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[cinéma] *Otokotachi no Yamato*

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draagon
1ere Dan
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Inscrit le: 07 Mar 2005
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MessagePosté le: 16 Déc 2005 01:07    Sujet du message:

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source : voila

Sortie du films Yamato au japon :
Citation:
2005-12-15 11:42:46
TOKYO (AFP)
Soixante ans après la fin de la Guerre du Pacifique, le Japon se cherche une fierté à travers l'épopée tragique du "Yamato", légendaire cuirassé géant, coulé en avril 1945 au large d'Okinawa en menant une mission suicide contre la flotte américaine.

Avec un budget de 2,5 milliards de yens (18,5 millions d'euros), "Yamato: la dernière bataille", qui sort samedi, est le film de guerre japonais le plus cher jamais tourné.

Pour son producteur, Haruki Kadokawa, un cinéaste connu au Japon, cette superproduction est "le plus gros événement" du 60e anniversaire de la défaite nippone.

Emblématique des années Koizumi, sa sortie a pour contexte une crise aiguë avec la Chine, à cause d'un passé qui divise, et l'affirmation de soi --d'aucuns parlent de néo-nationalisme-- d'un Japon las de se repentir.

"Je veux encourager les Japonais à vivre avec davantage de fierté et de responsabilité", a expliqué M. Kadokawa devant la presse étrangère.

Pour lui, le "Yamato" est devenu une quête personnelle --il a mis de sa poche dans le projet-- lorsqu'il est parti il y a 20 ans à la recherche de l'épave disparue du cuirassé.

"On a localisé et retrouvé l'épave en avril 1985. Je crois que les marins qui sont morts sur le +Yamato+ m'ont guidé là", dit-il.

Sorti des docks au lendemain de Pearl Harbor, ultime rescapé de la flotte impériale détruite lors de la bataille de Leyte (octobre 1944), le "Yamato" fut sacrifié en avril 1945 dans une mission kamikaze censée sauver Okinawa.

Attaqué par 400 avions américains, il coula le 8 avril en mer de Chine orientale. Seuls survécurent 267 hommes sur 3.333.

Pour le tournage, qui a duré plus de trois mois, les réalisateurs ont carrément reconstitué une maquette aux deux tiers du cuirassé --un monstre de 65.000 tonnes et 263 mètres de long, à la puissance de feu phénoménale.

Sorte de "Titanic" à la mode samouraï, le film est un hommage aux jeunes marins du "Yamato" qui par leur sacrifice ont, selon M. Kadokawa, permis après la guerre le réveil de l'Archipel, devenu démocratie et géant économique.


Le message est révélé lors d'une querelle entre officiers sur la "folie" de leur mission: "Nous allons mourir gracieusement en ouvrant la voie à la renaissance du Japon. N'est-ce pas là notre voeu le plus cher ?"

Adaptation d'un essai de l'écrivain Jun Henmi, soeur aînée du producteur, "Yamato" raconte le pélerinage émotionnel d'un survivant, un vieux pêcheur, sur le lieu du naufrage en avril 2005.

L'accent est mis sur les anonymes du bord, un artilleur, le chef cuisinier, dont "le seul souhait était de protéger leurs familles, leurs amis et leur pays".

"Je suis né en pleine paix, mais je n'avais pas réalisé que la paix dont nous jouissons aujourd'hui a été bâtie sur le sacrifice et les souffrances des générations passées", témoigne le jeune premier Kenichi Matsuyama.

La mise en scène a été confiée à un vétéran du cinéma japonais, Junya Sato, 73 ans, qui a reçu l'assistance de la marine de guerre nippone (le film s'achève sur le retour triomphal d'un bâtiment d'une récente mission dans l'océan Indien).

Le "Yamato", un ancien nom du Japon, occupe une place à part dans l'imaginaire des Japonais.

Il y a trois grands monuments au monde, disait-on à l'époque: les Pyramides, la grande muraille de Chine et... le "Yamato".

Les petits Japonais jouent encore avec des modèles du cuirassé et une maquette géante vient d'être exposée fièrement au coeur du quartier chic du Ginza. Un musée lui est consacré.

Le bateau a inspiré un célèbre dessin animé de science-fiction, "Cosmoship Yamato", une série TV et des films diffusés dans le monde entier.

S'ils revendiquent le droit à des "interprétations différentes de l'Histoire", le producteur et le metteur en scène, qui affirment s'être inspirés de faits réels, se défendent de glorifier la guerre.

"Plus jamais nous ne voulons connaître la guerre", insiste M. Kudokawa qui veut séduire un public jeune.

© AFP.

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BossGnome
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MessagePosté le: 16 Déc 2005 03:44    Sujet du message:

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bon enfin c`est un peu ce a quoi je m`attendais... mais d`apres mon humble avis ce n`est pas le sacrifice des marins du yamato qui a permis le reveil des japonais, mais la gentillesse des americains dans l`apres guerre. Le gouvernement japonais (comme le gouvernement allemand d`ailleurs) avait depeint les americains comme des betes sans pities, qui massacraient tous les civils qu`ils trouvaient, en violant d`abord les femmes. Imaginez la surprise qu`on du vivre tous ces civils... Voir que leur empereur demandait la paix a la fin avril, quand les dirigeants militaires voulaient continuer a se battre a du leur fouttre un bon choc aussi...

Je ne vois vraiment pas ce que le yamato a pu venir faire la dedans... d`avril a aout il y 4 mois! On va vraiment me faire croire que cette "prise de conscience" a pris 4 mois a etre digeree, et que finalement en avril, les japonais se sont dit "a, tiens oui, les gars du yamato ont donne leur vie pour nous... on devrait arreter de se battre..." Serieusement!

Par contre, un aspect que je vois d`un oeil beaucoup plus favorable est celui que prennent les marins "il faut proteger notre famille." Ces gens-la croyaient fermement que si les americains arrivaient au japon, ils tuerait tous les japonais...

je vais voir le film la semaine prochaine.
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dareka
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MessagePosté le: 21 Oct 2007 16:12    Sujet du message:

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J'ai vu ce film ce week-end. En voilà le trailer (en japonais) :

http://www.youtube.com/watch?v=PcxXmfFDXG0

Et voilà mon point de vue :

Tout comme pour Le Soleil (d'une beauté absolue. Vu 4 fois déjà tant il me plait), ce ne sont pas les considérations purement historiques qui m'intéressent, mais uniquement le développement scénaristique et sa forme visuelle.

Et là, j'avoue avoir été très déçu et, à de nombreuses reprises, irrité. Vu le traitement de cette histoire basée sur des faits réels, il était d'évidence que le tragique serait présent, en très grande partie, dans ce film. L'ennui est que de tragique et douloureux, de fait, ce film passe au larmoyant, au pathos versé par bassines entières sur les sentiments du spectateur, pour être certain de lui tirer autant de larmes que possible et pour le choquer autant que possible.

La perte d'un être cher, la fraternité entre jeunes envoyés au casse-pipe, le courage, l'abnégation, ne nécessitaient pas, à mon avis, d'en rajouter. La direction d'acteurs est à ce niveau assez parlante : certains personnages deviennent des caricatures tant ils en font des tonnes.

Attention : comme c'est un film japonais, on pourrait se dire que je ne comprends pas leur manière d'exprimer les choses. Mais, même si je ne suis pas un expert en ciné japonais, j'en ai déjà vus et appréciés un certain nombre qui, pour douloureux qu'ils sont, n'ont pas besoin d'en faire autant que ce Otoko Tachi No Yamato.

Sur le plan formel, les choses ne sont pas franchement meilleures : une mise en scène assez plate et sans conviction dans les périodes "calmes" et bancale et très confuse dans les périodes de combat.

Uniquement pour parler de la grande scène finale : c'est souvent bordelique, brusque, confusant, répétitif et c'est bien trop long. Le montage ne permet pas de percevoir une évolution dans la destruction du navire même. Les innombrables plans trop serrés sur les groupes de jeunes soldats mitraillés, bombardés et finissant dans des bains de sang étant probablement plus utiles pour choquer et émouvoir le spectateur que la vision plus large de la machine de guerre en train d'être détruite.

Le moment où le navire nous apparait basculant, prêt à sombrer dans la mer, nous arrive après moult et moult scènes sans queue ni tête, et surtout, longtemps après l'un des rares plans larges où on le voit encore bien à flots. Personnellement, cela m'a frappé.

Bon, tout ceci est certainement dû un manque de moyens (assez flagrant aussi sur divers effets spéciaux qui, dans l'ensemble, souffrent d'une qualité bien moyenne que le réal' cherche à cacher par, justement, cette mise en scène confuse), mais bon, le résultat est là...

Peut-être suis-je trop dur avec ce métrage... Cela, je n'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est que j'ai pris un sacré bout de temps pour le voir, ayant coupé plus d'une fois la vidéo pour reprendre un peu plus tard, dans l'espoir de voir et avoir mieux.

J'édite pour ajouter ceci sur la bande-son : les premières notes m'ont suffit à reconnaître le style de Joe Hisaishi (certains thèmes semblant revenir assez régulièrement dans ses travaux). Mais là où, probablement bridé par les desideratas pointus d'un Kitano, Hisaishi nous produit des perles de légèretés, de subtilités et de douceurs (Hana-Bi, Kikujiro No Natsu), ici il se perd dans la grandiloquence, l'excès, et, à mon goût, il va même, parfois, jusqu'à sembler en décalage avec l'image. D'autant que, là aussi à mon goût, la musique est bien trop présente...
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Robert Patrick
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MessagePosté le: 22 Oct 2007 14:23    Sujet du message: Euh...

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Je voudrais apporter quelques corrections, vu que j'ai visité le musée du Yamato :

1) Il y avait bien un avion sur le Yamato. Je sais pas si on peut pour autant parler de porte-avion...
2) En ce qui concerne le carburant, le Yamato n'utilisait pas d'essence mais du charbon, il me semble...

Au-delà de son armement et de sa taille, le Yamato était fier de sa ligne, de son profil qui lui permettaient d'atteindre une certaine vitesse malgré sa taille.

Sinon bien évidemment vous savez que le Yamato est à l'origine du manga Uchûsenkan Yamato de Matsumoto Leiji, lui-même directeur du musée sur le Yamato.
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