, révélateurs d'une crise qui touche actuellement le corps médical hospitalier, notamment le personnel affecté aux urgences. Si vous voulez connaître l'état de santé du systeme hospitalier, jetez un coup d'oeil au service des urgences. Le service des urgences ne fait pas figure de repoussoir uniquement à cause des conditions de travail désormais hors-norme ; il faut aussi considérer la question des rémunérations.

La progression du salaire à l'ancienneté semble faire partie des reliques du passé. Ainsi, après neuf années à exercer sa profession, le médecin d'un hôpital public ne perçoit guère que 267000 yens à titre de salaire mensuel brut:
Citation:
A look at one doctor's pay slip showed that his income before tax totaled just 267,020 yen a month despite having worked at the hospital for about nine years.

Si nous nous penchons sur la situation des anesthésistes, spécialité dont le statut est pourtant désormais reconnu (combien d'opérations ne pourraient pas se faire sans eux!), le salaire annuel "n'est que de" 14 millions de yens. Il n'est pas rare que, dans le mois, un anesthésiste fasse "allégrement" 180 heures supplémentaires en raison de la multiplication des interventions occasionnées par le manque de personnel ; les anesthésistes ne courent pas les "rues" ou plutôt ils ne courent plus les hôpitaux publics. En effet, il faut savoir que si, de 1994 à 2004, le nombre total d'anesthésistes a bondi de 4683 à 6397, soit une progression de 37%, en 2006, leurs effectifs ont enregistré un recul: 180 médecins en moins.

Les médecins traînent les pieds dans le secteur public mais dans le secteur privé, il en va autrement. En effet, c'est à l'établissement qui offrira les meilleures rémunérations pour s'attirer les faveurs de l'oiseau rare. Par exemple, un anesthésiste exerçant à titre privé est susceptible d'engrager 30 millions de yens par an. Et, de manière générale, alors que le salaire mensuel d'un médecin plafonne tristement à 267000 yens et des poussières, il lui suffit de poser le pied dans le secteur privé, à temps partiel, pour toucher 90000 yens par journée de labeur.

Sous-effectif et faiblesse des rémunérations ne sont pas les seules causes de la fuite des médecins vers des cieux privés plus cléments. Dans une spirale vicieuse, le sous-effectif chronique plombant le corps hôspitalier, dont le secteur des urgences, oblige les médecins restants à assumer une charge de travail supplémentaire ; certains anesthésistes ont été obligés d'assumer de front 5 anesthésies lors d'interventions chirurgicales menées dans l'urgence. A la longue, ce rythme de travail finit par nuire à la qualité des prestations. Dans un système connaissant des périodes de fonctionnement en surrégime, et pour un salaire que d'aucuns qualifieraient de dérisoire en regard de l'expertise requise, les médecins ne sont épargnés ni par leur hiérarchie ni par les patients.

Savez-vous, par exemple, qu'en 2006, à Tokyo, 270 médecins ont pris la décision de démissionner du secteur public, consécutivement à des agressions verbales ou physiques de la part de patients, hypocondriaques ou malades avérés, insatisfaits de la qualité des soins prodigués?:
Citation:
More than 270 hospital workers quit their jobs in fiscal 2006 after being physically or verbally abused in the course of their work, according to a survey of hospitals that belong to the Tokyo Metropolitan Hospitals Association.
(...)
In many cases, patients refused to pay charges for private rooms upon their discharge from hospital, claiming they did not receive adequate service. Some patients insisted they should not have to pay for a bed, while others said they were not satisfied with the attitude of and treatment provided by doctors and nurses.

Rien que pour l'année 2006, on a dénombré, au mois de novembre de la même année, 2674 cas de violences commises par des patients qui estiment qu'ils n'en ont pas eu pour leur argent.

Entre le marteau et l'enclume, les médecins du secteur public ressemblent aux sacrifiés d'une politique de dérégulation des salaires et de réduction des dépenses de santé publique, politique entamée sous l'ère Koizumi:
Citation:
Japan somewhat belatedly jumped onto the deregulation bandwagon. Junichiro Koizumi, who became prime minister in 2001, pressed ahead with policies similar to those of the United States and Britain. Japan Post was eventually privatized.
(...)
Nevertheless, the government-established Council for Promotion of Regulatory Reform, in tandem with the business community, is advancing further with pro-market deregulation. In such a context, it is calling for the provision of "combined treatment" and the introduction of joint stock companies in the health care sector, measures that they expect to help raise the quality of services.
(source)

Junichiro Koizumi, convaincu que les hôpitaux pouvaient et devaient devenir plus efficaces et à moindres frais, a ouvert la boîte de Pandore en plein milieu hospitalier et il en est sorti un monstre qui s'appelle "rentabilité". Et pourtant:
Citation:
We should not think of making money from medical services. The medical care system is a public asset. If we allow joint stock companies to enter the sector and slash public insurance plans by introducing privately managed insurance plans, a massive number of "medical care refugees" could result. This would be inevitable, given that the purpose of joint stock companies is to offer profit-generating medical services.

Why should Japan employ the same kind of medical care policy that failed in the United States and Britain? I firmly believe that those engaged in the medical care sector should--in conjunction with the backing of the nation as a whole-- firmly oppose such a foolish action to protect Japan's excellent medical care system.
(...)
If Japan instead transforms itself into a country that ensures its people will receive medical treatment and rehabilitation when they fall ill, it will be able to shake off the current depression and revel in an exhilarating sense of freedom. Under these circumstances, the nation's citizens would become less negative, and the economy would benefit.


Article supplémentaire: Local doctor shortage hits hard / Govt emergency measures haven't dimmed hospital calls for reform, daté du 13 juin 2008, comprenant une partie sur les difficultés à renouveler le corps médical.
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nawic
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MessagePosté le: 15 Juil 2008 13:17    Sujet du message: au secours...

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Bon je commencerai par le positif.

Il faut dire qu'a chaque fois que je vais chez le medecin (specialiste ou non), on m'explique dans les moindres details ce qui m'arrive et ce qui va se passer avec les traitements. Bon, il faut dire qu'ils n'ont pas a me l'expliquer en anglais...

Le bemol c'est pour les dentistes et pas d'un point de vue honoraires. Ici deja, c'est l'usine, un dentiste s'occupe de plusieurs patients a la fois et ca fait bizarre au debut. Ensuite, je n'ai jamais eu aussi mal de ma vie ! Un veritable boucher. Il m'a fait un traitement des racines et m'en a laisse un bout car il n'avait... plus d'anesthesique ! Je passe les details. Beaucoup d'electronique mais cote professionalisme, peut mieux faire.
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