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ElectronLibre Modérateur
Inscrit le: 20 Oct 2007 Messages: 1454 Points: 16361 Pays, Ville: Jiyuudenshirando
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Posté le: 04 Avr 2008 15:55 Sujet du message:
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Suivi du dossier sur le travail féminin.
L'enfer étant pavé de bonnes intentions, une certaine Hisako Motoyama, directrice exécutive du centre de soutien aux femmes d'Asie et du Japon, aimerait que le gouvernement établisse des règles contraignant les entreprises à accentuer la transition vers l'égalité entre hommes et femmes dans le monde du travail.
Citation: | L'une des principales causes du problème réside dans les difficultés vécues par les femmes pour combiner vie professionnelle et maternité, ce qui conduit nombre d'entre elles à renoncer à enfanter. Et pousse 70% des jeunes mères à démissionner de leur emploi pour pouvoir se consacrer à leur progéniture.
Deux explications à cette situation, selon Yoko Kamikawa, ministre déléguée à l'égalité des genres: "Les hommes sont obligés de travailler longtemps: 20% des trentenaires font plus de 60 heures par semaine. Et ils ne participent pas beaucoup aux tâches ménagères et éducatives", explique-t-elle.
Pour Mme Kamikawa, il est essentiel de remettre en cause la répartition traditionnelle des rôles entre hommes et femmes.
(...)
"En dix ans, nous devons réduire de moitié la proportion d'hommes travaillant plus de soixante heures, augmenter les congés parentaux chez les femmes comme les hommes, augmenter la proportion de femmes qui travaillent pendant et après leur grossesse de 38% à 55%", détaille Mme Kamikawa.
(...)
"Seules les grandes boîtes peuvent se permettre d'instaurer ce type de mesures. Et il n'y a rien pour les salariées à temps partiel ou intérimaires", souligne-t-elle.
Des employées dont les faibles salaires rendent très difficiles la prise en charge d'un enfant.
La ministre de l'égalité des genres dans le "shadow cabinet" du parti d'opposition PDJ (centre), Mieko Kamimoto, propose donc de faire passer de 5.000 yens (31 euros) à 26.000 yens (162 euros) l'aide mensuelle d'Etat pour chaque enfant jusqu'à ce qu'il sorte du collège.
Une réforme qu'elle chiffre à 5.600 milliards de yens par an (35 milliards d'euros), fustigeant un gouvernement qui "ne dépense pas assez pour la prise en charge des enfants".
(...) |
En finir avec les mesures "cosmétiques" gouvernementales, tel semble être le crédo de madame Yoko Kamikawa, de madame Hisako Motoyama et de madame Mieko Kamimoto. _________________ "Chez un homme politique, les études c'est quatre ans de droit, puis toute une vie de travers."
(Coluche) |
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yutenji 3eme Dan
Inscrit le: 19 Mar 2005 Messages: 164 Points: 6711 Pays, Ville: Toulouse
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Posté le: 05 Avr 2008 22:58 Sujet du message:
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Bonjour,
je ne suis pas au courant des tarifs des crêches au Japon, mais il me semble que 26.000 Yens par mois n'est pas un chiffre excessif, en tout cas pour Tokyo. Quitte à faire de la redistribution, cela me semble plus intelligent que de financer des routes inutiles.
Je ne sais pas ceci-dit si donner de l'argent sera aussi efficace que des lois qui empêchent la discrimination contre les femmes qui ont des enfants.
ElectronLibre a écrit: | Suivi du dossier sur le travail féminin.
L'enfer étant pavé de bonnes intentions, une certaine Hisako Motoyama, directrice exécutive du centre de soutien aux femmes d'Asie et du Japon, aimerait que le gouvernement établisse des règles contraignant les entreprises à accentuer la transition vers l'égalité entre hommes et femmes dans le monde du travail.
Citation: | La ministre de l'égalité des genres dans le "shadow cabinet" du parti d'opposition PDJ (centre), Mieko Kamimoto, propose donc de faire passer de 5.000 yens (31 euros) à 26.000 yens (162 euros) l'aide mensuelle d'Etat pour chaque enfant jusqu'à ce qu'il sorte du collège.
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_________________ Uchimizu, un blog sur le Japon. Uchimizu 2, parce qu'il n'y a pas que le Japon dans la vie. |
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kokiri Ceinture Verte
Inscrit le: 15 Mar 2005 Messages: 30 Points: 274 Pays, Ville: paris
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Posté le: 07 Avr 2008 18:44 Sujet du message: travail
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Perso je travaille je n'ai pas d'enfants mais personne ne viendra m'enfermer à la maison avec mes enfants (hypothétiques ) sans possibilité de m'aérer la tête, d'utiliser mon cerveau (au delà de ba bi bu), d'apprendre des choses et de rencontrer des gens, de produire un truc.
Même si je râle parfois sur mon travail franchement je ne me vois pas arrêter sauf si je suis très riche et que je ne travaille que pour le plaisir.
Je pense que je serais prête à payer n'importe quoi pour qu'ils aillent en crèche se socialiser avec d'autres. |
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