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Max
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 Posté le: 05 Fév 2004 19:04 Sujet du message: Japon : le come back pour l'électronique
Note du Post : 3 Nombre d'avis : 1 |
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Depuis quelques années déja, le Japon n'est plus le seul pays asiatique à faire des produits électroniques pour le grand public. En effet, la Chine, la Corée du Sud et Taiwan pour ne citer qu'eux se sont attaqués au Japon. Quelques exemples: qui n'a pas chez lui un produit Samsung, LG, Legend ou Acer ? Tout le monde connait ces marques. Ces produits ont donc pris la place des anciens produits électronqiues japonais.
Mais les entreprises japonaises, telles que Sony, Sanyo, Sharp ou Pioneer, ont réussies à se réorienter. En effet, plus question de se battre sur le marché bas ou mayen gamme, les firmes japonaises se réservent le haut de gamme et la fabrication des composants pour les autres sociétés.
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haut de gamme: Un téléviseur Panasonic Viera avec un écran plasma de 50 pouces (127 centimètres). Coût : 7 400 dollars.
fabrication de compsants: certaines entreprises japonaises sous-traitent leurs activités de production à de jeunes entreprises en Chine et ailleurs et vendent même des écrans, des puces et d'autres composants à des concurrentes qui fabriquent et revendent les produits sous leurs propres marques.
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Les bons résultats du moment peuvent être assombris à cause de la fermeté du Yen face au dollar car 30 à 70 % du chiffre d'affaires découlent de leurs exportations.
Article du point
Les ventes d'appareils numériques crèvent le plafond, mais la montée du yen pourrait freiner l'élan des entreprises japonaises.
Irene M. Kunii et Hiroko Tashiro à Tokyo - Business Week
Pendant des décennies, des entreprises japonaises comme Sony, Sanyo et Matsushita ont dominé le secteur des technologies grand public en fournissant aux consommateurs mondiaux des produits tels que magnétoscopes, baladeurs CD et cassettes, Caméscopes et lecteurs de DVD. Au cours des dernières années, de jeunes entreprises asiatiques ont cependant ébranlé la domination du Japon en piochant dans un réservoir commun de composants électroniques pour assembler des appareils à des prix imbattables. Des intrus tels Samsung, LG, Legend et Acer ont bâti des marques de renommée régionale, voire mondiale, alors que les grands noms japonais de l'électronique peinaient à conserver leur avance.
Les jours du Japon en tant que puissance de l'électronique grand public sont-ils comptés ? Certainement pas, si l'on en juge par les performances des entreprises japonaises en 2003. Grâce à la hausse de la demande pour des produits électroniques de pointe, les chiffres d'affaires et les bénéfices d'entreprises comme Matsushita, Sharp, Sanyo et même Sony sont en hausse. Les Japonais ont largement abandonné la fabrication de produits bas de gamme à la Chine, à la Corée et à Taïwan, mais ils se battent pour conserver le contrôle du marché des produits haut de gamme requérant une production de précision et générant des marges plus élevées. Parallèlement, certaines entreprises japonaises sous-traitent leurs activités de production à de jeunes entreprises en Chine et ailleurs et vendent même des écrans, des puces et d'autres composants à des concurrentes qui fabriquent et revendent les produits sous leurs propres marques.
Les consommateurs adorent les produits haut de gamme japonais et en redemandent. La chaîne Bic Camera du quartier Ginza à Tokyo, Makoto Itabashi, s'est offert un téléviseur Panasonic Viera avec un écran plasma de 50 pouces (127 centimètres). Coût : 7 400 dollars. Itabashi ne regrette pas son achat. « J'ai l'impression que je suis au cinéma quand je regarde la télévision», explique-t-il avec un grand sourire. Il n'est pas le seul à apprécier les téléviseurs grand écran. Les ventes de téléviseurs à écran plasma ont grimpé de 125 % l'année dernière, selon l'Association japonaise des industries de l'électronique et des technologies de l'information. D'autres gadgets sont encore plus prisés : selon l'association professionnelle, les ventes d'enregistreurs de DVD des entreprises japonaises sur leur marché intérieur ont quasiment quadruplé l'année dernière, avec 2 millions d'unités vendues. Et les ventes de téléviseurs à écran à cristaux liquides (LCD) ont quasiment triplé, avec 1,2 million d'appareils vendus.
Ces gains se sont directement répercutés sur les bénéfices des entreprises. Les géants japonais de l'électronique annoncent pour le trimestre s'achevant le 31 décembre 2003 des bénéfices dépassant les prévisions. Au cours de ce trimestre, le bénéfice d'exploitation de Matsushita Electric Industrial - l'entreprise qui fabrique les produits Panasonic - a grimpé de 50 % pour atteindre 672 millions de dollars, rapporte Merrill Lynch Japon. Chez Sanyo Electric, le plus grand fabricant mondial d'appareils photo numériques (dont la plupart sont revendus sous d'autres marques), le bénéfice du dernier trimestre 2003 a crû de 90 %, à 311 millions de dollars. Sharp, le leader de la fabrication de téléviseurs à écran à cristaux liquides, et Pioneer (qui vend des autoradios, des enregistreurs de DVD et des écrans à écran plasma) vont tous deux voir grimper leur bénéfice de 35 %, selon Merrill Lynch. Le 28 janvier, Sony a annoncé que son bénéfice avait chuté de 20 %, à 1,8 milliard de dollars, durant le dernier trimestre 2003. En excluant les coûts de restructuration, le bénéfice d'exploitation de sa division d'électronique grand public a cependant grimpé de 6 %. « Sur des segments tels les appareils photo numériques et les Caméscopes, nous avons gagné du terrain », se réjouit Takao Yuhara, le directeur financier de Sony.
La demande croissante pour les produits japonais bénéficie également à des entreprises du bas de la chaîne technologique. Selon un sondage récent effectué auprès de 46 grandes entreprises électroniques japonaises comme des fabricants de puces et d'autres composants, 90 % d'entre elles ont augmenté leur production afin de satisfaire la demande. Et 40 % des entreprises interrogées ont accru leur investissement en capital pour l'année 2004, selon une enquête menée en décembre par le journal Nikkei Sangyo Shimbun.
Un trimestre - voire une année - de bonnes performances ne garantit cependant pas la prospérité du secteur. Un grand risque serait que le yen continue à grimper par rapport au dollar, en dépit de l'intervention de la Banque du Japon. Cette hausse pèserait énormément sur les bénéfices des entreprises japonaises d'électronique grand public, dont 30 à 70 % du chiffre d'affaires découlent de leurs exportations. « Les marques japonaises demeurent très solides, estime Hitoshi Kuriyama, analyste chez Merrill Lynch. Mais leur avenir est incertain. »
Les entreprises japonaises doivent également faire face à la montée en puissance de nouveaux concurrents. Ces derniers sont récemment passés maîtres dans l'art de marcher sur leurs plates-bandes. Bien que les Japonais aient été les premiers à développer les écrans à cristaux liquides et autres écrans plats, les sud-coréens Samsung Electronics et LG Electronics dominent aujourd'hui ces marchés. Il y a deux ans, des entreprises japonaises telles que Matsushita et Toshiba s'étaient empressées de vendre à la Chine les composants nécessaires à la fabrication de lecteurs de DVD. Ils avaient alors dévoilé leur savoir-faire, ce qui a permis à des fabricants chinois peu connus d'inonder le marché d'appareils très bon marché. « Nous en avons tiré une leçon,affirme Yukio Shotoku, vice-président en charge des activités internationales chez Matsushita. Aujourd'hui, nous protégeons notre technologie et faisons attention à qui - et quand - nous la revendons. »
Les entreprises japonaises ont également rationalisé leurs activités afin de se préparer à la bataille qui s'annonce. Matsushita a mis en place un plan de restructuration sur trois ans qui s'est traduit par une réduction de 30 % des stocks et a permis à l'entreprise d'afficher un cash-flow de 2,8 milliards de dollars l'année dernière, soit une hausse de 56 %. Sharp s'est recentré sur les écrans à cristaux liquides haut de gamme pour des téléphones portables et pour des téléviseurs tellement plats qu'on peut les accrocher au mur. Et l'automne dernier, Sony a annoncé vouloir, avant 2006, supprimer 20 000 emplois - soit 13 % de ses effectifs mondiaux - et renforcer sa division de mise au point de produits. Sony va, par ailleurs, réduire sa base de fournisseurs de 4 700 à 1 000 entreprises et prévoit d'abandonner la production de téléviseurs traditionnels au Japon. En tout, Sony espère réduire ses coûts fixes de 3,1 milliards de dollars.
Ayant retrouvé une bonne santé financière, bon nombre des géants japonais de l'électronique commencent à penser à l'avenir. Sony investit des milliards de dollars dans la mise au point d'un processeur ultrarapide qui constituera, à partir de 2005 ou 2006, la base de la prochaine génération de sa console PlayStation et d'autres gadgets. Selon Ken Kutaragi, le créateur de la PlayStation, qui supervise aujourd'hui les activités de réseau de Sony, les entreprises comme Sony ont besoin de posséder des technologies brevetées que personne ne puisse copier. « La puce est au coeur de l'électronique numérique, donc c'est là que nous devons créer de la valeur ajoutée », souligne-t-il. Matsushita investit également dans la mise au point de nouvelles puces. Au cours des deux prochaines années, l'entreprise va débourser 1,2 milliard de dollars pour créer des puces personnalisées pour des produits tels des téléviseurs numériques, des enregistreurs de DVD ou des téléphones portables. « En créant nos propres puces, nous serons capables de commercialiser nos produits plus rapidement », explique Kunio Nakamura, le président de Matsushita.
Si lui et ses compatriotes arrivent à leurs fins, ils pourront peut-être conserver une longueur d'avance sur leurs concurrents en Asie. Mais, à l'heure où une bonne dizaine d'entreprises tentent de leur souffler des parts de marché, les géants japonais se sont engagés dans une bataille qui devrait durer encore de nombreuses années.
Les géants se rebiffent
De jeunes entreprises asiatiques tentent d'ébranler la domination du Japon sur le secteur de l'électronique grand public. En se concentrant sur des composants et des produits haut de gamme, les entreprises japonaises parviennent cependant à conserver une longueur d'avance.
Enregistreurs de DVD
Panasonic domine le marché naissant des lecteurs de DVD capables d'enregistrer des programmes, avec une part de marché de 43 % au Japon et de 28 % aux Etats-Unis.
Appareils photo numériques
Les capteurs, puces et piles de Sanyo sont utilisés dans 30 % des appareils photo numériques fabriqués à travers le monde (la plupart sont vendus par d'autres entreprises).
Téléphones mobiles dotés d'un appareil photo numérique
Les téléphones portables pouvant prendre des photos instantanées font un tabac en Europe et en Asie. Parmi les principaux bénéficiaires : Sharp et Sanyo, qui fabriquent des combinés et des composants tels des minicapteurs d'images et des écrans à haute résolution.
Téléviseurs à écran plasma
Gateway et Dell pénètrent le marché, mais Panasonic, Pioneer et Hitachi affichent les meilleures ventes de téléviseurs à écran plasma, grâce à des puces brevetées.
Téléviseurs à écran à cristaux liquides
Les coréens Samsung et LG bénéficient d'une forte présence sur le marché des modèles de taille moyenne, mais Sharp domine le marché des très grands téléviseurs à écran plat, avec 49 % du marché américain des téléviseurs à écrans LCD de plus de 20 pouces (50 centimètres).
Nintendo joue le suspense
Tout le monde en parle, mais personne ne l'a encore vue. La nouvelle console de jeux de Nintendo sera présentée en mai au Salon E3 (Electronic Entertainment Exposition) à Los Angeles, le premier Salon mondial de jeux vidéo, et devrait être commercialisée fin 2004 dans le monde entier. Pour l'instant, ni la forme ni le prix de la machine n'ont été dévoilés. Il s'agira d'une console de jeux portable équipée de deux écrans à cristaux liquides. Par exemple, dans un jeu de football, un écran pourrait être fixé sur le joueur qui a le ballon, tandis que l'autre offrirait une vue générale du terrain. Le nom de cette console pourrait être « DS » pour « double screen ». En attendant, chez Nintendo, on s'efforce d'attiser la curiosité des amateurs de jeux électroniques. Comme ses rivaux dans le secteur, Sega, Sony ou Microsoft, Nintendo est depuis longtemps passé maître dans l'art du suspense. La sortie d'une nouvelle console fait l'objet d'une longue et minutieuse mise en scène.
« Ce nouvel équipement de jeux vidéo ne ressemble à aucun autre, proclame un porte-parole de Nintendo, Yasuhiro Minagawa. C'est une nouveauté unique en son genre. Le comparer aux consoles GameCube, Play Station ou X-box revient à comparer une machine à laver et un réfrigérateur. »
Le président de Nintendo, Satoru Itawa, s'est fait encore plus lyrique en évoquant « un divertissement unique pour le XXIe siècle ». La mémoire du jeu sera de 128 mégabits, ce qui est considérable pour un appareil portatif. Plusieurs jeux spécifiques sont en développement. DS ne sera d'ailleurs pas compatible avec les jeux de Game Boy, la précédente console de jeu portable de Nintendo. Les éditeurs de jeux vidéo pourront donc aussi profiter de cette sortie...
Nintendo, en tout cas, en attend beaucoup. « Nous espérons que notre nouvelle console constituera une avancée alors que le marché mondial des jeux vidéo est affecté par une baisse d'activité », a déclaré Yasuhiro Minagawa
Etienne Gernelle - Le Point
source: le point |
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zooglub
Ceinture Verte
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Posté le: 05 Fév 2004 19:34 Sujet du message:
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ce que je note surtout dans ce post c'est que les economistes japonaise voit le yen beuacoup trop fort. et que la menace d'intervention du premier ministre risque fort de se realiser.
y a t il des echos a propos de cette intervention ? |
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Igirisujin
Ceinture Marron
Inscrit le: 24 Sep 2003
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Pays, Ville: Birmingham, England
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Posté le: 05 Fév 2004 20:36 Sujet du message:
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zoo, ca se passe tous les jours 
L'article du Financial Times n'est plus en lecture gratuite mais le titre va te donner une idee:
Japan spending to hold down yen hits record Y7,155bn
En gros, la Banque du Japon depense une ptt fortune pour ralentir l'appreciation du Yen. Le mois dernier fut un nouveaux record. |
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zooglub
Ceinture Verte
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Posté le: 05 Fév 2004 22:06 Sujet du message:
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1 euro = 132,770 yen
punaise !!! ca n'a presque aucune incidence !!
ca signifie qu'il y a une speculation monstre sur le retour a la croissance du japon !!! (en gros il y a beaucoup de demande du yen, et la rarefaction da la monnaie sur le marche induit une hausse de sa valeur).
alors imaginez ce qu'il faut comme demande pour que l'injection d'une tel somme soit quasi inefficace !!
punaise le japon va bien !! va tres bien !! la c'est sur !!!
et moi qui attendais une super devalution du yen :__(
le japon pour pas un rond c pas pour demain "snif snif" |
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